Aujourd’hui, retour sur un titre du premier album solo de John Cale: « Amsterdam ».
Après son départ du Velvet Underground en 1968, John Cale va se consacrer à la production d’albums pour Nico ou encore pour les Stooges, le groupe d’Iggy Pop. Puis, en décembre 1970, soit un mois après la sortie du dernier véritable album du Velvet Underground (l’excellent « Loaded »), Cale va, dans son coin, sortir son premier disque solo, le très intéressant « Vintage Violence ». C’est sur ce disque que l’on trouve une belle ballade, « Amsterdam », signée par l’esprit torturé de John Cale, grand musicien et compositeur même si, humainement parlant, il peut s’avérer particulièrement décevant. J’en ai malheureusement fait les frais lors d’un entretien à la sortie d’un des ses albums à la fin des années 2000…
Vous pouvez écouter le titre sur Youtube ci-dessous
A noter également, la récente sortie d’une très intéressante autobiographie de John Cale que je vous recommande chaleureusement. Celle-ci évoque aussi bien son enfance difficile que sa carrière tant au sein du Velvet qu’en solo ainsi que son rôle de producteur des Stooges, de Nico, de Patti Smith ou encore de Jonathan Richman et des Modern Lovers.
« John Cale, une autobiographie » de John Cale et Victor Bockris
A propos de la formation et de son arrivée au sein des Beatles:
« Je connaissais les paroles de 25 titres rock, c’est ça qui m’a permis de rejoindre le groupe. Je connaissais des morceaux tels que ‘Long Tall Sally’ et ‘Tutti-Frutti’. Ca a été mon audition ».
L'album "Days of Future Passed" des Moody Blues, un des albums fondateurs du rock progressif
Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.
Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …
Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 2)
Moody Blues – The Afternoon (Tuesday Afternoon) (novembre 67)
« Tuesday Afternoon » est présent sur le second album des Moody Blues, « Days of Future Passed », un album aujourd’hui considéré comme l’un des albums fondateurs du rock progressif britannique. Disque culte donc, qui mariera avec beaucoup de brio le son du mellotron (cet étrange instrument très seventies) à celui d’orchestration classique et qui permettra au label Decca Records de « tester » son nouvel ‘sous-label’, « Deram Records », ainsi que sa technique d’enregistrement – révolutionnaire pour l’époque – le « deramic sound« . A noter également la présence sur ce même album du célèbre « Nights In White Satin », le slow par excellence, qui à l’époque deviendra la chanson la plus réclamée lors de mariages…
Iron Butterfly – In A Gadda Da Vida (juin 68)
Autre grand groupe issu de la scène « psyché » de Los Angeles représentée par les Doors ou encore Love, Iron Butterfly mettra notamment en avant le talent d’un très jeune guitariste, un certain Erik Brann âgé alors de 16 ans, ainsi que celui du claviériste Doug Ingle qui signera le titre. « In-A-Gadda-Da-Vida » est en fait la version de « In The Garden of Eden » mais prononcé par le claviériste sous l’effet de LSD, drogue très à la mode dans la fin des années 60…. C’est du joli … 😉
Procol Harum – In Held’ Twas In I (septembre 68)
Procol Harum, grâce à son second album « Shine On Brightly », va également faire partie de ces groupes qui – sans en avoir conscience – vont lancer le rock progressif en Angleterre. « In Held’ Twas In I » en est le plus bel exemple. Un titre mystique à souhait qui prendra également une dimension très intéressante et épique lors des concerts du groupe à l’époque. A écouter également : la version live issue de l’album « Procol Harum live with the Edmonton Symphony Orchestra » (enregistré en 71 et sorti en 72)
Rare Earth – Get Ready (août 1969)
Rare Earth ne laissera pas de grande trace dans l’histoire du rock mais un de ses morceaux va cependant faire beaucoup parler de lui à sa sortie. Il s’agit de cette reprise très inspirée du classique de Smokey Robinson qui va se transformer ici en une jam groovy du plus bel effet. Contrairement à ce qu’on peut lire parfois, Rare Earth ne sera pas le premier groupe blanc à être signé chez Motown mais sera le premier groupe blanc à connaitre du succès (grâce à ce titre puisque le reste de la carrière de Rare Earth sera malheureusement plutôt méconnue et anecdotique).
Deep Purple – Child in Time (juin 1970)
Après avoir débuté sur des bases très « psychédéliques » proposant un son entre Pink Floyd et Vanilla Fudge, Deep Purple va s’aventurer sur un terrain beaucoup plus dur sur son quatrième album, le mythique « In Rock ». Grâce à l’arrivée du chanteur Ian Gillan et du bassiste Roger Glover, le groupe entamera un nouveau chapitre de son histoire. « Child In Time » sera un très bel exemple de titre hard rock dans lequel on retrouve cependant encore quelques racines « psychés »…
Ecoutez cette sélection musicale en haute qualité sur Spotify via ce lien: Long Tracks vol 2
La partie 3 de cette sélection « Long Tracks », très bientôt sur laurentrieppi.com …
Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.
Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …
Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 1)
1) Rolling Stones – Going Home (avril 1966)
Un des premiers « long tracks » célèbres de l’histoire du rock. « Goin Home » referme magistralement l’un des meilleurs albums des Rolling Stones sortis dans les années 60, « Aftermath ». D’après la légende, cette longue jam des Stones aurait influencé les Doors pour l’enregistrement du mythique « The End ».
2) The Doors – The End (janvier 1967)
Probablement l’un des titres les plus célèbres des Doors, « The End » va prendre forme sur scène alors que le groupe fait ses débuts au Whiskey-A-Go-Go en 1966, club dans lequel il va se produire énormément à cette époque. L’enregistrement de ce morceau légendaire se fera en studio, dans l’obscurité presque totale : seule une bougie permettra aux musiciens de se repérer… C’est également à cause de ce titre que le groupe va se faire virer du Whiskey-A-Go-Go après une prestation particulièrement remarquée durant laquelle Morrison chantera pour la première fois la célèbre phrase oedipienne « Father, I want to kill you, Mother I want to f–ck you ».
3) Love – Revelation (février 67)
Tout comme les Doors, le groupe Love est issu de la scène psychédélique de Los Angeles de la fin des années 60. Arthur Lee, son leader, sera d’ailleurs celui qui présentera Jim Morrison à Jac Holzman, le patron d’Elektra Records, qui signera ainsi les Doors et lancera leur carrière internationale. Pour refermer son second album « Da Capo », Love nous propose cette longue jam psychédélique, d’un tout autre style que le « The End » des Doors mais une jam non moins réussie et envoûtante pour la cause…
4) The Doors – When The Music’s Over (septembre 1967)
Si l’histoire a surtout retenu « The End » comme LE titre des Doors par excellence, Jim Morrison, Robbie Krieger, Ray Manzarek et John Densmore se lanceront dans la création d’un autre « long track » particulièrement efficace sur le second album du groupe, Strange Days, sorti à peine quelques mois après le premier album. Jim Morrison est ici à son apogée créatrice: « Music in your only friend… until the end… »
5) The Chambers Brothers – Time Has Come Today (novembre 67)
Un des sommets dans les « long tracks » psychédéliques, le « Time Has Come Today » nous emmène dans un voyage musical hypnotique, une atmosphère indescriptible signée par ce groupe black qui mélange ici musique gospel, soul et musique psychédélique. Effet garanti! A noter l’utilisation régulière de ce titre dans de nombreux films et séries télévisées : citons notamment le film consacré aux Doors et réalisé par Oliver Stone ou encore les séries « Les Experts » ou encore « Supernatural ».
Allez, comme le groupe prépare son grand retour en juin, petite sélection, subjective of course, de ce que je considère être les 5 albums essentiels de Black Sabbath:
1) Black Sabbath – Master of Reality (1971)
Attention, chef d’oeuvre! « Master of Reality » est sans conteste l’album fondateur du mouvement « stoner ». Sans cet album, pas de Kyuss, pas de Queens of the Stone Age, Monster Magnet ou encore de … Master of Reality (le groupe donc). En 1971, Black Sabbath révolutionne le monde du hard rock avec cet album au son lourd, sale et bluffant. Un véritable régal pour les amateurs du genre.
(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)
Keytracks:
Sweet Leaf
After Forever
Children of the Grave
Into the Void
2) Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)
Probablement l’album le plus « ouvert » de Black Sabbath période Ozzy, « Sabbath Bloody Sabbath » nous montre un groupe étoffant quelque peu son son mais sans pour cela perdre son ADN. Rick Wakeman, claviériste de Yes, donne ici un petit coup de main remarqué aux 4 rockers de Birmingham.
Keytracks:
Sabbath Bloody Sabbath
Sabbra Cadabra (à écouter également la reprise sur l’album « Garage Inc. » de Metallica)
Killing Yourself to Live
Spiral Architect
3) Black Sabbath – Paranoid (1970)
LE classique, celui qui va réellement faire démarrer la carrière du groupe notamment grâce au 45 tours « Paranoid », un énorme succès. Sur cet album, Black Sabbath a défini un son lourd à souhait, dérivé du blues mais accompagné d’un aspect sombre poussé à son paroxysme. « Paranoid », par le biais de titres tel que « War Pigs » ou encore « Hand of Doom », est un album engagé contre la guerre du Vietnam. Un véritable trésor pour les ‘metalleux’ et une source d’inspiration pour les générations futures…
Keytracks:
War Pigs
Paranoid
Iron Man
Hand of Doom
Fairies Wear Boots
4) Black Sabbath – Black Sabbath (1970)
Et au départ était… « Black Sabbath ». Une pochette étrange, une musique venue d’ailleurs, les débuts d’une aventure. La plage titulaire vous plonge tout de suite dans l’ambiance. Une réussite absolue pour un premier album enregistré avec un budget ridicule.
