Archives de catégorie : Coups de coeur

Mix introduction au Post-Rock disponible sur MixCloud

Depuis quelques temps, je me penche sur un style musical assez intéressant, le « post-rock ». Pour celles et ceux qui aiment les longues plages atmosphériques planantes et apprécient une musique rock essentiellement instrumentale et aventureuse, n’hésitez pas à vous renseigner sur le sujet. Je viens de publier sur MixCloud une playlist de 45 minutes qui est une introduction au « post-rock ». Qu’en pensez-vous? (Vous pouvez cliquer sur le lien ou sur la photo pour écouter ce mix)

POST ROCK JOURNEY VOLUME 1: POST-DREAM

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https://www.mixcloud.com/laurent-rieppi-profil-complet/post-rock-journey-volume-1-post-dream/

(Merci à Pascal Bernaerts pour la photo de la « couverture » de la compilation en ligne)

 

 

 

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Et mon morceau de Noël sera …. "It's Gonna Be Me" de David Bowie

Hello,

Juste envie de partager un petit moment de bonheur musical avec vous.

Tout à l’heure, en faisant mes courses de Noël, je réécoutais l’album « Young Americans » de David Bowie, un des mes favoris de sa discographie.

David Bowie en 1975 à l'époque de la sortie de "Young Americans" (ici en compagnie d'Ava Cherry)
David Bowie en 1975 à l’époque de la sortie de « Young Americans » (ici en compagnie d’Ava Cherry)

Je suis retombé sur « It’s Gonna Be Me », un titre que j’avais un peu oublié et qui n’était pas sorti sur la version originale de l’album en 1975 mais bien en bonus track de la réédition 1991 et 2007. J’avoue ne pas être un fanatique des « bonus tracks », il faut avouer qu’on est très souvent déçu par ces « chutes de studio ». Mais ici, c’est tout le contraire, et on se demande même pourquoi Bowie n’a pas intégré cette merveille sur la première version de « Young Americans ».

Quoiqu’il en soit, je vous invite à réécouter ce titre et je trouve qu’il correspond très bien à l’atmosphère festive de cette fin d’année.

Keep on Rockin et joyeux Noël à toutes et à tous,

Laurent

 

 

 

 

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Coup de coeur: Kadavar, power trio made in Berlin

Imaginez un subtil mélange des expérimentations musicales de Cream, Black Sabbath, Hawkwind, le tout avec un zeste de modernité, une efficacité et une puissance qui pourraient évoquer Queen of The Stone Age à ses débuts ou encore Them Crooked Vultures. Vous êtes intrigué? Moi aussi… découvrons Kadavar!

Kadavar

J’ai découvert ce groupe originaire de Berlin un peu par hasard, grâce aux conseils avisés de Jacques de Pierpont – le légendaire « Ponpon » –  également mon collègue à Classic 21.

Kadavar, à la différence d’autres très bons groupes de « stoner » qui ont tendance à émerger d’un peu partout à l’heure actuelle, a un son encore plus « roots » que ses collègues. En effet, sur certains titres, on pourrait jurer que Tony Iommi et Geezer Butler de Black Sabbath jouent sur l’album…

Cependant, Kadavar ne se limite pas pour autant à un vulgaire « copié/collé » qui n’aurait pas beaucoup d’intérêt. On retrouve donc une partie du son de Sabbath, des envolées psychédéliques à la Cream et Hawkwind mais surtout – et c’est ce qui fait d’eux un groupe original –  un univers bien propre dans lequel peu de place est laissée au chant. En effet, le groupe préfère nous emmener dans un voyage metal et psychédélique de très grand niveau.

Kadavar a déjà sorti deux albums: « Kadavar » en 2012 et « Abra Kadavar » en 2013.

Quelques extraits choisis:

Les deux albums complets sur Spotify

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Made in Omaha

Quand on pense à Nebraska, quelques mots nous viennent en tête… Froid, Etats-Unis et peut-être aussi … Bruce Springsteen qui a nommé un album du nom de cet Etat plutôt méconnu… Mais saviez-vous qu’on y trouve une scène musicale des plus intéressantes?

