Expo Jim Morrison à Namur: "Celebration of the Lizard King"

Certaines initiatives sont tellement rares qu’il est nécessaire de signaler leur existence. Ainsi, la Maison de la Culture de Namur propose actuellement une chouette petite expo dédiée à Jim Morrison. Cette exposition met ici en avant les textes de Jim Morrison traduits dans un très bon français, ce qui permet à un plus large public de comprendre toute la subtilité de la pensée du chanteur et leader des Doors. A travers différentes planches thématiques, le visiteur voyage dans les émotions, les interrogations et les constats de Jim Morrison grâce aux textes d’une maturité rare pour un auteur qui était finalement très jeune. Les Doors, Jim Morrison, c’était certes de l’excellente musique, mais c’étaient aussi de la poésie et des mots. Comme il le disait « I’ll always be a word man »… Quarante ans après sa disparition, Jim Morrison commence à être reconnu à sa juste valeur… Merci !

Plus d’informations: Le site officiel de Hypothesarts

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Les Beatles "nouvelle génération": une bonne idée?

C’est James McCartney, 32 ans, qui l’a annoncé récemment à la presse: il pourrait y avoir une formation d’un Beatles 2.0! Autrement dit, un groupe composé uniquement des fils des Beatles. James a déjà posé la question à Sean Lennon et à Dhani Harrison, qui semblent plutôt partant ainsi qu’à Zak Starkey, l’un des fils de Ringo, qui lui semble nettement plus réticent. James s’est alors tourné vers l’un des autres fils de Ringo, Jason, qui lui pourrait être intéressé. A l’heure actuelle, il ne s’agit que d’une idée. Cependant, James, qui vient de sortir son deuxième EP en août 2011, n’a pas évoqué le nom de Julian Lennon qui ne semble pas invité dans l’aventure. Bonne idée? Mauvaise idée? L’avenir nous le dira, mais il est certain que cette nouvelle va faire couler beaucoup d’encre…

Pour info voici quelques informations sur ce second EP de James McCartney, produit par « papa Paul » ainsi qu’un extrait ci-dessous:

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Paul McCartney au Sportpaleis d'Anvers, un avant-goût: waiting for Paul …

Ce soir, c’est le grand soir! Paul McCartney sera en concert au Sportpaleis d’Anvers! Voici un petit article « teasing » de ce qui vous attend. Si vous ne souhaitez pas en connaitre plus et avoir la surprise totale, ne lisez pas cette article. Mais si vous êtes curieux – et je sais que vous l’êtes – voici quelques petites informations à propos du concert de ce soir…

Le concert auquel nous allons assister ce soir fait partie du « On The Run Tour », tournée ayant commencé le 15 juillet 2011 à New York, dans l’imposant et célèbre Yankee Stadium. Le premier « leg » de la tournée européenne avait fait escale en Italie, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Suède, en Finlande et en Russie fin de l’année 2011. Heureusement, avant de s’envoler pour l’Amérique du Sud, Paul McCartney n’a pas oublié son public belge ainsi que les fans hollandais et suisse qui désespéraient de ne pas le voir sur scène cette année.

Pour accompagner Paul McCartney sur scène, on retrouve les musiciens qui l’accompagnent depuis plus de 10 ans à savoir les guitaristes Rusty Anderson et Brian Ray (Ray, qui lui, officie aussi parfois à basse quand Paul s’empare de la guitare), l’incroyable et imposant batteur Abe Laboriel Jr et Paul Wickens aux claviers (qui est aux côtés de McCartney depuis 1989).

