Clin d'oeil à Jim Morrison

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(photo que j’ai prise en mai 2009 du 17, rue Beautreillis – Jim habitait au 3ème étage, à droite)

Le week end dernier, j’étais de passage à Paris. J’ai eu l’occasion de passer dans le Marais, quartier du 4ème arrondissement, dans lequel se trouve la dernière demeure de Jim Morrison, le chanteur des Doors, au 17, rue Beautreillis. Un peu d’histoire …

En mars 1971, soit quatre mois avant sa disparition, Jim Morrison débarque à Paris pour s’installer dans un appartement situé dans l’une rue particulièrement calme du 4ème arrondissement. Morrison quitte donc Los Angeles et les Etats-Unis. Là-bas, il était « traqué », poursuivi par la justice pour « outrage aux bonnes moeurs » suite à un concert à Miami lors duquel il se serait un peu trop dévétu. A Paris, loin du procès, de la presse américaine et des autres membres des Doors, Jim souhaite recommencer tout à zéro. Les Doors, c’est de l’histoire ancienne, il a d’ailleurs laissé le reste du groupe s’occuper du mixage du « L.A. Woman », le dernier album qu’ils ont terminé d’enregistrer en janvier 71. Jim, passionné de littérature française, souhaite se reposer et écrire à Paris. Il veut être reconnu non plus comme chanteur mais comme poète et réalisateur de cinéma. Jim s’imprègne de l’atmosphère de Paris. On le voit fréquenter les cafés entourant la place de la Bastille, à la terrasse d’un café de la rue Saint-Louis-en-Île en train de déguster une Stella Artois ou une Kronenbourg, on le voit aussi fouiner sur la rive gauche dans le quartier des bouquinistes ou encore dans les librairies situées non loin de la Sorbonne. Mais, son endroit préféré est la place des Vosges, qui est situé à deux pas de son appartement. Jim passe énormément de temps là-bas, il prend son petit-déjeuner à la terrasse d’un café situé sur la place, il passe des heures à écrire, prendre des notes, sur place avec, comme fond sonore ,les enfants qui jouent au bac à sable, non loin de la maison de Victor Hugo. Jim Morrison se ressource mais, comme l’histoire le racontera, cette renaissance sera de très courte durée. En effet, le corps sans vie de Jim Morrison est retrouvé le 3 juillet 1971 dans la salle de bain de son appartement, rue Beautreillis. Jim Morrison, déprimé et alcoolique, n’a pas réussi à vaincre ses anciens démons mais laissera derrière lui de très nombreux textes et quelques albums des Doors, qui, toujours aujourd’hui, sont considérés comme de véritables chef d’oeuvres et ont brillamment traversé l’épreuve du temps.

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Le secret de Jim Kerr

2 mois avant la diffusion du webcast Jim Kerr/Marc Ysaye, j’ai eu l’occasion de rencontrer le leader de Simple Minds dans un prestigieux hotel bruxellois. Nous avons eu l’occasion d’évoquer la réalisation du nouvel album « Graffiti Soul ». Différents extraits de l’interview ont été diffusé le week end dernier (les 23 et 24 mai) mais j’ai gardé en réserve un petit secret que Jim Kerr m’a glissé au creu de l’oreille …

Je lui ai demandé ce qui avait été le point de départ de sa passion pour le rock et voici sa réponse en son:

Cliquez-ici

(Désolé pour l’accent ‘Jean-Paul Gauthier’ mais il faudra s’y faire)

En quelques mots, pour ceux qui n’ont pas compris, si Jim s’est décidé a faire du rock et à devenir chanteur, c’est, au départ, non pas par amour pour la musique mais bien pour épater les filles… (le filou!)

Jim Kerr et votre serviteur
Jim Kerr et votre serviteur
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Tina Weymouth et le Tom Tom Club

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En 1980, Tina Weymouth et son mari Chris Frantz – respectivement bassiste et batteur de Talking Heads – profitent d’une petit pause au sein du groupe pour lancer leur propre formation: Tom Tom Club. Pour les accompagner dans ces nouvelles aventures musicale, Chris et Tina s’adjoignent les services d’Adrien Belew (collaborateur de David Bowie, Frank ZappaTalking Heads et futur membre de King Crimson).

