Cover Story: la réalisation de la pochette de "Get a Grip" d'Aerosmith

Après « Atom Heart Mother » ou « l’album à la vache de Pink Floyd », le thème bovin n’avait plus trop été traité dans l’histoire du rock jusqu’au printemps 1993 et l’arrivée d’un album majeur des 90’s, le grand album du come-back d’Aerosmith: « Get a Grip »! Souvenirs, souvenirs …

Qu’est ce qui a pu motiver Aerosmith à utiliser une vache sur la pochette d’un des meilleurs albums de sa carrière. Michael Golob, le « designer » de la pochette, me l’a expliqué dans cet entretien exclusif:

LR: Comment avez-vous été embarqué dans ce projet de réalisation de cette pochette pour Aerosmith?

MG: Je travaillais alors comme salarié auprès du département artistique de Geffen Records et j’avais travaillé sur l’album « La Sexorcisto » de White Zombie, quand un directeur d’A&R, John Kalodner, a souhaité me faire travailler pour un nouveau groupe de hard rock du sud, Jackyl. Il a tellement aimé ce projet qu’il m’a invité de travailler sur le nouveau LP d’Aerosmith.

LR: Quel était le concept derrière la réalisation de cette pochette?

MG: Lorsque je suis arrivé pour ce projet, ils avaient fait une séance de photographies de Wayne Maser avec le groupe vêtus de cuir noir. Les photos étaient en noir et blanc et ils ont eu l’idée d’enrouler des bandes de caoutchouc autour de leurs corps. Tout cela fut écarté car ils voulaient des représentations extravagantes comme des poignées ou des choses qui peuvent être agrippées. Le but était d’illustrer le titre « Get a Grip». Après avoir dressé une longue liste d’idées, celle du pis de vache percé s’est imposée à tous les intervenants et ce fut donc une excellente occasion de représenter pour la première fois des tétons percés sur le boîtier d’un CD commercial. Cet album contenait une série de singles. Ce fut génial de poursuivre sur cette piste pour certains des singles comme la couverture de « Cryin » avec du lait répandu autour d’un biberon brisé surmonté d’une tétine percée ou la saucisse ornée de piercings du single « Eat the Rich ».

Pochette du single Cryin' (1993)
Pochette du single "Eat The Rich" (1993)

LRI: Comment pouvez décrire votre relation de travail avec le groupe et son équipe?

MG: La plupart du temps je traitais avec Keith Guard qui travaillait avec Tim Collins, leur manager de l’époque. J’ai fait quelques propositions et photos du groupe fort intéressantes. Lorsque j’ai présenté les projets de dessins pour l’intérieur du livret et de l’étiquette du CD, ils ne savaient pas trop s’ils souhaitaient photographier leurs propres tétons sur le disque. Certains d’entre eux pensaient que la connotation « gay » aurait été trop forte. Je leur ai dit que personne ne pensait que les « Red Hot Chili Peppers » étaient gays lorsqu’ils se sont faits photographier avec des chaussettes sur leur sexe. Steven acquiesça et ils décidèrent alors de le faire.

LR: En combien de temps avez-vous réalisé ce projet?

MG: La création du livret du CD m’a pris 5 à 6 mois. Je souhaitais utiliser les empreintes digitales du groupe, mais Keith Guard et Tim Collins s’y opposèrent, c’est ainsi que j’ai utilisé les miennes.

LR: Quels étaient les autres projets pour cette pochette, projets qui n’ont finalement pas abouti?

MG: Je me suis rendu à Wichita, Kansas pour prende en mains la direction artistique d’une séance de photos d’eux par Allison Dyer. Ils débutaient la tournée de l’album là-bas et avaient pu louer l’arène pour répéter la semaine entière. J’ai ainsi eu l’honneur de pouvoir les voir jouer dans ce stade vide. Nous étions douze assis au premier rang. C’était absolument exceptionnel. Le groupe et tous les gens impliqués dans le projet étaient très chouettes.

LR: Parlez nous de votre boulot et de vos autres activités pour d’autres groupes?

