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Les 5 albums essentiels de Black Sabbath

Allez, comme le groupe prépare son grand retour en juin, petite sélection, subjective of course, de ce que je considère être les 5 albums essentiels de Black Sabbath:

1) Black Sabbath – Master of Reality (1971)

Attention, chef d’oeuvre! « Master of Reality » est sans conteste l’album fondateur du mouvement « stoner ». Sans cet album, pas de Kyuss, pas de Queens of the Stone Age, Monster Magnet ou encore de … Master of Reality (le groupe donc). En 1971, Black Sabbath révolutionne le monde du hard rock avec cet album au son lourd, sale et bluffant. Un véritable régal pour les amateurs du genre.

(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)

Keytracks:

  • Sweet Leaf
  • After Forever
  • Children of the Grave
  • Into the Void

2) Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Probablement l’album le plus « ouvert » de Black Sabbath période Ozzy, « Sabbath Bloody Sabbath » nous montre un groupe étoffant quelque peu son son mais sans pour cela perdre son ADN. Rick Wakeman, claviériste de Yes, donne ici un petit coup de main remarqué aux 4 rockers de Birmingham.

Keytracks:

  • Sabbath Bloody Sabbath
  • Sabbra Cadabra (à écouter également la reprise sur l’album « Garage Inc. » de Metallica)
  • Killing Yourself to Live
  • Spiral Architect

3) Black Sabbath – Paranoid (1970)

LE classique, celui qui va réellement faire démarrer la carrière du groupe notamment grâce au 45 tours « Paranoid », un énorme succès. Sur cet album, Black Sabbath a défini un son lourd à souhait, dérivé du blues mais accompagné d’un aspect sombre poussé à son paroxysme. « Paranoid », par le biais de titres tel que « War Pigs » ou encore « Hand of Doom », est un album engagé contre la guerre du Vietnam. Un véritable trésor pour les ‘metalleux’ et une source d’inspiration pour les générations futures…

Keytracks:

  • War Pigs
  • Paranoid
  • Iron Man
  • Hand of Doom
  • Fairies Wear Boots

4) Black Sabbath – Black Sabbath (1970)

Et au départ était… « Black Sabbath ». Une pochette étrange, une musique venue d’ailleurs, les débuts d’une aventure. La plage titulaire vous plonge tout de suite dans l’ambiance. Une réussite absolue pour un premier album enregistré avec un budget ridicule.

Keytracks:

  • Black Sabbath
  • The Wizard
  • N.I.B.

5) Black Sabbath – Heaven and Hell (1980)

Début du second chapitre de l’aventure du groupe. Tony, Geezer et Bill décident de se priver du chanteur Ozzy Osbourne, devenu totalement ingérable, et font appel à l’ancien chanteur de Rainbow (le groupe de Ritchie Blackmore, ex-Deep Purple), un certain Ronnie James Dio. La collaboration entre Ronnie James et les 3 autres se montrera particulièrement efficace et « Heaven and Hell » sera l’un des modèles d’une nouvelle vague de la musique heavy metal en Anglerre, ce que les critiques musicaux appeleront par la suite, la New Wave of British Heavy Metal, mouvement représenté par des groupes tels que Iron Maiden, Saxon ou encore Def Leppard.

Keytracks:

  • Children of the Sea
  • Lady Evil
  • Heaven and Hell
  • Die Young

Vous pouvez écouter ma sélection de ces « Keytracks » sur Spotify en cliquant ici: Black Sabbath Keytracks

