Archives de catégorie : culte

L'origine et le futur des Cranberries…

Le saviez-vous? Le premier nom des Cranberries, célèbre groupe irlandais des années 90, était « The Cranberry Saw Us » hommage au Beatles et particulièrement à une des célèbres farces de John Lennon …

Les Cranberries en 2010

En 1989, lors de sa formation, le groupe se baptise « The Cranberry Saw Us » un jeu de mot sur le « Cranberry sauce » que John Lennon dit à la fin de « Strawberry Fields Forever » des Beatles.

A l’époque, on a beaucoup parlé de cette « Cranberry Sauce ». Certains y entendaient « I Buried Paul » (j’ai enterré Paul) et y voyaient ainsi une sorte d’énième indice de Lennon sur le soit-disant décès de Paul McCartney, qui aurait été remplacé par un imposteur, un certain William Campbell.

Si Lennon et McCartney se sont effectivement bien amusés à glisser de pseudos indices à ce propos sur leurs différents albums, il semblerait – confirmation d’un ingénieur du son d’Abbey Road à la clef – que Lennon dit bien « Cranberry Sauce » à la fin de Strawberry et non « I Buried Paul »… Mais bon on s’égare du sujet-là …

Revenons à nos Cranberries qui ont fait un retour assez remarqué sur scène l’année dernière. Qu’en est-il du groupe aujourd’hui? Et bien, d’après les dernières nouvelles, le groupe devait entrer en studio dans le courant de ce mois pour y enregistrer son 6ème album. Le guitariste du groupe Noel Hogan nous tient au courant de l’évolution sur Twitter, si vous voulez le suivre, c’est ici.

Ci-dessous, LE tube des Cranberries, « Zombies » que tout nostalgique des années 90 connaît par coeur!

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=6Ejga4kJUts&ob=av2em]

Plus d’informations sur la carrière des Cranberries: Cranberries.Com

Plus d’informations sur le délire « Paul Is Dead » (Paul est mort) de John Lennon et Paul McCartney : Turnmeondeadman.com

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Le rock c'est complètement "wild" …

‎ »Songs are wild animals » (« les morceaux sont des animaux sauvages« ) a déclaré Neil Young dans une récente interview. Le terme « Wild » est très souvent usité dans les titres rock. En voici une petite sélection des plus célèbres « with a little help from my facebook friends » … (si vous cliquez sur les liens en rouge, vous aurez accès aux clips vidéo, magie …)

Neil Young: très "Wild" dans son genre ...

Et bien entendu, le plus « Wild » d’entre tous, Born to Be Wild de Steppenwolf (ahhh « Easy Rider » …)

Easy Rider et sa formidable bande originale

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8&fs=1&hl=fr_FR]

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Si Alice le dit …

« School’s Out » est probablement le plus grand classique de la carrière d’Alice Cooper. Un petit rappel ci-dessous:

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=OUugQoxS8_o&fs=1&hl=fr_FR]

C’est avec ce titre qu’il referme la plupart de ses shows, c’est le cas notamment sur le dernier DVD intitulé « Theatre of Death » (2010) et que je vous recommande chaleureusement.

Alice Cooper est une source d’influence pour de nombreux groupes de metal,  Marilyn Manson et Slipknot sont souvent cités parmi ceux-ci.

Cependant, selon Alice Cooper, la différence entre ses concerts et ceux de Manson et Slipknot, c’est qu’à la fin, quand on sort d’un de ses shows, on se dit « chouette je me suis bien amusé » alors que quand on revient d’un concert d’un des deux autres groupes on a le moral à zéro.

Ok! Soit, s’il le dit…

Perso, j’apprécie la musique et les concerts de Cooper et de Manson, ça veut donc dire que j’aime passer un bon moment ou m’infliger un sérieux coup de déprime … On doit être plusieurs dans le cas, non?

Alice Cooper: star de la FM!