Le second « leg » de la tournée européenne a commencé à Rotterdam le 24 mars. Sara Bassem, 21 ans, grande fan de musique et lectrice de ce blog, nous a proposé ce petit billet. Voici ses impressions:

« Tout d’abord, je n’y crois toujours pas d’avoir vu Paul McCartney en concert. C’était vraiment émouvant d’autant plus que la salle reprenait en cœur presque tout le répertoire.
La setlist était composée de 38 (!) chansons, un show de trois heures (sans pause et avec quelques surprises) bien rempli !
Le concert était constitué d’un mélange soigné de tubes des Beatles, des Wings et de son répertoire solo. Il a également rendu hommage à ses anciens amis John, George et Jimi Hendrix à travers des reprises et des anecdotes bien savoureuses des « sixties ».
Bref, devant une salle comble, Paul McCartney a donné le meilleur de lui-même. Difficile à croire que Sir Paul McCartney va fêter ses 70 ans cette année.
C’était également mon premier concert au Ahoy de Rotterdam et je dois dire que la salle et l’audio était vraiment super ! « 

Si vous combinez ces deux setlists, vous avez un avant-goût de ce à quoi on peut s’attendre ce soir. Allez, c’est dans très bientôt! Rendez-vous sur place en compagnie d’Eric Laforge et bon concert!

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Ouvrez grand les oreilles: découverte Ben Caplan & The Casual Smokers

Nouvelle rubrique sur le blog: « Ouvrez grand les oreilles » vous propose de découvrir des artistes encore méconnus mais qui méritent le détour et une écoute attentive… On commence aujourd’hui avec Ben Caplan & The Casual Smokers, une nouvelle sensation made in Canada que vous pourrez prochainement découvrir sur scène dans le cadre du Roots & Roses festival le 1er mai à Lessines.


L’univers de Ben Caplan est difficilement définissable. Le premier nom qui vient en tête quand on écoute sa musique – et surtout sa voix – est Tom Waits: on y retrouve ce grain graveleux, celui d’un baroudeur qui aurait un peu trop abusé de whisky. A cet aspect « Tom Waits » vient se greffer le son de la musique klezmer, c’est à dire de la musique juive traditionnelle. Un sacré cocktail pour une ambiance unique qui, parfois, peut même évoquer le monde de Nick Cave.
Bref, si vous êtes amateur de singers/songwriters de qualité et que vous êtes à la recherche de nouvelles sonorités et de découvertes intéressantes, suivez le lien ci-dessous et écoutez quelques titres (disponibles en intégralité) sur le site MySpace de Ben Caplan & The Casual Smokers

Liens:

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Nouveau clip vidéo pour L.A. Woman des Doors

« Encore un nouvel outil de marketing pour promouvoir le back catalogue des Doors » pensez-vous en lisant ce titre. Oui, effectivement, le but de l’opération est clair, il s’agit de faire découvrir la musique des Doors à un public jeune et cool. Et… pourquoi pas?

John Densmore, le batteur des Doors, apparait dans le clip. Toujours aussi rebelle ce bon vieux John...

Pour réaliser ce nouveau vidéo-clip, Warner et les membres survivants du groupe ont fait appel à des professionnels du skateboarding: Kenny Anderson, Alex Olson et Braydon Szafranski, des noms qui, de ce côté de l’Atlantique, ne nous parlent pas vraiment mais qui, aux Etats-Unis, sont de véritables stars du genre. Alors… j’en entends déjà certains râler sur le fait que le clip met en avant un sport qui n’était pas vraiment pratiqué à la grande époque des Doors dans la fin des années 60. Oui, c’est vrai… Mais l’esprit « rebel », « freedom », « street » du skateboarding n’aurait-il pas plu à Jim Morrison s’il était toujours vivant aujourd’hui? Il ne pourra évidemment pas répondre à cette question mais cette association ne semble pas si incompatible que ça. De toute façon, n’est-il pas plus appréciable de voir les efforts mis en place pour mettre la lumière sur le ‘back catalogue’ des Doors dans le cadre de ce 40ème anniversaire de « L.A. Woman » que d’assister aux prestations souvent pathétiques de Ray Manzarek et de Robbie Krieger et d’un pseudo Jim Morrison raté affublé d’un pantalon en cuir peu seyant? Donc, profitons de ce moment de musique et des belles images de ce nouveau clip… Pas si mal que ça, hein?


