Depuis quelques semaines je vous propose un nouveau site consacré à mon autre passion: l’histoire de jeux vidéo.
Venez découvrir de nouveaux articles consacrés notamment au 40 ans de Donkey Kong, au 20e anniversaire de la Game Boy Advance ou encore les 30 ans de Street Fighter 2.
Nous célébrons aujourd’hui les 40 ans de la disparition de Bob Marley.
Dans ce cadre, j’avais envie de vous partager un petit extrait de l’interview d’Al Anderson que j’avais réalisé début 2010 au Botanique de Bruxelles
The Original Wailers était alors en concert et mon pote Eric Laforge, grand fan de reggae et de Bob Marley, m’avait convaincu d’aller voir le concert.
C’était un excellent moment, il y avait une très bonne « vibe » à l’Orangerie en cette soirée du 17 février 2010. Sur son blog, en rentrant du concert, Eric avait écrit ceci :
« Avant le concert, il y a eu l’interview de Al Anderson, guitariste légendaire. Ça ne vous dit peut être rien, mais il a joué avec Peter Tosh, Bob Marley, Ben Harper et également avec le groupe de Jim Cappaldi et Steve Winwood, Traffic.
C’est impressionnant d’être face à ce mec d’une gentillesse incroyable et qui est un mythe. Il est à l’origine d’un des solos de guitares les plus mélodieux de toute la musique, celui de No woman no cry, la version live »
On avait alors eu l’occasion non seulement de passer une excellente soirée en compagnie de ces musiciens extraordinaires qui ont accompagné Bob Marley à la grande époque, ainsi que de discuter avec eux.
Eric prenait les photos et j’avais eu l’occasion d’interroger notamment l’excellent guitariste Al Anderson sur ses relations « particulières » avec Bob Marley.
Voici sa réponse:
Et voici une vidéo de cette belle soirée retrouvée par hasard sur YouTube.
Clap de fin pour la saison des Samedis du Rock : rejoignez-nous samedi à 10h pour la dernière présentation musicale, c’est gratuit!
Au programme, un focus sur le rock féministe du mouvement Riott Grrrl mais aussi sur le mouvement grunge à travers l’exemple de Nirvana, Soundgarden ou encore Pearl Jam. Ce n’est pas tout, seront aussi évoqués Rage Against The Machine ainsi que quelques artistes majeurs du nu-metal tels que Korn, Limp Bizkit ou Rammstein.
Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de discuter avec Mick Fleetwood, le batteur de Fleetwood Mac.
Un sacré musicien qui a traversé les décennies avec brio, se réinventant notamment dans la moitié des 70’s, en transformant son groupe de blues-rock britannique en formation de pop/rock US beaucoup plus « mainstream ».
Quand on pense à Mick Fleewood, on pense notamment aux débuts de Fleetwood Mac, période Peter Green avec notamment ce classique « Oh Well! ».
Et puis, l’un des autres grands moments de la carrière de Fleetwood Mac, c’est l’album « Rumors » en 1977 avec un line-up très différent du groupe dans lequel on retrouve alors notamment le couple américain Stevie Nicks/Lindsay Buckingham.
Dans la longue discussion que nous avions partagé à l’époque, je lui avais demandé de me parler de ses influences et des musiciens qu’il admire le plus.
Voici ce qu’il me disait à propos de Charlies Watts des Rolling Stones.
J’ai eu le plaisir de collaborer à la réalisation de l’excellente séquence de Cécile Poss sur La Première concernant la réalisation de ce grand classique du rock: « Under Pressure ».
Fruit de l’union du groupe Queen et de David Bowie enregistré au Mountain Studio de Montreux, sa réalisation est tout à fait unique et surprenante.
Il y a 50 ans sortait un album majeur de l’histoire du rock: « Aqualung » du groupe britannique Jethro Tull. On retrouve sur ce classique des titres comme la plage titulaire mais aussi « Locomotive’s Breath », « My God » ou encore « Cross-Eyed Mary. A cette occasion je vous propose un article au format « long » consacré à sa création sur le site de Classic21.
Lui, c’est Clem Cattini, son nom ne veut dit peut-être rien mais c’est certain que vous l’avez déjà entendu … Il a joué sur des milliers de titres et des centaines d’albums… Certains sont devenus des tubes, comme notamment celui de son groupe, The Tornados, avec le fameux instrumental « Telstar » ou encore le classique « Shakin All Over » de Johnny Kid & The Pirates.
Après avoir travaillé avec son père au restaurant (comme on a tous les deux des origines italienne, il m’a dit dans la discussion, « tu vois? ») il est devenu l’un des batteurs les plus demandés des enregistrements britanniques… et français!
Par exemple, quand on parle de la France, c’est lui qu’on entend sur « Comic Strip » de Gainsbourg, des classiques de Polnareff, de Johnny ….
Son parcours ensuite est juste hallucinant, il est à Londres, au bon moment et il voit défiler de nouveaux musiciens, alors pas encore connu tels que Joe Cocker, Marc Bolan …
Il enregistre des démos à Danemark Street pour se faire un peu d’argent et puis se fait engager, avec son ami John Paul Jones, pour jouer en compagnie des plus grands : Jeff Beck, les Kinks, Lou Reed, Donovan, Jethro Tull, Paul McCartney…
A leurs débuts, ses amis, les membres des Shadows, alors pas encore célèbres, venaient se rassasier en mangeant à la table de sa mama … Amusant, non?
Sa vie est juste incroyable et aujourd’hui, à l’âge de 83 ans, il m’annonce qu’il a pris sa pension… il y a 18 mois de cela. Terminé donc la batterie, mais reste les souvenirs, les nombreux souvenirs.
Ah oui, j’oubliais, il était dans la liste de Jimmy Page des batteurs envisagés pour ses « nouveaux Yardbirds », Led Zeppelin quoi… Et il a même croisé le chemin de David Bowie avec une histoire assez amusante…
J’ai eu la chance de lui parler ce soir pendant une petite heure pour mon projet de livre « Side by Side » et, si ça vous, dit, je pourrais vous proposer un « Q&A », un « live chat » en direct avec lui un de ces jours, je lui en ai parlé et il est partant. Il est aussi l’auteur d’un livre sur cette vie si particulière… J’espère qu’il sortira bientôt en français…
Pour la rencontre en ligne avec lui, ça vous dirait?