Le concert: (studio Classic 21 le 14 septembre 2011)
Le studio de Mons devient le Marquee Club l’espace d’une soirée…
Hier, dans le studio « live » de Classic 21, on aurait juré être au Marquee Club de Londres, légendaire club dans lequel les Yardbirds, Jimi Hendrix, les Who ou encore les Moody Blues ont fait leur débuts. C’est le guitariste français Paul Personne et son band « A l’ouest » qui ont insufflé cette ambiance 70’s à souhait dans la salle. Pendant l’interview qui a précédé le concert, Paul Personne nous a confié qu’il s’était mis à la guitare après avoir eu la révélation en écoutant l’album « Bluesbreakers with Eric Clapton », l’un des disques majeurs du british blues boom. Et Personne nous a prouvé qu’après plus de 40 ans de scène, il était resté fidèle à ses premiers amours. Quelques mots aussi sur ses musiciens : les frères Bellanger (Nicolas à la basse et Anthony à la guitare) et le batteur Brice Allanic. Ces jeunes ‘musicos’ nous évoquent tantôt Creedence Clearwater Revival – pour l’aspect rouleau compresseur de la section rythmique – et tantôt Derek & The Dominos – les brillants duels de guitares entre Paul Personne et Anthony Bellanger nous rappellent le duo Eric Clapton/Duane Allman. Bref, vous l’aurez compris, le concert de Paul Personne hier était « the place to be » pour tous les amateurs de bonne musique et de rock « roots »…
L’interview:
J’ai eu la chance d’interviewer Paul Personne un peu avant le concert. Interviewer Paul Personne, c’est le pied! C’est tout ce que l’on peut attendre d’une bonne interview: des anecdotes intéressantes, un artiste bourré de talent mais qui garde les pieds sur terre, un type qui reste humble alors qu’il pourrait se permettre de se la jouer…
Parfois, en interview, il y a une véritable complicité qui s’établit entre l’artiste et le journaliste, ce n’est pas systématique mais quand ça se produit, c’est agréable de se retrouver sur la même longueur d’onde. Ca a été le cas hier… En même temps, comment ne pas adhérer au discours d’un musicien intègre qui privilégie l’émotion et l’instant au ‘bidouillage’ du studio…? Pour lui ce qui compte, c’est une production « réelle », « véritable », le virtuel n’a pas beaucoup de place. De plus, quel plaisir de le voir arborer un énorme sourire d’ado quand il évoque Jimi Hendrix, Eric Clapton ou encore les Rolling Stones. Vous pourrez retrouver des extraits de son interview prochainement sur Classic 21. So, stay tuned…