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Le retour d'un Boss en forme et plus engagé que jamais…

En écrivant le titre de cet article, le correcteur de mon téléphone m’a proposé le terme ‘enragé’ en lieu et place du terme ‘engagé’. Enragé pourrait très bien convenir dans ce cas précis. En effet, Bruce Springsteen, 62 ans, est toujours capable de s’indigner, probablement une des raisons de cette éternelle jeunesse qui le caractérise si bien. Pas question d’histoire d’amour larmoyante ou de paroles stériles ici (on laisse ça à Lana Del Rey), « Wrecking Ball » est un manifeste, un pamphlet musical et brillant sur une société américaine en train de s’effondrer.

Mais le boss ne se lamente pas, l’album n’est pas fataliste et le message est ici empli d’espoir. Lors de la conférence qui a accompagné la sortie de l’album et qui a eu lieu à Paris il y a quelques jours, le Boss a déclaré qu’il ne soutiendra plus Barack Obama lors des prochaines présidentielles. Même s’il a souligné quelques actions positives de l’actuel président américain, il s’est montre déçu par l’attitude trop laxiste d’Obama envers les grosses entreprises américaines. « Wrecking Ball », c’est tout cela en musique. Inspiration, engagement et volonté sont les maîtres mots de cet album qui est plus que certainement, comme l’a déclaré Elliott Murphy, son ami songwriter, le meilleur album de Springsteen depuis « The Rising » (sorti en 2002).

A noter aussi une mention particulière pour le guitariste Tom Morello (Rage Against the Machine, Audioslave) qui apporte quelques touches bien senties sur deux titres de l’album, « Jack of All Trades » et l’excellent « This Depression » avec une empreinte musicale qui n’est pas sans rappeler celle de Jimmy Page ou de Brian May.

Note 4,5/5 (Bruce Springsteen: « Wrecking Ball » – Columbia/Sony Music 2012)

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Retour sur "L.A. Woman" le dernier véritable album des Doors…

En décembre 1970, les Doors se retrouvent en studio pour enregistrer « L.A. Woman ». Sans leur producteur Paul Rotchild, les Doors se sentent pousser des ailes et un vent de liberté règne en studio. En effet, sur cet album, devenu aujourd’hui mythique, on retrouve un groupe privé des contraintes de productions qui joue exactement ce qu’il veut et qui rend un ici un fier hommage au son roots du blues…