Ce premier album est enregistré au Compass Point Studios,  célèbre studio situé à Nassau aux Bahamas qui verra le passage des Rolling Stones, de Dire Straits, Roxy Music, ELO ou encore R.E.M. « Tom Tom Club » mélange sonorité pop/rock (on sent la pate de la section rythmique de Talking Heads), dance et ambiance « musique des iles ». Grâce aux singles « Wordy Rappinghood« , « Genius of Love » et le cultissime « Under The Boardwalk » (reprise d’un classique des Drifters sorti en 64) – qui triomphent dans les boites à l’époque – « Tom Tom Club » est un grand succès à sa sortie.

A l’occasion des 50 ans du label Island, Universal vient de rééditer une très belle version deluxe de cet album, vous trouverez le tracklist complet de cette réédition à la suite de cet article.

J’aurai probablement l’occasion de discuter prochainement de cette réédition avec Tina Weymouth et nous aurons l’occasion d’en reparler sur Classic 21. On précisera que Tina Weymouth est une des premières bassistes de l’histoire du rock et qu’elle sera, à l’époque, amie avec une autre bassiste très connue: Corinne du groupe Téléphone. Weymouth sera aussi l’un des modèles de Catherine Ringer (des Rita Mitsouko) au début de sa carrière.

Tina, toujours dans le coup, a récemment collaboré au projet Gorillaz mené par Damon Albarn de Blur.

Plus d’infos: http://www.tomtomclub.net/

Tracklist « Tom Tom Club » Deluxe Edition:

CD 1
1. Wordy Rappinghood
2. Genius Of Love
3. Tom Tom Theme
4. L Elephant
5. As Above So Below
6. Lorelei
7. On On On On…
8. Booming And Zooming Weymouth
9. Under The Boardwalk Club
10. On On On On…
11. Lorelei
12. Spooks
13. Elephant
14. (You Don’t Stop) Wordy Rappinghood
CD 2
1. Pleasure Of Love
2. On The Line Again
3. This Is A Foxy World
4. Bamboo Town
5. The Man With The 4-Way Hips
6. Measure Up
7. Never Took A Penny
8. Atsababy! (Life Is Great)
9. The Man With The 4-Way Hips
10. Pleasure Of Love
11. The Man With The 4-Way Hips
12. Yella
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Le saviez-vous?

slash
  • Slash connait Ron Wood, le célèbre guitariste des Stones, depuis l’âge de 13 ans. Le premier fils de l’ex-guitariste de Guns N’Roses a d’ailleurs été conçu dans une des chambres de la maison de Woody.
  • Si Dylan chante différemment (et mieux?) sur le célèbre « Lay Lady Lay » c’est parce qu’il aurait légérement accéléré la bande. Le tricheur!
  • Bien avant d’être chanteur, Iggy Pop était batteur au sein du groupe « The Iguanas » (groupe qui lui vaudra son célèbre surnom)

Un des premiers enregistrement d’Iggy Pop au sein des Iguanas. Iggy joue ici de la batterie.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=5XPC_Zq5zlY]

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Ils l'ont dit: Jerry Lee Lewis se souvient de John Lennon…

Quand le Killer se souvient de John…

jerrylee

Jerry Lee Lewis: « C’était en 1973 ou 1974 et on avait donné quelques concerts au Roxy à Los Angeles. John Lennon et quelques types étaient assis sur le balcon, juste en face de nous, et je ne sais pas ce qu’ils fumaient, mais mon saxophoniste essayait de se rapprocher d’eux pour sniffer un peu de leur mixture. Le truc suivant donc je me souviens, c’est que John s’est retrouvé en face de moi, à genoux, et a embrassé mes bottes. Quand il s’est relevé, il m’a dit ‘Merci, Killer, merci de m’avoir appris ce qu’est le rock’n’roll’. Mon fils, Junior, était avec moi et m’a donné un petit coup de coude. Quand John est parti, Junior m’a dit ‘Papa, tu sais qui c’était?’. J’ai rigolé et je lui répondu: ‘oui, fils, je sais qui c’était… »

johnlennon

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Elvis goes … country

elviscostello

Non non, je ne fais pas référence à un enième disque posthume du King mais bien à un nouveau single de l’autre Elvis: Elvis Costello.

Mister Costello, de son vrai nom Declan Patrick MacManus, a l’habitude de surprendre son public en touchant à différents styles musicaux. Pour « Complicated Shadows » (son nouveau single qui sera programmé très prochainement sur Classic 21), Elvis Costello a choisi de collaborer avec le célèbre musicien/producteur T. Bone Burnett qui a récemment travaillé sur « Raising Sand » (l’album de Robert Plant et Alison Krauss).