Omaha est le nom de la plus grande ville de l’Etat du Nebraska. Connue également en tant que « Porte d’entrée de l’Ouest » (Gateway to the West en VO) ou encore comme ville natale du regretté folker américain Elliott Smith, Omaha est une ville très musicale. L’« Omaha Sound » se décline sous forme de jazz, funk, blues mais aussi et surtout sous forme de rock indépendant. L’emblème de cette génération de musiciens rock est le label « Saddle Creek Records« , maison-mère de nombreux groupes et artistes qui valent le détour.

saddlecreek

L’un d’entre eux est Tim Kasher dont j’ai découvert la musique tout à fait par hasard en écoutant une radio du réseau américain indépendant « Soma FM »(basé à San Francisco).

Tim Kasher sort des albums sous son propre nom mais également via plusieurs formations dont il fait partie (Cursive, The Good Life, Commander Venus…). Sur Soma, j’ai écouté le titre « Album of the Year » de son groupe The Good Life… Cela m’a directement plu, j’ai donc voulu en savoir plus et me suis procuré l’album « Album of the Year ».

albumoftheyear

Sorti en 2007, il s’agit d’un « concept-album » racontant une histoire d’amour/passion du début de l’aventure à la fin. On y retrouve la théâtralité d’un groupe comme Pulp ou Suede, la fragilité et la naïveté d’un Jonathan Richman, le tout sur un son folk rock typique de la ville d’Omaha.

Si l’expérience vous tente, vous retrouverez ci-dessous l’album complet sur Spotify ainsi qu’un extrait sur Youtube. Bonne écoute,

Laurent

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Bron/Broen: le top de la série scandinave

Et si on parlait série TV pour changer. « Bron /Broen », titres respectivement en danois et suédois que l’on peut traduire par « Le Pont », est une production scandinave qui a servi de modèle à deux remakes, l’un franco-britannique (« The Tunnel ») et l’autre américain  (« The Bridge »). Quelques mots sur une série qui vaut le détour…

Ola Kjelbye

Le concept de Bron/Broen est assez intéressant.  Un crime a lieu sur l’Oresundsbron, pont qui relie le Danemark et la Suède. L’enquête est réalisée conjointement par un couple d’enquêteurs. Ce tandem, incarné par l’actrice suédoise Sofia Helin et l’acteur danois Kim Bodnia, fonctionne très bien : l’alchimie entre les deux acteurs est un plus dans la qualité de la série. De plus, les langues suédoises et danoises se mélangent joyeusement, mettant en avant les différences culturelles entre les deux pays voisins.

L’ambiance, très sombre et pluvieuse, porte ce policier/thriller palpitant et extrêmement bien réalisé et nous permet de plonger dans l’univers scandinave dont on parle finalement très peu. Si vous êtes quelque peu lassé par les sempiternelles séries US qui ont malheureusement tendance à tourner en rond, tentez l’aventure scandinave…

A noter aussi que la série a connu un tel succès que le concept a été acheté ensuite par nos voisins anglais où l’action se situe non pas sur l’Oresundsbron mais bien dans le tunnel sous la Manche ainsi que par les américains où l’intrigue se joue à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique

En voici la bande annonce pour vous donner un aperçu

 

Ainsi que le générique signé par le groupe danois Choir of Young Belivers, excellent titre « Hollow Talk »

 

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Quelques jours à Munich…

Si vous lisez régulièrement ce blog et mon actu, vous connaissez tous certainement ma passion pour la ville de Berlin. Durant ce mois de juillet et avant de me rendre dans la capitale allemande pour la 7ème (?), 8ème (?) fois j’ai fait un détour vers la ville de Munich, capitale de la Bavière, connue internationalement aujourd’hui pour sa grande fête de la bière (Oktoberfest), pour la richesse culturelle de ses musées d’art et en tant que ville natale de Richard Strauss. Zoom sur la seconde ville la plus touristique d’Allemagne…

Si Munich est la troisième ville la plus peuplée d’Allemagne, derrière Berlin et Hambourg, elle donne un aspect directement de ville plus « petite » avec parfois un côté grand village. Les célèbres costumes traditionnels bavarois (masculins et féminins) sont encore très présents dans les vitrines des magasins et, en rue, il n’est pas rare de voir quelques personnes habillées à la bavaroise, notamment des enfants.

