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Rencontre avec Clem Cattini, un batteur de légende

clemcattini

Lui, c’est Clem Cattini, son nom ne veut dit peut-être rien mais c’est certain que vous l’avez déjà entendu … Il a joué sur des milliers de titres et des centaines d’albums… Certains sont devenus des tubes, comme notamment celui de son groupe, The Tornados, avec le fameux instrumental « Telstar » ou encore le classique « Shakin All Over » de Johnny Kid & The Pirates.
Après avoir travaillé avec son père au restaurant (comme on a tous les deux des origines italienne, il m’a dit dans la discussion, « tu vois? ») il est devenu l’un des batteurs les plus demandés des enregistrements britanniques… et français!
Par exemple, quand on parle de la France, c’est lui qu’on entend sur « Comic Strip » de Gainsbourg, des classiques de Polnareff, de Johnny ….
Son parcours ensuite est juste hallucinant, il est à Londres, au bon moment et il voit défiler de nouveaux musiciens, alors pas encore connu tels que Joe Cocker, Marc Bolan …
Il enregistre des démos à Danemark Street pour se faire un peu d’argent et puis se fait engager, avec son ami John Paul Jones, pour jouer en compagnie des plus grands : Jeff Beck, les Kinks, Lou Reed, Donovan, Jethro Tull, Paul McCartney…
A leurs débuts, ses amis, les membres des Shadows, alors pas encore célèbres, venaient se rassasier en mangeant à la table de sa mama … Amusant, non?
Sa vie est juste incroyable et aujourd’hui, à l’âge de 83 ans, il m’annonce qu’il a pris sa pension… il y a 18 mois de cela. Terminé donc la batterie, mais reste les souvenirs, les nombreux souvenirs.
Ah oui, j’oubliais, il était dans la liste de Jimmy Page des batteurs envisagés pour ses « nouveaux Yardbirds », Led Zeppelin quoi… Et il a même croisé le chemin de David Bowie avec une histoire assez amusante…
J’ai eu la chance de lui parler ce soir pendant une petite heure pour mon projet de livre « Side by Side » et, si ça vous, dit, je pourrais vous proposer un « Q&A », un « live chat » en direct avec lui un de ces jours, je lui en ai parlé et il est partant. Il est aussi l’auteur d’un livre sur cette vie si particulière… J’espère qu’il sortira bientôt en français…
Pour la rencontre en ligne avec lui, ça vous dirait?
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Hommage à Serge Gainsbourg

A l’occasion du 30e anniversaire de la disparition du Grand Serge, j’ai été l’invité de la Matinale de François Heureux sur La Première pour évoquer la carrière du ce très grand nom du la chanson française mais qui avait un sérieux côté rock’n’roll.

Sur le site de Classic 21, je vous propose également un article au fomat long « Gainsbourg dans les 70’s: concept album, reggae et disco ». A consulter en cliquant sur ce lien.

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Mick Harvey, l'ancien bras droit de Nick Cave, se dévoile dans "Four: Acts of Love"

« Four: Acts of Love » est le cinquième album solo de Mick Harvey, le guitariste et multi-instrumentiste complice de Nick Cave pendant près de 40 ans. En 2009, Harvey a quitté Cave et ses Bad Seeds pour se concentrer sur ses projets solo. « Four: Acts of Love » est le second album à sortir depuis ce départ très médiatisé.

Deux ans après le très bon « Sketches from the Book of the Dead », Mick Harvey revient avec ce très inspiré « Four: Acts of Love ». Les fans de Nick Cave et de PJ Harvey, avec qui il a également collaboré intensivement, seront ravi de retrouver le son si particulier de ce musicien ultra-doué. On prend plaisir à écouter cette voix mature qui sent le vécu. Mention particulière pour Glorious signé par PJ Harvey ainsi que la reprise de The Story of Love du groupe de punk australien The Saints. Harvey rend aussi hommage en reprenant avec beaucoup de tendresse le Wild Hearts (Run Out of Time) de Roy Orbison et fait ainsi un clin d’oeil à Van Morrison en reprenant son « The Way Young Lovers Do ». Un album profond et ample.

Note: 4/5

A écouter avant tout: Glorious,  The Story of Love, Summertime In New York, Wild Hearts.

Dans le même genre: Nick Cave, PJ Harvey, Leonard Cohen, Scott Walker

A noter que Mick Harvey fera son retour en album en fin d’année avec une compilation reprenant tous les titres de Serge Gainsbourg qu’il avait repris dans la seconde moitié des années 90. Une sortie à tenir à l’oeil

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Antoine De Caunes : amour'n'roll

Antoine de Caunes est une grande célébrité du monde francophone. Les plus jeunes d’entre nous se souviennent  probablement de lui en tant que co-animateur (avec Gildas) de la grande époque de l’émission Nulle Part Ailleurs sur Canal + ainsi que de ses duos franchement drôles avec José Garcia.

