Archives par mot-clé : Tony Visconti

Tony Visconti et Woody Woodmansey – Holy Holy – live à Londres mai 2025

Flashback. Été 1970. Beckenham, sud-est de Londres.

🏡 Au 42 Southend Road, dans le quartier verdoyant de Beckenham, se dressait Haddon Hall, une imposante villa victorienne au charme décadent. C’est ici que David Bowie s’installe avec sa compagne Angie, le producteur Tony Visconti et le batteur Woody Woodmansey. À environ 16 km du centre de Londres, cette demeure devient le berceau de l’ère glam.

Un foyer de création libre, désordonné, électrique.
C’est là que naît l’ossature de The Man Who Sold the World, et qu’émergent les premiers échos du son Ziggy.

🎙️ Plus de 50 ans plus tard, les deux compagnons de cette époque mythique ravivent la flamme sur scène avec le groupe Woody Woodmansey’s Holy Holy.

📍O2 Shepherds Bush Empire, Londres.
Une salle intime, vibrante, idéale pour accueillir ce concert-hommage d’exception.

🎤 Sur scène, aux côtés de Visconti (basse) et Woodmansey (batterie), une formation de haut vol :

– Glenn Martyn Gregory Ware (Heaven 17) au chant, charismatique et habité
– James Stevenson (Generation X, The Alarm…) et Paul Cuddeford aux guitares
– Janette Mason aux claviers
– Rachel Meadows aux chœurs
– et la multi-instrumentiste Jessica Lee Morgan (fille de Tony Visconti et de Mary Hopkin, inoubliable interprète de Those Were the Days) à la guitare acoustique, aux chœurs et au saxophone 🎷🎶

🎼 La setlist rendait justice à toutes les époques :

– Les classiques de Haddon Hall (The Width of a Circle, The Man Who Sold the World)
– Les sommets glam de Ziggy Stardust
– Mais aussi des moments inattendus et puissants, comme Heroes ou une version poignante de Where Are We Now?

🎸 Visconti, concentré et discret, tout comme Woodmansey, ont laissé toute la place à la musique.
Aucun ego, seulement un immense respect pour l’œuvre, et une vraie complicité entre musiciens.

✨ On a pu ressentir l’émotion sincère de chacun. Un hommage vibrant à l’un des plus grands artistes britanniques du XXe (et XXIe) siècle.
Et déjà, je me réjouis de revenir ici, à Londres, en septembre, pour l’ouverture du David Bowie Centre au Victoria & Albert Museum

Partager

Toy: le jouet de Bowie s'égare sur le net …

En 2000, David Bowie est en studio avec son ami, le célèbre producteur Tony Visconti, pour enregistrer l’album « Toy », un album sur lequel l’artiste avait notamment revisité quelques un des ses titres méconnus des années 60. Virgin refusera de le sortir à l’époque… Voici que l’album vient de se retrouver « par hasard » sur internet …

Bowie en pleine réflexion: "que faire maintenant, sortir l'album officiellement?"

La nouvelle a fait le tour du net, on ignore toujours commebt l’album s’est retrouvé sur la toile. Ce n’est ni Bowie, ni quelqu’un de son label ou de son entourage qui a publié l’album en ligne. Il est vrai que Bowie avait pour projet de le sortir dans le futur sous son propre label, mais, apparemment, il ne s’agit pas d’un coup de pub déguisé ou de quelque chose du genre. Bref, c’est le mystère total! Cependant, cet « événement » va peut être pousser Bowie à sortir officiellement cet album, qui, de plus, semble être de très bonne qualité. Affaire à suivre …

Partager

Thin Lizzy "Johnny the Fox" (1976) "Live & Dangerous" (1978) remasters à l'écoute …

Universal vient de rééditer dans sa célèbre collection « Deluxe Edition » deux excellents albums de Thin Lizzy, l’album concept « Johnny The Fox » (1976) et l’inoubliable « Live and Dangerous » (1978). Petit aperçu …

Johnny the Fox (1976)

Digne successeur de « Jailbreak », « Johnny The Fox » est un album concept signé par Phil Lynott. L’album présente toujours ce que l’on peut considérer comme LE meilleur line-up de Thin Lizzy (Scott Gorham et Brian Robertson aux guitares et Brian Downey à la batterie). Le travail effectué sur le son sur cette version deluxe est remarquable et la différence est vraiment notable par rapport à la précédente version CD qui proposait un son plutôt brouillon. A souligner également ici sur le second CD quelques BBC Sessions 76 particulièrement réussies (« Don’t Believe a Word », « Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed », « Fools Gold » et « Johnny ») ainsi que des remixes intéressants des titres « Don’t Believe a Word » et « Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed » supervisé par Scott Gorham, Brian Downey ainsi que Joe Elliott, le leader de Def Leppard.

Live and Dangerous (1978)

Un live que l’on ne présente plus. Indubitablement à classer dans le TOP 10 des meilleurs enregistrements publics de l’histoire du rock. On le sait, les musiciens et le producteur Tony Visconti (Bowie, T.Rex…) ont quelque peu ‘triché’ en réenregistrant en studio quelques petites sections qui n’avaient pas été bien capturées en live. Mais on s’en fiche, le résultat est excellent et on prend énormément de plaisir à réécouter ce double album rempli de titres plus explosifs les uns que les autres (« Boys Are Back in Town », « Rosalie/Cowgirl’s Song », « Still In Love With You », « Are You Ready » …). A noter ici au rayon des bonus, quelques inédits tels que les versions live de « Bad Reputation » et de « Opium Trail » ainsi que comme troisième disque, un excellent DVD nous proposant de très bonnes images vidéos enregistrées lors de la même tournée que l’audio.

Partager