En l’espace d’à peine quelques jours, j’ai eu l’occasion de visiter quelques endroits clefs de la ville. En voici un bref aperçu:

  • L’Eglise Saint-Pierre de Munich : n’étant pas spécialement un grand amateur de visite d’Eglises, j’ai été intrigué par l’entrée de cet édifice au style très particulier. Arrivé à l’intérieur, on est saisi par l’aspect très « rococo » et donc chargé de l’ensemble qui n’est pas sans rappeler le style italien.
Buste de Sophie Scholl à l’Université de Munich (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
  • Le musée de la « Rose Blanche » (Weisse Rose) à l’Université de Munich. La « Rose Blanche » était un mouvement de résistance anti-nazisme actif entre 1942 et 1943 et composé de membres étudiants à l’Université de Munich. Sophie Scholl et son frère Hans sont les figures les plus connues de ce mouvement dont l’action la plus connue est d’avoir répandu des tracts anti-nazis dans le bâtiment de l’unif  en les jetant du haut des escaliers. Malheureusement, suite à cette action, les militants seront dénoncés et exécutés par le régime dictatorial. Aujourd’hui, un musée ainsi que différents éléments commémoratifs rendent hommages aux jeunes résistants.
Les tracts anti-nazi de le Rose Blanche reproduits sur le sol à l’entrée de l’Université de Munich (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)

  • Le« Muencher Stadtmuseum »musée de la ville de Munich, propose 4 musées de collection permanente: un consacré aux instruments de musique, un très intéressant et amusant musée de marionnettes doté d’une collection impressionnante, un musée portant le nom de « Typically Munich » nous retraçant l’histoire de la ville de sa fondation à aujourd’hui avant notamment le document écrit fondateur de la ville, une pièce particulièrement impressionnante et historique. Finalement, le 4e musée, le très complet « National Socialism in Munich », est consacré aux heures sombres de la ville et explique en détail comment la ville a sombré dans la dictature d’Hitler.
  • Rayon expo temporaire, le musée de la ville de Munich en proposait 5 lors de ma visite. J’ai eu l’occasion de découvrir celui consacré à la photographe Andrea Diefenbach et à son projet « Country Without Parent », expo très émouvante axée, entres autres, sur le sort des enfants moldaves contraints de vivre seuls après avoir été abandonnés par leurs parents. Vous pouvez voir quelques photos de l’expo sur le site de la photographe:http://www.andreadiefenbach.com/

  • L’autre expo temporaire que j’ai eu le plaisir de visiter était « A Matter of Taste », consacrée à la mode dans les années 70 à Munich. Principalement basé sur la mode féminine, l’expo évoquait également la grande époque des « discothèques », tant à la fin des années 70 que lors de la période disco. Pour rappel, c’est au studio Musicland de Munich qu’a été enregistré le plus que célèbre « Love To Love You Baby » de Donna Summer sous la houlette de Giorgio Moroder, titre considéré comme l’un des fondateurs du disco. Les fans de Queen qui liront cet article – et je suis certain que vous êtes nombreux et nombreuses – se souviendront aussi que de  nombreux titres de Queen furent enregistrés au Musicland de Munich sous la supervision du producteur Reinhold Mack.
Outre les vêtements de la mode des 70’s on pouvait retrouver aussi quelques objets culte de l’époque comme ce superbe flipper à l’image du groupe Kiss (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
  • Finalement, ma visite m’a également emmené au parc olympique construit en 1972 pour les besoins de Jeux Olympiques de Munich. Bien que marqué par la tragédie (une terrible prise d’otage et l’assassinat de onze athlètes israéliens par un groupe de terroristes palestiniens), cet endroit est aujourd’hui toujours très visité en partie grâce à la présence du stade olympique mais aussi l’Olympiaturm, tour radio et TV (les allemands raffolent des tours TV apparemment) offrant un panorama impressionnant à plus de 180 mètres de hauteur, avec vue imprenable sur la ville, ses alentours et les alpes, un restaurant mais aussi et surtout un petit musée: le  « Rock Museum » . Celui-ci propose quelques objets de collection plutôt sympas, dont voici une petite sélection en photos:
Un piano « flashy » ayant appartenu à Elton John sur lequel il a joué notamment pour une prestation dans la ville de Cologne en 1973 (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
Un pantalon de scène ayant appartenu à Freddie Mercury
Feuille de cahier ayant appartenu à Kurt Cobain dans laquelle il a écrit la liste de ses albums favoris