MG: Chez Geffen, j’ai pu travailler avec White Zombie (« La Sexorcista » et « Astro-Creep 2000 »), j’ai également réalisé la pochette du premier album de Weezer, le « Blue Album », mais j’ai aussi travaillé pour Jackyl et un tas d’autres groupes moins célèbres. En 1996 je travaillais sur des affiches de films. Le premier fut pour le film de Mario Van Pebbles « Panther ». En 1998 j’ai commencé à travailler pour une société, Intralink Film Graphic Design appartenant à Anthony Goldschmidt qui a fait les posters du film « E.T. » « the Color Purple » et « Blade Runner ». J’y ai dessiné celles de « Terminator 3 », « Charlie and the Chocolate Factory », « The Aviator » entre autres.

LR: Vos projets pour le futur?

MG: Anthony, mon associé, a pris sa retraite en avril dernier et je démarre ma propre activité, je dessine toujours pour des films et pour la télévision, mais je souhaite retourner à mes premières amours : la conception de couvertures d’albums. Pour avoir un aperçu de mes activités, cliquez ici : www.MichaelGolobDesign.com

Je compte aussi y faire un blog et y poster d’anciennes compositions qui n’ont pas été utilisées dans mes anciens projets et y ajouter certaines de mes nouvelles illustrations sur lesquelles je travaille aujourd’hui. En plus, j’aime y parler des collections de disques.

Partager

Le saviez-vous? L'origine du doublé de guitares de Thin Lizzy – le véritable nom des Scissor Sisters – Gerry & The Pacemakers, les autres protégés du manager des Beatles

Wishbone Ash à la grande époque

  • C’est grâce à l’influence du groupe anglais Wishbone Ash que Phil Lynott, le bassiste/chanteur et leader de Thin Lizzy, aura l’idée de « doubler » les guitares dans le groupe. Le guitariste Eric Bell sera ainsi remplacé non pas par un guitariste mais bien par deux. Le duo le plus célèbre qui officiera au sein du groupe sera celui composé de Brian Robertson et Scott Gorham (période « Live and Dangerous »).
Scissor Sisters et le revival "glam"
  • Le premier nom des Scissor Sisters était « Dead Lesbian and the Fibrillating Scissor Sisters »
Gerry & The Pacemakers à la célèbre "Cavern" de Liverpool
  • Tout comme les Beatles, Gerry and The Pacemakers étaient ‘managés’ par le célèbre Brian Epstein. Digne représentant du Mersey Beat de Liverpool, ils connaîtront leur plus grand succès en 1963 avec « How Do You Do It »

Partager

Review: The Cars – "Move Like This" (2011)

Après 13 ans d’absence, les Cars font leur grand retour. Après le projet un peu boiteux « New Cars » qui avait vu le « corps » du groupe s’adjoindre les services de Todd Rundgren en lieu et en place du leader de la formation Ric Ocasek, on est heureux de retrouver un groupe enfin réuni qui n’a rien changé à la recette de son succès. Petit aperçu …


A l’exception du regretté Benjamin Orr, qui nous a quitté en 2000, le line-up présent sur « Move Like This » est le même que celui du premier album, « The Cars », sorti en 1978 et produit par le génial Roy Thomas Baker, producteur notamment de l’inoubliable « A Night At The Opera » de Queen.

Ce qui nous vient directement à l’esprit à la première écoute de « Move Like This », c’est cette impression que le groupe ne s’est en fait jamais séparé. En effet, tout semble comme avant, il y a toujours ce son bien particulier, véritable signature du groupe, une sorte de rock très direct teinté d’une pointe  » d’électro-pop  » qui inspirera tant des groupes des nineties tels que Weezer ou encore Foutains of Wayne.

Il faut cependant signaler que pendant toutes ces années d’absence, Ric Ocasek est resté très actif, enchaînant d’excellents albums solos ignorés en Europe mais ayant eu pas mal de succès aux Etats-Unis. On a vu aussi Ocasek derrière les manettes de la production, il s’est occupé d’albums de Weezer, No Doubt ou encore de Jonathan Richman.

