Blur, Wembley le samedi 8 juillet 2023

Et donc ce ce concernant de Blur à Wembley ?

En 3 mots: Puissant, émouvant et féerique !

Déjà pour ma part, c’était la première fois que je vivais Wembley en mode stade ouvert (j’avais vu un excellent concert des Foo Figters en mode « fermé” là-bas il y a 10/15 ans), comme les mythiques Live Aid et surtout le Freddie Mercury Tribute de 1992 qui a marqué profondément mon passage de l’enfance au début de l’adolescent. Me rendre donc sur place était déjà en soi quelque chose de particulier, unique, ce genre d’objectif de vie qui fait partie d’une liste de 20 choses à faire absolument dans une vie. Checked !

De plus, a ma plus grande surprise, Damon Albarn, en discutant avec le public de l’impact que ce concert avait sur lui a justement cité Freddie Mercury et à quel point Wembley est lié à ce grand artiste qui a été généreusement ovationné par le public.

Blur a démontré hier soir, comme s’il fallait encore le prouver pour ses détracteurs, qu’il n’est pas « un autre de ces groupes de Britpop » mais bien une machine sérieusement huilée qui vous balance 2h15 de puissance, de rock, qui à part la grande qualité des mélodies accrocheuses signées Albarn, n’est pas si « Pop » que ça ! Blur ça décoiffe et ça doit se vivre en live!

Émouvant parce que le personnage de Damon Albarn reste unique, il n’est pas le cliché d’une rock star, il est lui-même tantôt farceur, tantôt dandy, tantôt Monsieur tout le monde en Street wear, tantôt sale gosse ou petit enfant à qui on donnerait le Bon Dieu sans concession. Que vous voyez Albarn sur scène en solo accompagné par son piano, avec Gorillaz, The Good The Bad & The Queen ou un autre de ses nombreux projets, vous ne pouvez être qu’impressionné par ce musicien, ce chanteur, ce talent à multiples facettes qui touche toujours droit là où il faut, au plus profond de votre âme.

Féerique parce que visuellement, Blur avait mis les petits plats dans les grands pour le visuel de ce concert apogée de cette « mini tournée » de reformation. Les couleurs, les effets, rien n’était dans la démesure ou la saturation mais c’était juste beau, juste et cohérent face à l’univers du groupe qui célébrera bientôt ses 35 ans de carrière.

Londres reste Londres, ville natale de la formation et nous avons eu droit à quelques surprises supplémentaires qui n’étaient pas au programme des précédentes prestations de cette tournée. Notamment le magnifique et touchant Under The Westway que le groupe avait signé en 2012 dans le cadre des célébrations des Jeux Olympiques de Londres et qui est une magnifique déclaration d’amour à la capitale britannique. Lot 105, plus joué depuis 1994, faisait partie des surprises comme la présence de l’excellent Phil Daniels, « Monsieur Parklife » présent uniquement sur les quelques dates clefs.

Bref un moment incroyable que 90 000 personnes ont partagé et risquent problème de ne jamais oublier…

(Vous pouvez retrouver la set list du concert et des informations complémentaires dans le Journal du Rock de Classic 21 ici https://www.rtbf.be/article/blur-en-concert-a-wembley-des-hits-mais-pas-seulement-11225540)

 

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