Keytracks:
Black Sabbath
The Wizard
N.I.B.
5) Black Sabbath – Heaven and Hell (1980)
Début du second chapitre de l’aventure du groupe. Tony, Geezer et Bill décident de se priver du chanteur Ozzy Osbourne, devenu totalement ingérable, et font appel à l’ancien chanteur de Rainbow (le groupe de Ritchie Blackmore, ex-Deep Purple), un certain Ronnie James Dio. La collaboration entre Ronnie James et les 3 autres se montrera particulièrement efficace et « Heaven and Hell » sera l’un des modèles d’une nouvelle vague de la musique heavy metal en Anglerre, ce que les critiques musicaux appeleront par la suite, la New Wave of British Heavy Metal, mouvement représenté par des groupes tels que Iron Maiden, Saxon ou encore Def Leppard.
Keytracks:
Children of the Sea
Lady Evil
Heaven and Hell
Die Young
Vous pouvez écouter ma sélection de ces « Keytracks » sur Spotify en cliquant ici: Black Sabbath Keytracks
Mais aussi
« Sabotage » (1975), un autre grand album de la période Ozzy, « Symptom of the Universe » est une fameuse « claque » musicale.
« Vol, 4 » (1972), autre classique de la période Ozzy.
« Mob Rules » (1981), le petit frère de « Heaven & Hell », second album avec Ronnie James Dio.
« Technical Ectasy » (1976), le Sabbath époque Ozzy fait évoluer son style mais perd quelque peu son identité. Un album cependant très agréable à réécouter.
« Born Again » (1983), une curiosité, Sabbath et Ian Gillan de Deep Purple. Quelques titres sympathiques…
« Dehumanizer » (1992), le retour remarqué et remarquable d’un Ronnie James Dio en pleine forme dans le début des années 90.
Après une semaine au goût de tempête, quoi de plus approprié qu’un petit aperçu des titres Rock’n’Roll traitant de ce phénomène certes naturel mais souvent désagréable qu’est la pluie…
The Beatles – Rain (1966)
Voici un excellent titre des Beatles, trop méconnu, mais avec un son particulièrement intéressant, notamment une ligne de basse particulièrement lourde et entêtante de Paul McCartney. « Rain » est sorti – à l’origine – sur la face B du 45 tours de « Paperback Writer ». Ecrit par John Lennon durant les sessions de l’enregistrement de l’album « Revolver », « Rain » sera composé dans des conditions assez particulières.
Lennon expliquera en 1980: « Je suis retourné chez moi après avoir passé du temps en studio… J’étais raide défoncé à la marijuana… et, comme je le faisais souvent à l’époque, je réécoutais alors ce que j’avais enregistré pendant la journée. Puis à un moment, j’ai passé les bandes à l’envers. Je suis resté là, immobile, à écouter le morceau à l’envers avec mes écouteurs, avec mon pétard en bouche. Puis le lendemain, je suis retourné en studio et j’ai dit aux autres: ‘Je sais ce qu’on doit faire avec ce morceau, j’ai compris… écoutez ça ». Donc je leur ai fait rejouer à tous leurs parties musicales, mais à l’envers ».
John Fogerty, chanteur, guitariste et leader de Creedence Clearwater Revival, a toujours été un musicien particulièrement engagé. Les paroles de « Who’ll Stop The Rain » critiquent ouvertement le gouvernement américain de l’époque. La « Pluie » (« Rain ») évoquée ici pourrait nous rappeler notamment celle de Dylan sur son standard « A Hard Rain’s a-Gonna Fall » (qui faisait référence à la crise des missiles de Cuba). La pluie pourrait ainsi être une métaphore sur les bombardements au Vietnam, sur le « tout pouvoir » américain… Mais « Who’ll Stop The Rain » évoque aussi directement la pluie et une célèbre averse qui va arroser abondamment le mythique festival de Woodstock…
John Fogerty, lors d’un concert en 2007, précisera: « Beaucoup de personnes pensent que j’ai joué ce titre à Woodstock à l’époque. Ce n’est pas le cas! Oui, j’y étais. C’était super et rempli de gens biens. Des gens aux longs cheveux, plein de couleurs, puis il a commencé à pleuvoir et la boue a envahi le festival, alors un demi-million de personnes ont commencé à enlever leurs vêtements… Après le festival, je suis rentré chez moi et j’ai écrit ce morceau. »
Supertramp – It’s Raining Again (1982)
Le dernier grand tube que Roger Hodgson écrira pour Supertramp avant de se lancer dans une carrière solo. « It’s Raining Again » (il pleut encore), un hommage au public belge? 😉
(ici version solo de Roger Hodgson)
Guns N’Roses – November Rain (1991)
Indubitablement l’un des plus grands chefs d’oeuvres signé par Axl Rose, « November Rain » est un titre qu’il va peaufiner pendant de très nombreuses années. Effet, le chanteur et musicien travaillait déjà sur l’embryon de « November Rain » en 1983 alors qu’il était encore membre des L.A. Guns. La version que nous connaissons tous est éditée dans un format plus « commercialement acceptable » de 8.59 minutes alors que la version d’origine de ce morceau a une durée de plus de 25 minutes.