Et, en parlant de production, c’est Jacknife Lee, connu pour son travail avec Bloc Party, Snow Patrol, Weezer ou plus récement R.E.M. (pour le dernier album « Collapse Into Now ») que les Cars ont fait appel pour la réalisation de « Move Like This ».

Jacknife Lee aura ainsi la tâche plutôt ardue de conserver le son « rétro » du groupe tout en lui ajoutant une petite pincée de modernité de façon à ce que les Cars s’inscrivent dans le son des années 2010 … Pari réussi pour Jacknife Lee, le single « Sad Song », d’une efficacité plus que redouble nous le prouve largement.

L’équilibre de l’album s’inscrit dans la digne lignée des classiques des Cars, mélangeant titres rock au tempo rapide (« Blue Tip », « Keep On Knocking », « Sad Song ») à quelques mid-tempo et aussi à une ballade très « Carsienne » (« Soon ») qui, comme l’a déclaré Ric Ocasek récemment, aurait probablement été mieux chantée par le regretté Benjamin Orr et qui nous renvoie à l’ambiance du classique « Drive » (véritable « BO » du Live Aids).

Bref, vous l’aurez compris, « Move Like This » est une très bonne surprise de ce printemps. Plus qu’à espérer un prochain passage du groupe en Belgique… Please …

Note: 8/10

Highlights/Titres marquants: Blue Tip, Keep On Knocking, Soon, Sad Song, Free, It’s Only

Partager

U2 de retour à Berlin

Achtung Baby: U2 de retour à Berlin!

U2 vient de passer quelques jours à Berlin à l’occasion de la préparation de la réédition 20ème anniversaire d’un de leurs plus célèbres albums : Achtung Baby

Pour rappel, cet album avait marqué un grand tournant dans la carrière du groupe irlandais. Porté par l’ambiance de renouveau de la ville, U2 avait brillamment réinventé sa musique en tentant quelques nouvelles expériences musicales inspirées par l’important mouvement de musique électronique de Berlin et par leur producteur Brian Eno.

Mais outre la célébration de cet anniversaire, on a pu voir Bono entrer au studio Hansa, mythique studio dans lequel U2 a enregistré Achtung Baby de même que Bowie qui y a produit quelques chefs d’oeuvres de sa trilogie berlinoise. On a vu également le groupe se promener dans la ville à bord d’une légendaire Trabant .

Depuis ça « buzze » pas mal chez les fans. Que se passe-t-il ? U2 enregistrerait-il de nouveaux morceaux ? Un nouveau clip ? L’avenir nous le dira…

Bono devant les studios Hansa en vidéo

Partager

Le "Ska revival" revival … Interview avec Pauline Black des Selecter

Pauline Black? Ce nom vous dit vaguement quelque chose mais vous ne vous souvenez pas vraiment …? Petit indice en bas de votre écran…

« Ah oui… voilà, On My Radio, je me souviens » Maintenant que votre mémoire est revenue, découvrons une petite interview de la chanteuse qui fait son grand retour avec les Selecter. Effectivement il semblerait qu’il y ait un véritable revival du « ska-revival » de la fin des années 70 et du début des années 80. Un revival du revival? Complètement dingue ça … Après Madness, The Specials, The Selecter are back … Petite interview exclusive pour ce blog, puis je vous annonce que vous pourrez entendre très prochainement une interview exclusive de Pauline Black sur Classic 21 dans le cadre de la Nuit du Reggae avec Eric Laforge. Ce sera pour le 14 mai!

Pauline Black est la chanteuse du groupe de ska-revival The Selecter …

LR: Quand et comment êtes-vous tombé amoureuse de la musique ?

PB: Je crois vers 10 ans. En effectuant les tâches ménagères pour ma mère, je chantais alors toutes les chansons de la Motown lorsqu’elles passaient à la radio.

LR: Racontez-nous une histoire amusante de l’époque des Selecter.

PB: Lorsque Gap Hendrickson et moi débutions avec l’orchestre, nous collions des papiers avec les paroles sur le devant de la scène. C’est la raison pour laquelle nous bougions autant à nos débuts 😉 C’était tellement fatigant que nous nous sommes empressés de les apprendre par cœur.