« L.A. Woman » a été le dernier album enregistré par les Doors en compagnie de Jim Morrison. Autant le dire tout de suite, il s’agit du dernier véritable album des Doors. Certes Manzarek, Krieger et Densmore tenteront de continuer l’aventure sans leur leader charismatique, mais en vain…
« L.A. Woman » est le sixième album des Doors. Sa création ne se fera pas sans peine puisque le groupe connait alors quelques difficultés. Jim Morrison est devenu pratiquement « persona non grata » sur le territoire américain: il est accusé de « comportement indécent », « exhibition indécente », « outrage aux bonnes moeurs » et « ivresse publique » suite à un concert historique donné par le groupe à Miami le 1er mars 1969. Jim Morrison vit tout cela très mal et il est en train de sombrer dans une profonde dépression de laquelle il ne sortira malheureusement jamais. Les 3 autres membres du groupe, même s’ils se doivent d’être solidaire envers leur chanteur, ont du mal à pardonner à celui-ci d’avoir mis en danger l’avenir des Doors. Cependant, le temps passant, les 4 amis se remettent au travail. Ils ont envie de se faire plaisir et de revenir à leurs racines – le blues – et souhaitent proposer un album plus dépouillé, moins « produit » que les précédents. Paul Rotchild, producteur du groupe depuis ses débuts, ne l’entend pas de cette oreille-là. Il qualifie – avec mépris – les démos que lui proposent les Doors de « musique de cocktail »: pour lui, le groupe doit se concentrer sur d’autres compositions et ce projet n’a aucun avenir. Mais Morrison, Krieger, Manzarek et Densmore n’ont pas dit leur dernier mot: pas question d’abandonner « L.A. Woman »… Rotchild n’en veut pas? Qu’il aille au diable, ils le feront sans lui…
Jim Morrison et Robbie Krieger lors de sessions d'enregistrement de L.A. Woman
Morrison et ses 3 musiciens se lancent donc dans la production de cet album avec la collaboration de Bruce Botnick, leur ingé son depuis le début qui se hisse ici au statut de co-producteur de l’album. Pour enregistrer ce disque dans des conditions idéales, le groupe se rend dans sa salle de répétition très justement baptisée très « The Doors Workshop » située juste au-dessus du bureau administratif des Doors, au 8512 sur Sunset Boulevard à Los Angeles. Ici, pas question d’enregistrer le morceau en 30 prises ou instrument par instrument: l’essentiel de l’enregistrement se fait dans des conditions « live », les musiciens jouant ensemble, accompagnés par la voix de Morrison. Le résultat est splendide: on a l’impression de retrouver le groupe des débuts, celui qui nous avait proposé le somptueux album « The Doors » en 1967. Malheureusement, on connait la suite. Quelques mois plus tard, Jim Morrison s’envole pour Paris et il n’en reviendra jamais. « No One Gets Out Alive », « Personne ne s’en sort vivant », c’est vrai, mais à 27 ans, cela reste trop, bien trop tôt…
Warner vient de ressortir l’album pour son 40ème anniversaire. Encore, me direz-vous. Mais force est de constater que cette nouvelle version présente, cette fois, un réel intérêt. Outre d’être le 192ème remaster du catalogue, cette édition « 40ème » propose un second disque contenant des versions alternatives de la plupart des titres de l’album ainsi que les titres bonus « She Smells So Nice » et « Rock Me ». Les versions alternatives apportent un réel plus pour les fans car si l’album a déjà cet aspect direct et spontané qui en fait sa qualité, ces autres « takes » poussent la spontaneité encore un peu plus loin et on a parfois l’impression d’être dans les studios avec le
groupe tant elles ont un aspect intime et agréable.
Note: 4/5 (The Doors: L.A. Woman 40th Anniversary 2012/Warner)
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Le nouvel album de Leonard Cohen: "Old Ideas"

Le 31 janvier dernier, Leonard Cohen nous a dévoilé son douzième album intitulé « Old Ideas ». En 2012, la sortie d’un nouvel album de Leonard Cohen peut-elle être encore considérée comme un événement? Oui, la réponse est oui car c’est un grand cru que nous propose ici l’artiste canadien …

Premier album studio de Leonard Cohen depuis 8 ans, « Old Ideas » est sans aucune hésitation un large cran au-dessus que le précédent « Dear Heather » sorti en 2004. Cohen a sorti peu d’albums en un peu plus de 40 ans de carrière et rares sont ceux qui sont de mauvaise qualité mais « Dear Heather », ni mauvais ni bon, m’avait vraiment laissé sur ma faim. Pourquoi? Parce que, normalement, chaque album de Cohen a sa propre atmosphère, sa propre ambiance et son propre langage. Ce n’était pas le cas de « Dear Heather »: il manquait quelque chose d’indéfinissable, ce petit plus qui est la marque de fabrique de la plupart des oeuvres de la discographie de Cohen. Avec « Old Ideas », la magie opère dès la première seconde. On sait, on sent directement que l’on a affaire à un grand disque du poète. Certes, sa voix est plus grave que jamais et on a parfois envie de lui tendre une pastille pour la gorge. Certes il a vieilli, il sait et chante qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps devant lui (« The Darkness ») mais Cohen reste fidèle à lui-même: la voix a changé mais il est le même gars qui, en 1967, a décidé de laisser de côté une brillante carrière de romancier pour se lancer dans la musique. Quarante-cinq ans après ses débuts, Cohen continue à nous toucher avec la même intensité… Que l’on aime ou l’on n’aime pas Cohen, il est impossible de rester indifférent face à cet album qui est une réussite totale et un grand succès un peu partout dans le monde. « Old Ideas » est, pour ceux qui connaissent bien l’univers de Dylan, son « Time Out of Mind ». Il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment une nouvelle tournée afin d’apprécier en public ces nouvelles et superbes compositions …

