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Review: Foo Fighters: "Wasting Light"
Ca y est, le digne successeur de « Echoes, Silence, Patience & Grace » est dans les bacs. « Wasting Light » est le 7ème album des Foo Fighters. 7: chiffre magique, album magique…?
En s’associant avec Butch Vig pour la production de ce nouvel album, Dave Grohl a décidé de retrouver ses racines et l’année 1991 qui l’avait vu enregistrer le mythique album Nevermind au sein de Nirvana aux côtés du producteur ainsi que de Kurt Cobain et de Krist Novoselic (ce dernier fait d’ailleurs une petite apparition sur l’album sur le titre « I Should Have Known », peut être une référence à Kurt?).
Retour en arrière donc mais pas question ici de lourde nostalgie impropre. Rassurez-vous, Dave Grohl et ses amis des Foo Fighters ne sont pas tombés dans le piège facile du « revival 90’s », il s’agit bel et bien d’un nouvel album « moderne » des Foo Fighters. Cependant, pour lui donner un aspect plus « authentique », les Foo Fighters se sont payés le luxe de l’enregistrer entièrement en analogique, avec de bonnes vieilles bandes.
Si le travail sur bande demande une toute autre discipline de travail, le groupe a décidé d’enregistrer cet album dans des conditions optimales et sans stress. Pour ce faire, les musiciens se sont donnés rendez-vous dans un… garage, le garage de la famille Grohl, annexe de sa très belles propriété situé dans le district d’Encino à Los Angeles.
Ainsi entre les prises, les 5 musiciens du groupes (ils sont 5 depuis le retour officiel de Pat Smear au sein des Foo Fighters) prennent un peu de bon temps tous en famille dans la piscine de Dave Grohl.
C’est vrai qu’on nage ici en plein rêve/cliché américain mais, malgré cela, l’ensemble sonne sincère et l’album est une véritable réussite artistique et, quand on observe la place de celui-ci dans le top albums d’iTunes, on peut s’attendre a une réussite commerciale.
Quelque chose me dit que les Foo Fighters seront la tête d’affiche d’un des grands festivals belges cet été. Ayant eu la grande chance de les voir présenter l’album en avant-première a Londres en février, je ne peux que vous conseiller vivement de ne pas louper ce rendez-vous qui sera, sans aucun doute, un des événements rock de l’année…
Note: 8,5/10
Titres forts/highlights: Bridge Burning, Rope, White Limo, Arlandria, These Days, I Should Have Known
Ils l'ont dit: Jerry Lee Lewis se souvient de John Lennon…
Quand le Killer se souvient de John…
Jerry Lee Lewis: « C’était en 1973 ou 1974 et on avait donné quelques concerts au Roxy à Los Angeles. John Lennon et quelques types étaient assis sur le balcon, juste en face de nous, et je ne sais pas ce qu’ils fumaient, mais mon saxophoniste essayait de se rapprocher d’eux pour sniffer un peu de leur mixture. Le truc suivant donc je me souviens, c’est que John s’est retrouvé en face de moi, à genoux, et a embrassé mes bottes. Quand il s’est relevé, il m’a dit ‘Merci, Killer, merci de m’avoir appris ce qu’est le rock’n’roll’. Mon fils, Junior, était avec moi et m’a donné un petit coup de coude. Quand John est parti, Junior m’a dit ‘Papa, tu sais qui c’était?’. J’ai rigolé et je lui répondu: ‘oui, fils, je sais qui c’était… »
Cat Stevens "Tea for the Tillerman"
En 1970, à peine 7 mois après avoir sorti son grand album come-back « Mona Bone Jakon » (sur lequel on retrouvait « Lady d’Arbanville »), Cat Stevens sortait probablement le chef d’oeuvre de sa carrière, l’album « Tea for the Tillerman ».
Ce disque, à l’ambiance « folk feutrée » dont seul Cat Stevens avait le secret, était rempli de petites merveilles comme « Wild Word », « Sad Lisa », « Father and Son » ou encore « Where Do The Children Play ».
Universal a eu la bonne idée de rééditer cet album dans sa collection « Deluxe Edition », sur celle-ci on retrouve un second disque très intéressant qui nous dévoile notamment la version démo de « Wild World » ainsi que quelques extraits ‘live’ (enregistrés au Troubadour en 70, au japon en 76, à Los Angeles en 71…).
Bref du tout bon pour une réédition véritablement complète qui rend un bel hommage à ce disque qui mérite d’être découvert (pour les plus jeunes) ou redécouvert (pour ceux qui l’avaient acheté à l’époque). Cerise sur le gâteau, nous vous proposerons prochainement sur Classic 21 un making-of consacré à l’histoire de cet album (dans le courant du mois de mai).
Tracklist:
CD1
- « Where Do the Children Play? » – 3:52
- « Hard Headed Woman » – 3:47
- « Wild World » – 3:20
- « Sad Lisa » – 3:45
- « Miles from Nowhere » – 3:37
- « But I Might Die Tonight » – 1:53
- « Longer Boats » – 3:12
- « Into White » – 3:24
- « On the Road to Find Out » – 5:08
- « Father and Son » – 3:41
- « Tea for the Tillerman » – 1:01
CD2
- « Wild World [Demo Version] » – 3:14
- « Longer Boats [Live At The Troubadour] » – 2:51
- « Into White [Live At The Troubadour] » – 3:37
- « Miles From Nowhere [Demo Version] » – 3:14
- « Hard Headed Woman [Live In Japan] » – 3:57
- « Where Do The Children Play? Majikat Earth Tour 1976 – 3:20
- « Sad Lisa [Majikat Earth Tour 1976] » – 3:13
- « On The Road To Find Out » Live At KCET-TV – 4:57
- « Father And Son » Yusuf’s Café Sessions – 4:25
- « Wild World » Yusuf’s Café Sessions – 3:03
- « Tea For The Tillerman » Live At The BBC – 0:50