Mais aussi

  • « Sabotage » (1975), un autre grand album de la période Ozzy, « Symptom of the Universe » est une fameuse « claque » musicale.
  • « Vol, 4 » (1972), autre classique de la période Ozzy.
  • « Mob Rules » (1981), le petit frère de « Heaven & Hell », second album avec Ronnie James Dio.
  • « Technical Ectasy » (1976), le Sabbath époque Ozzy fait évoluer son style mais perd quelque peu son identité. Un album cependant très agréable à réécouter.
  • « Born Again » (1983), une curiosité, Sabbath et Ian Gillan de Deep Purple. Quelques titres sympathiques…
  • « Dehumanizer » (1992), le retour remarqué et remarquable d’un Ronnie James Dio en pleine forme dans le début des années 90.
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Deep Purple "Stormbringer" (remaster 2009 EMI)

stormbringer1

Cela faisait très longtemps qu’on attendait et c’est enfin arrivé, EMI a décidé de nous sortir une version CD correcte de l’excellent « Stormbringer » de Deep Purple. La précédente édition CD – sortie dans les années 90 et non « remasterisée » – proposait un son très plat, un souffle important et était très loin d’égaler la qualité d’une bonne vieille version 33 tours de l’album. Cette réédition ‘ »remaster » dispose d’un son nettement plus dynamique, plus profond et surtout avec beaucoup plus de relief.  Nous pouvons dorénavant profiter sur nos platines numériques de ce très bon cru de Deep Purple sorti en 1974 dans de bonnes conditions.

« Stormbringer » n’est certes pas le plus célèbre album de la formation britannique mais il n’en reste non moins excellent.

Nous sommes en 1974 et le visage de Deep Purple a bien changé en quelques années, si Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie) et Ritchie Blackmore sont toujours de la partie, c’est David Coverdale (chant) et Glenn Hughes (basse et chant) qui ont repris la place de Ian Gillan et Roger Glover depuis un peu plus d’un an (respectivement ex-chanteur et bassiste de DP). 

Si Coverdale et Hughes étaient restés encore relativement discrets sur « Burn » – l’album précédent et premier du groupe sur lequel ils apparaissent – leur présence est ici beaucoup plus marquée. Glenn Hughes est très impliqué dans l’enregistrement de l’album, sa voix est beaucoup plus présente que sur « Burn » et ses influences soul et funky se ressentent ici très fort. Glenn Hughes chante ainsi seul sur « Holy Man », un très bon titre, qui, même s’il pourrait perturber les fans de Deep Purple époque « Smoke on the Water », reste une réussite totale. Sur la plupart des titres de l’album, les voix de Glenn Hughes et de David Coverdale s’accordent à merveille (« Hold On », « High Ball Shooter » et « Gypsy » illustrent très bien cette véritable symbiose)

La plage titulaire de l’album (« Stormbringer ») s’inscrit directement comme un grand classique de Deep Purple et l’album se conclut sur un duo Blackmore/Coverdale particulièrement réussi, « Soldier of Fortune », dans lequel – chose alors très rare à l’époque – Ritchie Blackmore nous démontre ses talents à la guitare acoustique.

Très belle nouvelle donc que cette réédition sortie il y a quelques semaines et, cerise sur le gateau, nous vous proposerons bientôt avec Marc Ysaye un « Making-of » consacré à cet album…

En voici le tracklist:

CD     
1. Stormbringer
 
2. Love Don’T Mean A Thing
 
3. Holy Man
 
4. Hold On
 
5. Lady Double Dealer
 
6. You Can’t Do It Right
 
7. High Ball Shooter
 
8. The Gypsy
 
9. Soldier Of Fortune
 
10. Holy Man (Glenn Hughes Remix)           

11. You Can’t Do It Right (Glenn Hughes Remix)

12. Love Don’t Mean A Thing (Glenn Hughes Remix)

13. Hold On (Glenn Hughes Remix)

14. High Ball Shooter (Instrumental)

   
 
DVD audio: Quad mix in 5.1 and PCM stereo    
1. Stormbringer (Dvd)    
2. Love Don’t Mean A Thing (Dvd)    
3. Holy Man (Dvd)    
4. Hold On (Dvd)    
5. Lady Double Dealer (Dvd)    
6. You Can’t Do It Right (Dvd)
 
7. High Ball Shooter (Dvd)    
8. The Gyspy (Dvd)    
9. Soldier Of Fortune (Dvd)
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