LR: Vous avez également travaillé pour la radio et la télévision, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

PB: J’ai travaillé pour la télé, des théâtres et diverses stations de la radio nationale au Royaume Uni durant ces trente dernières années. J’ai même eu mon propre show dans les années 80 : « Black on Black » (Noir sur noir), le premier programme pour les noirs par des noirs au Royaume Uni. J’ai participé à plusieurs séries de fictions, interprétant divers personnages. J’ai été récompensée de plusieurs prix pour mon interprétation de Billie Holiday sur les scènes londoniennes et pour celle d’une femme américaine du sud profond dans « From the Mississippi Delta » au début des années 90. J’ai présenté plusieurs séries de programmes à la radio traitant du reggae, du ska et du 2-tone ainsi que de  la place  des femmes dans les médias.

LR: Voici donc le retour des Selecter. Que pouvons-nous attendre de votre concert en Belgique ?

PB: La même grande énergie, des chansons de scène comme celles qui ont fait la renommée des Selecter. Gap et moi, les chanteurs des débuts, travaillons avec un merveilleux groupe de musiciens. Nous nous sommes adjoints une section de cuivres et le son est impressionnant. Nous allons jouer des morceaux comme « On My Radio »,  « Too Much Pressure », « Three Minute Hero » & « Missing Words » etc, mais nous allons également faire la promotion de notre nouveau simple : « Big in the Body-Small in the Mind » pour la première fois. Nous pensons qu’il est nécessaire pour des groupes de l’époque des 2-Tone d’aller de l’avant tout en rendant hommage à nos succès du passé.

LR: Qu’écoutez-vous sur votre iPod ou comme CD en ce moment ?

PB: Une toute nouvelle chanson que je viens d’écrire avec Jah Wobble, intitulée : « Rocks ». J’ai rencontré Jah Wobbles en Belgique lorsque son groupe et les Selecter partageaient l’affiche du
Sinner’s Day Festival le 31 Octobre 2010. (le Festival de la Fête du pécheur). Son livre « Memoirs of a Geezer » est publié par Serpent’s Tail qui publiera le mien, « Black by Design »,  le 4 août prochain. Nous sommes devenus amis de manière instantanée et nous avons décidé d’écrire un album ensemble. Ce sera plus expérimental que ce que font les Selecter, mais nos premiers essais sont excellents, je suis donc très impatiente. Mais en ce moment toutes mes pensées vont vers le prochain album des Selecter « Made in Britain » qui est sur le point de se’achever et qui sortira le 1er septembre prochain.

Plus d’informations sur Pauline Black et les Selecter: Le site officiel de Pauline Black

Partager

Review Express: Soundgarden "Live on I-5", back to the 90's

Après la sortie d’un drôle de best of « ovni », Soundgarden continue de fouiller dans ses archives et nous sort cette fois un disque live plutôt intéressant: « Live on I-5 », enregistré en 1996, alors que le groupe était à son apogée…

Le premier janvier 2010, Chris Cornell annonçait le retour du groupe de grunge Soundgarden, après 12 ans d’absence. Un peu plus d’un an plus tard, le 13 janvier 2010, le groupe annonçait fièrement la sortie de « Live on I-5 », un enregistrement public du groupe réalisé en 1996 dans différentes villes de la côte ouest américaine (Del Mar – Californie, Oakland – Californie, Vancouver – Colombie-Britannique, Salem – Oregon et bien entendu un petit concert à la « maison »: Seattle – Washington)

Le groupe revisite ici ses grands classiques avec beaucoup d’élégance. On est heureux de réécouter des standards tels que « Spoonman », « Rusty Cage » ou encore « Black Hole Sun ». Les reprises d' »Helter Skelter », un des titres fondateurs du hard rock signé par les Beatles et celle du « Search & Destroy » d’Iggy & The Stooges sont également de très bonnes reprises. Bref, alors que Pearl Jam se montre plus présent que jamais, qu’Alice in Chains est de retour depuis quelques temps, ce retour de Soundgarden nous montre qu’une réelle nostalgie palpable du son rock des années 90 est en train de se dessiner… Les années 2010 et le retour du grunge? Peut-être … ou peut-être pas …