Garbage – Only Happy When It Rains (1995)
Shirley Manson, la chanteuse de Garbage, n’est contente que quand il pleut… C’est en tout cas ce qu’elle chante avec une certaine dérision sur l’un des plus grands tubes de son groupe. En même temps, étant originaire d’Ecosse, elle devait être souvent de bonne humeur…
Mais aussi…
Have You Ever Seen The Rain (1971) de Creedence Clearwater Revival (Fogerty est-il obsédé par la pluie?)
Purple Rain (1984) de Prince (bien entendu!)
Here Comes The Rain Again (1984) d’Eurythmics (pas très rock’n’roll c’est vrai…)
Raining In My Heart de Buddy Holly (1959 – Buddy Holly version crooner à la fin de sa courte vie)
Still Raining, Still Dreaming du Jimi Hendrix Experience (1968)
Rain in Blood de Slayer (1986 – version metal radical)
Leonard Cohen est une légende vivante de la culture anglo-saxonne. Si un nouvel album est prévu pour bientôt, Sony a eu la bonne idée de regrouper l’ensemble des albums du chanteur/compositeur/poète canadien dans un coffret soigné à un prix plus que raisonnable (environ 35 euros) pour nous faire patienter jusqu’à la sortie de ce nouvel opus. Petit aperçu…
Quand on pense à Leonard Cohen, le premier mot qui nous vient en tête est « Suzanne », son premier grand succès présent sur l’album « Songs of Leonard Cohen », sorti fin 1967. Mais Leonard Cohen, c’est bien plus qu’une seule chanson. Entre 1967 et 2004, il ne sortira qu’onze albums studios. Ce nombre réduit de disques est notamment dû à son retrait de la vie publique dans les années 90, années durant lesquelles il intègre le Mount Baldy Zen Center, un monastère bouddhiste situé près de Los Angeles. Quoiqu’il en soit, Leonard Cohen ne sera jamais adepte de la surproduction : il prendra généralement toujours pas mal de temps à réaliser ses disques. Cela nous évitera des albums produits à la va-vite et souvent inintéressants dont certains groupes ou artistes solos nous inondent parfois par besoin contractuel.
De « Songs of Leonard Cohen » (1967) à « Dear Heather » (2004), on peut écouter et comprendre le parcours d’un musicien, d’un poète. On peut constater cette remise en question permanente de son oeuvre, de ses sonorités et suivre ainsi son évolution artistique. Que ce soit via l’aspect plus classique des 3 brillants premiers albums, que ce soit par son duo explosif avec le producteur Phil Spector sur le surprenant mais intéressant « Death of a Ladies Man » ou que ce soit dans les années 80 avec « Various Positions » ou « I’m Your Man » avec un son « typique » de l’époque mais doté d’une poésie qui n’a pas pris une ride.
Bref, on prend beaucoup de plaisir à parcourir, album par album, l’oeuvre de ce grand Monsieur de la musique anglo-saxonne. Autant il n’est pas nécessaire de détenir l’intégrale de certains autres Grands, autant il est tout à fait cohérent de posséder l’ensemble de l’oeuvre de Cohen parce que – pour être parfaitement honnête – il n’y a vraiment pas grand chose à jeter ici. N’hésitez pas, surtout que – cette fois – le prix est plus que raisonnable et cela ne peut que nous réjouir. Une bonne idée de cadeau pour Noël? Chuttt… je n’ai rien dit!
Contenu du coffret:
(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)
« Tous les morceaux que nous jouons parlent en fait uniquement de trois choses: la picole, le sexe et le rock’n’roll »
BON SCOTT (1946-1980)
Bon Scott a été le chanteur d’AC/DC entre 1974 et 1980. C’est lui que l’on entend sur des classiques tels que « Highway to Hell », « TNT », « It’s A Long Way to the Top (If You Wanna Rock’n’Roll », « Dirty Deeds Done Dirt Cheap », « Whole Lotta Rosie », « Let There Be Rock » ou encore « Night Prowler ». Il est retrouvé mort dans une Renault 5 le 19 février 1980. La cause officielle du décès parle d’une « intoxication alcoolique ». Bon Scott était âgé de 33 ans.