Et pour terminer, quelques liens pour en savoir plus sur Munich:

Merci d’avoir lu cet article, en espérant vous avoir donné l’envie de visiter Munich… Santé!

Santé! Prost!

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A bas les préjugés : ces métalleux au grand cœur

Les punks sont idiots, vulgaires et mal élevés, les amateurs de jazz sont snobs, les amateurs de musique classique sont coincés et élitistes, les fans de rock sont des poseurs et les fans de métal sont dangereux, violents, satanistes et peu soucieux de leur hygiène. De nombreux stéréotypes accompagnent les différents univers musicaux. Bien entendu, ces « clichés », ces préjugés sont ridicules et naissent d’une méconnaissance totale du milieu. Je suis fan de rock depuis mon plus jeune âge et je n’ai pas vraiment de « style » de préférence. J’aime le metal mais je ne suis pas un « metal head ». J’ai cependant eu l’occasion de fréquenter à plusieurs reprises ce milieu dans le cadre de mes activités professionnelles… Zoom sur un monde malheureusement trop méconnu.

Un jour un ami s’inquiétait de l’intérêt de son fils pour le heavy metal. Il était notamment préoccupé par son engouement pour le Graspop Metal Meeting, le plus grand festival « metal » belge. Cela faisait en effet déjà près de dix ans que je « couvrais » le Graspop Metal Meeting et ai pu dès lors, le rassurer. La première fois que je m’y suis rendu pour le boulot, j’avoue que j’avais aussi quelques aprioris, bien que moins extrêmes que ceux décrits ci-dessus, je vous rassure. Une fois sur place, j’ai découvert une ambiance hors du commun, bien loin des clichés. On retrouve là-bas un véritable esprit de communauté, un esprit presque « familial » même. Je trouve même l’atmosphère plus « relax » que celle d’autres festivals belges dans lesquels une ou l’autre bagarre peut toujours survenir.

Il y a peu, Eric Laforge et moi-même avons rencontré une jeune étudiante, venue nous interroger en studio sur un travail qu’elle réalisait sur les « préjugés sur la scène metal ». Jeune guitariste, elle avait du mal à supporter l’ensemble de ces « étiquettes » que l’on colle très généralement à cette scène musicale qui lui permettait de s’exprimer.

Ayant interviewé plusieurs membres clefs de la scène metal, je me suis fait, au fil du temps, un avis non seulement sur les musiciens principaux, mais aussi sur l’attitude de leurs fans. Et le bilan est pour le moins positif. Globalement, je dois avouer que j’ai retrouvé peut-être plus de sincérité et de spontanéité dans ce milieu que dans le monde rock. Je me souviendrai toujours d’une interview de Jacques de Pierpont avec un musicien dont le nom m’échappe malheureusement alors que j’écris ce billet. Celui-ci, âgé alors de près de cinquante ans, expliquait à Jacques son parcours de vie. Il s’est avéré que le metal a été pour lui une véritable catharsis. Ayant été abusé enfant et ayant vécu dans des conditions particulièrement difficiles durant les premières années de sa vie, ce musicien a trouvé dans le metal la possibilité d’exprimer toute l’angoisse, la colère et la détresse ressenties à cette époque. L’aspect sombre et dur de ses paroles et sa musique sont directement liés à ces événements et le fait de pouvoir les exprimer à travers des chansons lui permet d’être aujourd’hui beaucoup plus serein et en paix avec son passé.