« Complicated Shadows » n’est pas une nouvelle composition de Costello, c’est un nouvel enregistrement d’un titre qui figurait d’origine sur l’album « All This Useless Beauty » (sorti en 1996), mais, la nouveauté ici c’est qu’on ne retrouve pas le band habituel de Costello mais bien de très bons musiciens issu de la scène country actuelle.

A écouter donc prochainement sur votre radio favorite …

« Complicated Shadows » est le premier single extrait de l’album « Secret, Profane & Sugarcane » dont la sortie est prévue pour le 2 juin prochain.

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Le Nirvana anglais …

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Londres, 1967. La musique « psychédélique » a fait son chemin. Si les Etats-Unis ont apparemment lancé le courant, l’Angleterre suit le pas. C’est l’été, les couleurs et les sons psychédéliques ont envahi la capitable britannique. C’est à cette période que Patrick Campbell-Lyons, un irlandais et Alex Spyropoulos, un grec (sans blague?) se rencontrent. Les deux jeunes gars ont exactement les mêmes influences musicales, leur trip c’est Pink Floyd et Syd Barrett, Jimi Hendrix, les Beatles, les Stones (mais surtout Brian Jones), Burt Bacharach, les Everly Brothers et la musique baroque. Très rapidement le duo se baptise « Nirvana » et sort un premier album « The Story of Simon Simopath« . C’est Chris Blackwell qui se charge de la production de l’album, Blackwell, légendaire fondateur du label Island, est encore très jeune et croit beaucoup à ce duo. L’histoire racontera que « The Story of Simon Simopath » est l’un des premiers ‘concept album’ de l’histoire du rock. Il n’est reste que c’est album est un véritable merveille oubliée, Nirvana (« Nirvana Uk » comme on l’a rebaptisé aujourd’hui pour ne pas confondre avec le groupe de Kurt Cobain) ne sera jamais véritablement reconnu à sa juste valeur à l’époque. Les années passant, leurs albums seront réédités en CD et les plus jeunes générations découvriront avec joie ces excellentes compositions. Aujourd’hui des groupes comme Arcade Fire ou encore Fleet Foxes revendiquent l’influence de Nirvana UK. A l’occasion du 50ème anniversaire de la création du label Island, on aura probablement l’occasion de reparler de ce groupe culte.

Deux petits extraits pour le plaisir:

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=FDNtxz_4oWg&w=480&h=390]

Patrick Campbell-Lyons et Alex Spyropoulos ont d’ailleurs profité de cette occasion pour lancer leur site internet officiel, disponible à l’adresse suivante:

http://www.nirvana-uk.com

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Et si Jeff Beck avait été le guitariste de Pink Floyd?

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 « Et si Jeff Beck avait été le guitariste de Pink Floyd? »

Ce titre parait énorme, un peu comme un scénario d’un bon vieux film américain de science fiction… Et pourtant, cela aurait très bien pu avoir lieu.

Vous ne me croyez pas? La réponse en son (extrait d’une interview que j’ai réalisé avec Jeff Beck par téléphone il y a quelques semaines)

Qu’en pensez-vous? Que serait devenu Pink Floyd avec Jeff Beck et sans David Gilmour?

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Sur la platine pour le moment: Heaven & Hell "The Devil You Know"

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Qui se cache derrière ce nom « Heaven & Hell »? Black Sabbath bien évidemment, mais non pas le Black Sabbath dirigé par mister Ozzy Osbourne mais bien le Black Sabbath qui avait sorti les excellents albums « Heaven & Hell » & « Mob Rules » dans le début des années 80. C’est donc Ronnie James Dio qui occupe la place centrale ici. Les fidèles Tony Iommi (guitare) et Geezer Buttler (basse) assurent habilement la filiation du son « classique Sabbath » et l’excellent Vinny Appice (le jeune frère du non moins excellent Carmine Appice) est à la batterie.

 « The Devil You Know », le nouvel album du groupe, sortira le 11 mai et, l’ayant écouté déjà à de nombreuses reprises, je peux vous assurer qu’il s’agit d’un très bon cru.Ceux qui ont aimé les albums « Heaven & Hell » (1980), « Mob Rules » (1981) et « Dehumanizer » (1992) ne pourront qu’être comblé.Les riffs de Tony Iommi sont plus inspirés que jamais, Ronnie James Dio est particulièrement en forme et la section rythmique assure comme un véritable bulldozer prêt à tout écraser sur son passage. Bref, si les albums de Dio (en solo) sont toujours de très bonne qualité, on est très heureux ici de retrouver l’équipe de Sabbath réunie pour un album qui devrait faire du bruit dans le milieu des amateurs de metal.

