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Sans Bill Ward, Black Sabbath n’aurait pas été Black Sabbath

Vous avez peut-être vu passer cette grande fête donnée en hommage à la légende Black Sabbath : un ultime salut au public, à la maison, à Birmingham… là où tout avait commencé, à la fin des années 60.


J’adore Ozzy, Tony et Geezer, évidemment. Mais ce post, j’aimerais le dédier à celui qu’on a ENFIN revu derrière les fûts : le formidable Bill Ward🥁

Un musicien que j’ai toujours admiré. À 16 ans, c’est même lui qui m’a donné envie de jouer un peu de batterie.
Oui, comme tout le monde, je vénérais Bonham et Moon… mais Bill, c’était autre chose. Quelque chose de plus étrange, plus libre, plus organique.

Issu de la même scène de Birmingham que John Bonham ou Bev Bevan (Electric Light Orchestra), il a façonné un style inventif, métissé, profondément expressif.
Un jeu qui a influencé une armée de batteurs hard rock et métal à travers les décennies… et qui continue de faire école.

Bill Ward, c’est aussi un homme resté proche de la scène qu’il a contribué à créer. Il a toujours soutenu les jeunes musiciens, partagé ses conseils, animé des émissions de radio dédiées au métal d’hier et d’aujourd’hui. Un mentor discret mais précieux.

Voici 5 raisons pour lesquelles il reste une légende trop souvent sous-estimée 👇

1️⃣ Parce que sans lui, Black Sabbath n’aurait pas eu ce groove si singulier.
Oubliez la lourdeur brute : Bill savait swinguer l’enfer. Son jeu, c’est du jazz qui aurait viré démoniaque… et c’est fabuleux.

2️⃣ Parce qu’il jouait comme s’il était possédé.
Chaque break, chaque roulement est une montée en tension. Il ne jouait pas avec la musique, il l’habitait.
Et parfois torse nu, tremblant de sueur, comme lors de cette dernière réunion : un clin d’œil vibrant à ses débuts.

3️⃣ Parce qu’il a influencé des générations… sans forcément être cité.
Lars Ulrich, Dave Grohl, Joey Jordison, Igor Cavalera, John Dolmayan, Jimmy Chamberlin… tous lui doivent quelque chose. Même s’ils ne le crient pas toujours sur les toits.

4️⃣ Parce qu’il pouvait passer de la furie pure à une délicatesse inattendue.
Écoutez “Rat Salad” ou “War Pigs” : c’est un chaos savamment orchestré. Une forme de poésie rythmique.

5️⃣ Parce qu’il est resté l’un des membres les plus humains du Sabbath.
Pas de frime, pas de solos interminables. Juste un cœur, une âme, et deux baguettes prêtes à déclencher l’apocalypse.
Et n’oubliez pas : c’est lui qui chante It’s Alright (1976), un morceau doux et inattendu. Un instant de paix dans un monde de bruit.

Merci Bill Ward!

Et puis c’est une bonne occasion de réécouter le Podcast, que j’ai proposé avec Fanny Gillard pour Classic 21, consacré à l’album Paranoid de Black Sabbath

https://smartlinks.audiomeans.fr/l/la-collection-classic-21-a0c2a21de8a2

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