Mais c’est le avec le rock que De Caunes a commencé sa carrière avec les célèbres émissions « Les Enfants du Rock » et « Rapido« . Avec le « Dictionnaire amoureux du Rock » (Plon 2010), il revient donc à ses amours de jeunesse et  nous délivre un ouvrage sincère et agréable. On prend beaucoup de plaisir à piocher des informations sur ses rencontres avec des les plus grands noms du rock (Paul McCartney, David Bowie, Peter Gabriel, Lou Reed, Serge Gainsbourg et son idole absolue, Bruce Springsteen), ou ses considérations sur le rock en général. Quand on le lit, c’est sa voix et son phrasé si particulier – véritable marque de fabrique de l’émission « Rapido »- qui nous vient à l’oreille.

On passe  un agréable moment et surtout, jamais Antoine De Caunes ne prétend être un « spécialiste du rock » ni une sorte de professeur terrifiant donneur de leçons. Non, c’est juste un fan de rock  – comme nous – et on partage sa vision avec beaucoup de plaisir …

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"Serge Gainsbourg: vie héroïque"

Mercredi sortira dans les salles en Belgique un film dont on parle énormément dans la presse: « Serge Gainsbourg: vie héroïque » du réalisateur français Joann Sfarr. J’ai eu l’occasion de le voir en vision presse il y a quelques jours et je pense pouvoir vous annoncer que c’est une véritable réussite. Comme me l’a confié Joann Sfarr lors d’une interview qu’il m’a accordé pour Classic 21 vendredi dernier, de nombreux journalistes lui ont avoué qu’ils sont sortis de la salle en étant « soulagés ».

En effet, beaucoup se sont dits « comment un si jeune réalisateur peut-il oser s’attaquer à un monstre sacré tel que Gainsbourg? ». De plus, les réalisateurs français se lancent assez rarement dans la confection de « biopics » (mis à part quelques rares exceptions comme « La Môme » qui retraçait la carrière d’Edith Piaf) qui sont, généralement, plutôt réservés à la production made in USA. Donc, il y avait ici quelques sérieuses raisons de douter du résultat final. Mais c’était sans compter sur la véritable passion du jeune réalisateur pour Serge Gainsbourg qui est, depuis sa plus tendre enfance, son véritable héros.

En plus de cette passion, Joan Sfarr a également un sérieux flair et a dégoté l’acteur idéal pour incarner Serge Gainsbourg au grand écran. C’est au théâtre qu’il a croisé le chemin d’Eric Elmosnino, un comédien bourré de talent. Elmosnino qui m’a avoué avoir du tout apprendre de Gainsbourg avant de l’incarner dans le film, un atout – selon lui  -puisque s’il avait été fan au préalable, il n’aurait probablement jamais osé accepté ce rôle.

Outre un très bon casting (Laetitia Casta est étonnamment brillante dans le rôle de Brigitte Bardot), « Serge Gainsbourg : vie héroïque » est aussi esthétiquement une très grande réussite. Sfarr, dessinateur, a une idée très précise de ce qu’il souhaite et le résultat est bluffant. Même si comme le répète souvent Joann Sfarr, le film se base sur certains célèbres « mensonges de Gainsbourg« , le soucis du détail pour quelques scènes est parfois ‘extrême’ (le réalisateur m’a notamment certifié que des répliques des partitions originales de certains titres ont été délicatement déposées sur les meubles pour certaines scènes, détails que l’on peut à peine distinguer à l’écran).

Et puis, quand on voit le film, on ne peut s’empêcher de remarquer que beaucoup plus de bobine est consacré à Gainsbourg qu’à Gainsbarre. Ainsi le réalisateur ne s’étale pas trop sur les années 80 (la période après reggae – « You’re Under Arrest », « Lemon Incest » etc), une volonté de ce dernier de montrer l’autre visage – plus sensible – de Serge Gainsbourg pour ceux qui ne connaissent que celui qui a brûlé un billet de banque en direct ou qui a insulté Whitney Houston sur le plateau de Michel Drucker. Gainsbourg, c’est bien plus que ça et le film le montre brillamment…

Tout ceci pour vous dire que nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement sur Classic 21 dans une dizaine de jours dans l’excellente émission Lunch Around The Clock de l’ami Laforge, séquence spéciale dans laquelle vous pourrez entendre des extraits de ces 3 interviews exclusives (Joann Sfarr, Eric Elmosnino et Gilles Verlant – qui était consultant pour le film).

Bref, n’hésitez pas à vous ruer dans la salle du cinéma la plus proche pour voir ce film qui plaira aussi bien aux fans de Gainsbourg qu’à ceux qui souhaitent le découvrir…

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Gainsbourg (Vie Héroïque) – Bande-Annonce HD [VF]

Serge Gainsbourg: vie héroïque sort en salle le mercredi 27 janvier

Joan Sfarr a déjà une sérieuse réputation dans le monde de la bande dessinée en France, son oeuvre la plus célèbre, le « Chat du rabbin », devrait être également portée à l’écran prochainement.

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Flashback – Ardisson: les meilleures interviews

On peut ne pas aimer Thierry Ardisson pour son côté Golden Boy ‘cooké’ des années 80 mais il faut reconnaître que quand il s’agit de parler de culture rock, c’est un fin connaisseur. Voici ici une petite sélection de ses interviews  les plus intéressantes, les plus drôles et les plus chocs, extrait de l’excellent site d’archives de l’Institut National de l’Audiovisuel français (INA).