Leonard Cohen – « Old Ideas » (Sony) : mon avis, ma note: 4/5

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Etta James nous a quittés

Etta James, une des plus grandes chanteuses américaines, nous a quittés hier à l’âge de 73 ans. Jazz, blues, soul, rock’n’roll, R&B, gospel… Etta James maîtrisait tous les styles. Retour sur une brillante carrière…
De son vrai nom Jamesetta Hawkins, elle voit le jour le 25 janvier 1938 à Los Angeles. Son enfance n’est pas simple. Sa mère, Dorothy, jeune prostituée qui l’a eue à l’âge de 14 ans, refuse de lui dire qui est son véritable père. Fan absolue de jazz, sa mère lui donne le goût de la musique et lui apprend aussi à avoir une attitude « glamour ». Mais Jamesetta a du caractère et est bien décidée à prendre sa vie en main, seule. Adolescente, elle croise le chemin d’un certain Johnny Otis, un jeune impresario reconnu pour avoir popularisé le rhythm & blues (triste ironie de l’histoire, il nous a également récemment quitté ce 17 janvier). Très impressionné par les capacités vocales de la jeune chanteuse, Otis l’emmène en studio et lui fait enregistrer un premier titre « Roll With Me, Henry ». Johnny Otis en profite pour la baptiser « Etta James ». Bien plus qu’un nouveau nom, c’est également une nouvelle attitude qu’elle adoptera désormais. Elle expliquera dans son autobiographie: « J’avais vraiment envie de transformer la petite fille d’église Jamesetta Hawkins en ce personnage d’Etta James, cette salope dure et ferme. Je ne savais pas que j’avais ça en moi ». Mais même si cette image lui colle à la peau, la réalité n’est pas aussi simple: « Je donnais l’impression que j’avais parfaitement confiance en moi, que j’avais tout son contrôle mais en fait je crevais de trouille ».
Grâce au succès de « Roll With Me, Henry », Etta James devient presque instantanément une superstar. Il lui sera cependant difficile de gérer le succès à un si jeune âge et Etta James va malheureusement tomber dans toutes sortes d’excès, notamment une addiction à l’héroïne. Fragilisée, perdue, elle sera la souffre-douleur de certains de ses amants. Souvent victime de brutalités physiques, elle échangera – sur la route – les récits de cette terrible maltraitance avec deux compagnes musiciennes qui ne la comprendront que très bien: Aretha Franklin et Tina Turner, victimes également, à cette époque, de leurs maris abusifs.
Mais fort heureusement, Etta James sera souvent soutenue par ses amis et par certaines personnes du business. Leonard Chess, directeur du légendaire label Chess Records, tente de l’aider et prend en charge les frais d’un séjour en cure de désintox. Malheureusement, cela ne marche pas et Etta James reprend vite ses mauvaises habitudes. Suivront également quelques séjours en prison mais jamais elle n’abandonnera sa première et seule passion: la musique. Musique qui la guidera tout au long de sa vie : elle ne s’arrêtera jamais d’enregistrer, de donner des concerts…
On retiendra d’elle cette voix incroyable notamment sur le classique « At Last » ou encore sur sa version du « I Just Want To Make Love To You » de Willie Dixon que vous pouvez écouter ci-dessous…

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