C’est également dans le cadre d’événements metal que j’ai rencontré à deux reprises celui qui reste peut-être l’un des artistes les plus « gentils » de toute la scène rock : le regretté Ronnie James Dio. Grand nom du metal et du rock, il est toujours aujourd’hui une grande source d’inspiration pour de nombreux jeunes musicos.

Ronnie James Dio et votre serviteur en 2005/2006

Ces petites impressions et ces quelques mots pour vous dire que si vous connaissez quelqu’un autour de vous qui a quelques préjugés par rapport aux « metalleux », il serait peut être intéressant de les inviter à un prochain Graspop, HellFest ou tout autre rassemblement d’amateurs de heavy metal afin qu’ils se rendent compte que derrière les vêtements noirs, les longs cheveux et les chaînes se cachent souvent des êtres dotés d’une très grande sensibilité.

Keep on Rockin’,

Laurent

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Become a Berliner: la setlist

Hier soir, j’ai été invité par mes camarades et collègues Pierre Bartholomé et Michaël Léonard à la soirée « Become a Berliner » au Vecteur de Charleroi. Cela m’a donné l’occasion d’effectuer une première expérience de « DJ ». Je m’y attendais pas forcément mais ça m’a beaucoup amusé. Très chouette soirée en tout cas! Pour ceux et celles qui m’ont demande les références de tel et tel titres, voici la « setlist » complète par ordre de diffusion. Vous pourrez également réécoute la majorité des titres grâces aux playlists Spotify que j’ai créé spécialement suite à la soirée. Bonne écoute!

La soirée a débuté par un KrautRock Mix perso avec des extraits de – dans l’ordre:

  • Guru Guru – Baby Cake Walk extrait de l’album « Känguru » (1972)
  • Popol Vuh – In The Gardens Of The Pharao/In den Gärten Pharaos extrait de l’album « In den Gärten Pharaos » (1971)
  • Tangerine Dream – Phaedra extrait de l’album « Phaedra » (1974)
  • Klaus Schulze – Crystal Lake extrait de l’album « Mirage » (1977)
  • Cluster & Eno  – Steinsame extrait de l’album « Cluster & Eno » (1977)
  • Neu! – E-Musik extrait de l’album « Neu! 75 » (1975)

Lien Spotify pour écouter la 1ère partie de set:

2ème partie du set: rock et électro allemand ou influencé par la vague musical allemande

  • U2 – Zoo Station
  • Can – Oh Yeah extrait de l’album « Tago Mago » (1971)
  • Radiohead – Everything in Its Right Place extrait de « Kid A » (2000)
  • Brian Eno – St Elmo’s Fire extrait de l’album « Another Green World » (1975)
  • Ultravox – Hiroshima Mon Amour extrait de l’album « Ha!-Ha!-Ha! » (1977)
  • Nena – 99 Luftballons extrait de l’album « 99 Luftballons » (1984)
  • Iggy Pop – Nightclubbing extrait de l’album « The Idiot » (1977)
  • The Buggles – I Love You (Miss Robot) extrait de l’album « The Age of Plastic » (1980)
  • David Bowie – V-2 Schneider extrait de l’album « Heroes » (1977)
  • David Bowie – Heroes extrait de l’album « Heroes » (1977)
  • Einstürzende Neubauten – Weil Weil Weil extrait de l’album « Alles wieder offen » (2007)
  • Killing Joke – Eighties extrait de l’album « Night Time » (1985)

Lien Spotify pour écouter la 2ème partie de set:

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Chroniques Meat Loaf "Hell in a Handbasket", Big Brother & The Holding Company feat Janis Joplin: "Live at the Carousel Ballroom", "Hooverphonic with Orchestra"

Pour bien commencer la semaine une petite chronique express de trois albums, deux nouveautés et une réédition, qui viennent de sortir et méritent le détour…