Titres marquants à écouter: Spoonman – Rusty Cage – Search & Destroy – Black Hole Sun
Note: 7,5/10

Partager

Le saviez-vous? Le père de Matthew Bellamy était aussi une rock star – Bryan Ferry et Elton John à la tête de King Crimson…

Matthew Bellamy, chanteur, guitariste et leader de Muse
  • George Bellamy, le père de Matthew Bellamy (célèbre leader du groupe Muse), était également une rockstar. Il était l’un des guitaristes des Tornados. Un groupe anglais du début des années 60, devenu légendaire par avoir été la première formation britannique à atteindre la première place des charts US. C’était en 1962 avec le titre « Telstar ».
Bryan Ferry, pensif: "Et si j'avais été le chanteur de King Crimson... mmm"
  • Bryan Ferry et Elton John, alors qu’ils étaient encore complètement inconnus, ont figuré dans la liste des candidats pour le poste de chanteur du groupe de rock progressif britannique King Crimson. On se demande ce que cela aurait donné …
Partager

Review: TV on the Radio "Nine Types of Light"

TV on the Radio vient de sortir son nouvel album « Nine Types of Light ». TV on the Radio… Késako? Je vois déjà le regard interrogatif de certains et certaines d’entre vous. TV on the Radio est un groupe originaire de Brooklyn, New York, le genre de groupe sur lequel il est impossible d’apposer une étiquette. Certains parlent de « art rock » ou encore d' »experimental rock »… mouais … et si on voyait ça d’un peu plus près?


C’est en 2001 que TV on the Radio voit le jour. Le « groupe » est alors composé de deux musiciens: Tunde Adebimpe (chant, ‘chipotage’ électronique) et David Andrew Sitek (guitare, claviers et batterie). Le duo sort une première démo intitulée « Ok Calculator » (parodie évidente du « Ok Computer » de Radiohead) dans le courant de l’année 2002.

Le premier véritable album du groupe sort en 2004 et s’intitule « Desperate Youth, Blood Thirsty Babes ». L’accueil des critiques est excellent. De plus, et ce n’est pas rien, David Bowie déclare publiquement être un grand fan du groupe. C’est ainsi que l’on retrouvera ce dernier en tant qu’invité prestigieux de l’album du groupe en 2006:  » to Cookie Mountain »

2 ans plus tard suivra Dear Science qui sera consacré disque de l’année 2008 par de grands magazines américains tels que le Rolling Stone, le Spin, le Village Voice ou encore la célèbre chaîne de télévision MTV.

C’est donc au début de ce mois et un peu moins de 3 ans après la sortie de Dear Science que le public a découvert « Nine Types of Light », le nouveau cru de TV on the Radio. Cet album, très agréable à l’écoute, n’est pas facile à classifier. Est-ce du rock, de la musique électronique, du rap, du R’n’B? En fait, ce n’est rien de tout ça, et tout ça à la fois, disons que c’est simplement du « TV on the Radio ». Il faut dire que les influences du groupe vont, elle aussi, dans tous les sens. Le groupe se déclare être fan de Brian Eno, Prince, les Pixies, Earth Wind & Fire, David Bowie, Wire, Siouxsie & The Banshees, Nancy Sinatra ou encore Serge Gainsbourg !

Bref si vous voulez faire une expérience musicale de qualité et vous aventurer dans un genre indéfinissable et tout à fait surprenant, je vous invite à prêter une oreille à ce nouvel album de TV on the Radio. Et, si vous êtes convaincu par le résultat, vous pourrez voir le groupe sur scène au Festival de Werchter cet été, ce sera pour le jeudi 30 juin.

Le nouvel album « Nine Types of Light » est aussi un film conceptuel … Vous pouvez le voir ci-dessous et ainsi découvrir l’album dans son ensemble. Bonne expérience !

Partager