Heaven & Hell, au grand complet, sera au Graspop Festival ce vendredi 26 juin à Dessel et l’album « The Devil You Know » sortira le 11 mai chez RoadRunner Records.

 

Petite photo souvenir : Ronnie James Dio et votre serviteur lors d'un précédent Graspop Festival
Petite photo souvenir : Ronnie James Dio et votre serviteur lors d'un précédent Graspop Festival
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Deep Purple "Stormbringer" (remaster 2009 EMI)

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Cela faisait très longtemps qu’on attendait et c’est enfin arrivé, EMI a décidé de nous sortir une version CD correcte de l’excellent « Stormbringer » de Deep Purple. La précédente édition CD – sortie dans les années 90 et non « remasterisée » – proposait un son très plat, un souffle important et était très loin d’égaler la qualité d’une bonne vieille version 33 tours de l’album. Cette réédition ‘ »remaster » dispose d’un son nettement plus dynamique, plus profond et surtout avec beaucoup plus de relief.  Nous pouvons dorénavant profiter sur nos platines numériques de ce très bon cru de Deep Purple sorti en 1974 dans de bonnes conditions.

« Stormbringer » n’est certes pas le plus célèbre album de la formation britannique mais il n’en reste non moins excellent.

Nous sommes en 1974 et le visage de Deep Purple a bien changé en quelques années, si Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie) et Ritchie Blackmore sont toujours de la partie, c’est David Coverdale (chant) et Glenn Hughes (basse et chant) qui ont repris la place de Ian Gillan et Roger Glover depuis un peu plus d’un an (respectivement ex-chanteur et bassiste de DP). 

Si Coverdale et Hughes étaient restés encore relativement discrets sur « Burn » – l’album précédent et premier du groupe sur lequel ils apparaissent – leur présence est ici beaucoup plus marquée. Glenn Hughes est très impliqué dans l’enregistrement de l’album, sa voix est beaucoup plus présente que sur « Burn » et ses influences soul et funky se ressentent ici très fort. Glenn Hughes chante ainsi seul sur « Holy Man », un très bon titre, qui, même s’il pourrait perturber les fans de Deep Purple époque « Smoke on the Water », reste une réussite totale. Sur la plupart des titres de l’album, les voix de Glenn Hughes et de David Coverdale s’accordent à merveille (« Hold On », « High Ball Shooter » et « Gypsy » illustrent très bien cette véritable symbiose)

La plage titulaire de l’album (« Stormbringer ») s’inscrit directement comme un grand classique de Deep Purple et l’album se conclut sur un duo Blackmore/Coverdale particulièrement réussi, « Soldier of Fortune », dans lequel – chose alors très rare à l’époque – Ritchie Blackmore nous démontre ses talents à la guitare acoustique.

Très belle nouvelle donc que cette réédition sortie il y a quelques semaines et, cerise sur le gateau, nous vous proposerons bientôt avec Marc Ysaye un « Making-of » consacré à cet album…

En voici le tracklist:

CD     
1. Stormbringer
 
2. Love Don’T Mean A Thing
 
3. Holy Man
 
4. Hold On
 
5. Lady Double Dealer
 
6. You Can’t Do It Right
 
7. High Ball Shooter
 
8. The Gypsy
 
9. Soldier Of Fortune
 
10. Holy Man (Glenn Hughes Remix)           

11. You Can’t Do It Right (Glenn Hughes Remix)

12. Love Don’t Mean A Thing (Glenn Hughes Remix)

13. Hold On (Glenn Hughes Remix)

14. High Ball Shooter (Instrumental)

   
 
DVD audio: Quad mix in 5.1 and PCM stereo    
1. Stormbringer (Dvd)    
2. Love Don’t Mean A Thing (Dvd)    
3. Holy Man (Dvd)    
4. Hold On (Dvd)    
5. Lady Double Dealer (Dvd)    
6. You Can’t Do It Right (Dvd)
 
7. High Ball Shooter (Dvd)    
8. The Gyspy (Dvd)    
9. Soldier Of Fortune (Dvd)
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