  • Meat Loaf : « Hell in a Handbasket »: sorti fin de l’année dernière aux Etats-Unis, la dernière galette de Meat Loaf a pris du temps à sortir chez nous. Il est vrai que si Meat Loaf est encore un artiste important aux States, il a un peu plus de mal à se faire remarquer sur la scène européenne. Il est bien loin le temps du « Bat Out of Hell II » et de son « I’d Do Anything for Love » qui l’avait vu triompher dans les charts partout dans le monde et programmé en boucle sur MTV. Le public belge, probablement fatigué des multiples dérivés de son Bat Out of Hell – notamment par un volume III assez indigeste sorti en 2006 – semble s’être détourné de Meat Loaf. Et pourtant, à l’écoute de ce « Hell in a Handbasket », on ne peut que constater une chose, non seulement ce n’est pas si mal que ça, la voix du chanteur hors-norme est toujours bien là et finalement on passe un bon moment. Ce n’est certes pas l’album de l’année mais c’est un bon disque de « Classic Rock », bien produit et qui fera son effet au volant, entre un disque de Def Leppard et de Joe Cocker.
  • Key Tracks (à écouter pour se donner un avant-goût avant d’acheter): « The Giving Tree », « Blue Sky/Mad Mad World/The Good God Is A Woman And She Don’t Like Ugly » et « 40 Days ». Ecoutez « Hell in a Handbasket » sur Spotiy

  • « Big Brother and The Holding Company featuring Janis Joplin – Live at the Carousel Ballroom 1968 » : autant le dire tout de suite, cet enregistrement est le meilleur enregistrement live officiel disponible de Janis Joplin époque Big Brother & The Holding Company. Si l’enregistrement public souffrait encore de sérieuses lacunes techniques dans la fin des années 60 – rendant certains documents pratiquement inaudibles – on se retrouve ici devant un véritable trésor caché du passé enregistré et retravaillé par un véritable perfectionniste du son, le regretté « Bear » Owsley Stanley, grand acteur de la scène psyché des années 60 et fidèle collaborateur de Grateful Dead, qui nous a quitté fin de l’année dernière. Ici on revit ces années magiques avec non seulement un son de très grande qualité mais aussi avec un groupe à son sommet. Et le terme « groupe » est bien important ici : il ne s’agit pas d’un disque de Janis Joplin et de son groupe d’accompagnement Big Brother & The Holding Company. Il s’agit bien d’un album live capturé par une unité, un groupe alors encore soudé, qui était l’une des meilleurs formations de la scène rock psyché US de la fin des années 60. Un disque à se procurer d’urgence et à ranger entre un classique de Jefferson Airplane et des Doors.

  • Hooverphonic : « Hooverphonic with Orchestra » : qui aurait cru, il y a quelques années, qu’Hooverphonic pouvait survivre au départ de la chanteuse du groupe, Geike Arnaert? Pour beaucoup d’observateurs spécialisés, l’aventure du groupe semblait terminée ou du moins en pause. Cependant, quand en 2010, Alex Callier et Raymond Geerts, les deux têtes pensantes du groupe, nous ont présenté leur nouvelle chanteuse, Noémie Wolfs, l’avenir du groupe semblait tout autre. En effet « The Night Before« , l’album « renaissance » de la formation, nous avait enchanté. Avec « Hooverphonic with Orchestra », Hooverphonic confirme et signe, il y a un avenir après Geike et l’avenir sera brillant. Hooverphonic sera d’ailleurs en concert le 26 octobre au Sportpaleis d’Anvers.
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Expo Jim Morrison à Namur: "Celebration of the Lizard King"

Certaines initiatives sont tellement rares qu’il est nécessaire de signaler leur existence. Ainsi, la Maison de la Culture de Namur propose actuellement une chouette petite expo dédiée à Jim Morrison. Cette exposition met ici en avant les textes de Jim Morrison traduits dans un très bon français, ce qui permet à un plus large public de comprendre toute la subtilité de la pensée du chanteur et leader des Doors. A travers différentes planches thématiques, le visiteur voyage dans les émotions, les interrogations et les constats de Jim Morrison grâce aux textes d’une maturité rare pour un auteur qui était finalement très jeune. Les Doors, Jim Morrison, c’était certes de l’excellente musique, mais c’étaient aussi de la poésie et des mots. Comme il le disait « I’ll always be a word man »… Quarante ans après sa disparition, Jim Morrison commence à être reconnu à sa juste valeur… Merci !

Plus d’informations: Le site officiel de Hypothesarts

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