Interview de Serge Gainsbourg dans l'émission "Lunettes Noires pour Nuits Blanches" (1989)
Francis Lalanne se rebelle alors qu'il croit être hors antenne (sur le plateau de "Double Jeu" -1992)
Interview vérité d'Iggy Pop sur le plateau de "Lunettes Noires pour Nuits Blanches" (1990)
"Interview Nulle" d'Iggy Pop sur le plateau de "Tout le monde en parle" - un must (2001)
L'interview Anti-Hero de Bruce Willis sur le plateau de "Tout le monde en parle" en 2005
Le célèbre clash avec Mila Jovovich sur le plateau de "Tout le monde en parle" (2002)
Interview de Jimmy Page (Led Zeppelin) sur le plateau de "Tout le monde en parle" (2003) - 1ère partie
Interview de Jimmy Page (Led Zeppelin) sur le plateau de "Tout le monde en parle" (2003) - Deuxième partie

Retrouvez de nombreuses autres archives sur le site officiel de l’INA

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Iggy Pop à Paris (conférence de l'album "Préliminaires")

J’ai eu la chance d’assister jeudi dernier (26 mars) à la conférence de presse d’Iggy Pop qui se déroulait à Paris dans un hôtel prestigieux situé non loin du Louvre. Alors que la conférence n’avait pas encore commencé et que j’attendais, avec les autres journalistes présents, l’arrivée de la star du jour, quelle ne fut pas ma surprise de sentir une main tapoter mon épaule et d’entendre l’accent américain très reconnaissable de l’Iguane me dire « Hey man, hi, how are you? ». Je me retourne et effectivement c’était bien lui, Iggy Pop en personne, qui arrivait, très cool, dans la salle de conférence de l’hôtel. Sympa pour une première impression (oui, je dois l’avouer, je suis un peu fan…)

C’est mon collègue Gilles Verlant (de l’émission 80’s sur Classic 21) qui animait la présentation de ce nouvel album. Alors, me direz-vous, de quoi est consitué ce disque « Préliminaires »?

Pour résumer les choses, « Préliminaires » n’est pas un album rock d’Iggy Pop, on est ici très loin des sonorités survoltées des Stooges ou du dernier album en date en solo (« Skull Ring »). C’est le jazz et la chanson française qui ont influencé Iggy sur ce nouveau LP.

 

une des photos d'Iggy Pop que j'avais prise lors du TW Classic 2008
une des photos d'Iggy Pop que j'avais prises lors du TW Classic 2008

 

Le point de départ de cette nouvelle aventure, que l’on peut considérer d’une certaine façon comme un « concept-album » (oui, oui, Iggy l’a presque avoué! Pas mal pour un type que l’on considère parfois comme l’un des parrains du punk), c’est le bouquin de Houellebecq « La possibilité d’une île ». Iggy est tombé littéralement amoureux de ce livre et s’est lancé, tout seul, dans la réalisation de nouvelles chansons basées de près ou de loin sur cette histoire.

Oui, tout seul comme un grand, simplement ‘armé’ de sa guitare acoustique. Puis, le projet a évolué tranquillement. A une moment, il a été question d’habiller ces morceaux et pour ce faire, il a eu besoin de musiciens. Mais l’Iguane n’avait pas trop envie de se rendre en studio, de rencontrer des musiciens et donc … il ne l’a pas fait! Des musiciens ont enregistré leurs parties musicales dans leur coin et le tout a été envoyé, mixé et rajouté aux enregistrements initiaux. Pour la production de la galette, Iggy a recontacté son ami et ancien bassiste (des 90’s) Hal Cragin.

Alors, après écoute, ça ressemble à quoi? Et bien, et il ne l’a pas caché, l’atmosphère est assez semblable à celle d' »Avenue B », l’album le plus introspectif et le plus personnel de la carrière du chanteur. C’est donc Iggy le crooner que l’on retrouve ici, l’Iggy « destroy » a semble-t-il pris quelques jours de congés. Cependant, ça reste un disque d’Iggy Pop et non pas de James Osterberg (il nous l’a précisé).

Perso, l’Iggy crooner me plait autant que l’Iggy « Raw Power », donc c’est du très bon cru.

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Iggy & Me après la conférence à Paris

 

Dernière chose, on y retrouve une reprise des « Feuilles Mortes », classique de la chanson française qui avait été  interprété à l’époque par Yves Montand. Iggy se la joue francophile, et ça fonctionne! Il nous a avoué être un grand amateur de chansons françaises. A la maison, loin de la scène, l’Iguane se délecte en écoutant Brel, Gainsbourg, Ferré et même Piaf (mais bon, pas tous les jours, comme il l’a précisé non sans humour).

« Préliminaires » sortira le 18 mai prochain.

Ecoutez Iggy nous parler de ce nouvel album (chez lui, tranquilou, à la maison):

 
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=s8YqPehV–A&hl=en&fs=1]

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