Petite info en passant, vous ne le savez probablement pas mais Alice Cooper est également animateur radio, il a sa propre émission intitulée « Nights with Alice Cooper« , un show de très grande qualité dans lequel il reçoit souvent des invités prestigieux. Il s’agit d’une émission de radio syndiquée, cela veut dire qu’Alice Cooper la revend à différentes stations à travers le monde. Il s’agit essentiellement de radio américaines mais, en Europe, la radio berlinoise Star FM diffuse également l’émission. Plus d’informations ici: Nights with Alice Cooper

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Le roi du rock?

La statue de Freddie Mercury à Montreux en Suisse

 

Si notre ami Eric « La France » Laforge a été désigné aujourd’hui « Roi » de Classic 21 après avoir obtenu la fameuse fève de la galette des rois (dangereux d’être roi pour un Français remarquez …), j’ai parallèlement réalisé aujourd’hui un petit sondage « pour rire » sur Facebook: « Qui est le roi du rock? ». Le grand gagnant a été le regretté Freddie Mercury. Certains ont quand même cité le « King », l’officiel:  Elvis Presley

Elvis serait-il donc le roi du rock’n’roll et Freddie Mercury le roi du rock « tout court »? Bon, rien de grave, que ça ne vous empêche pas de dormir non plus…

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Le saviez-vous?


  • Tony Iommi (à droite sur la photo), le guitariste de Black Sabbath, a été très brièvement le guitariste de Jethro Tull. On peut le voir aux côtés de Ian Anderson et de sa bande sur la video de Rock’n’roll Circus des Rolling Stones (1968)
  • Le claviériste Jon Lord a joué aux côtés de Ron Wood (qui n’était pas encore un Rolling Stone) au sein de The Santa Barbara Machine Head dans les années 60 avant de former Deep Purple avec Ritchie Blackmore, Ian Paice, Rod Evans et Nick Simper.
  • Le nom du groupe Duran Duran est emprunté à celui d’un dangereux scientifique véreux dans le film franco-italien Barbarella de Roger Vadim. Dans ce long métrage, sorti en 1968, le personnage de Barbarella (interprété par Jane Fonda) se lance à la recherche du vilain Duran Duran
  • A ses débuts dans les années 60, Steven Tyler – le célèbre chanteur d’Aerosmith – était également batteur…
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Remember: Kevin Coyne

« Kevin Coyne est le trésor caché de l’Angleterre » (Andy Kershaw, BBC)

Kevin Coyne, auteur-compositeur-interprète anglais, a toujours été un artiste à part. Même s’il ne jouira jamais d’un grand succès commercial, sa musique ne cesse d’être redécouverte par les jeunes générations et a été aussi une énorme source d’inspiration pour des personnages aussi divers que Johnny Rotten des Sex Pistols, notre compatriote Arno, Sting ou encore Peter Hammill (leader de Van Der Graaf Generator). EMI vient de rééditer son second et probablement meilleur album « Marjory Razorblade » (1973) ainsi qu’une très intéressante quadruple compilation/anthologie intitulée « Kevin Coyne: I Want My Crown – The Anthology 1973-1980 ». A cette occasion, revenons en quelques lignes sur la surprenante carrière de cet artiste, culte dans les pays anglo-saxons,  mais malheureusement méconnu en francophonie…

Kevin Coyne a eu un parcours curieux. Après avoir suivi des études artistiques, il est chauffeur de bus pendant quelques temps, puis devient assistant social dans un hôpital du Lancashire de 1965 à 1968. Ces 3 ans passés dans ce département psychiatrique dans lequel il s’occupe de drogués et de désaxés vont fortement le marquer. La thématique de ses deux premiers albums solo « Case History » (1972) et l’excellent « Marjory Razorblade »(1973) sera profondément empreinte de ces années de travail social.

Après après évolué quelques années au sein du groupe Siren – un groupe signé sous le label Dandelion Records appartenant alors au célèbre DJ britannique John Peel Kevin Coyne se fait remarquer par le jeune Richard Branson qui est alors occupé a lancé son propre label Virgin (label qui deviendra ensuite une célèbre mega entreprise d’aviation, de fabrication de colas etc).

Coyne est le second artiste a être signé par Branson, le premier – Mike Oldfield – se fera remarquer en engistrant le mythique « Tubular Bells » en 1973.

Dans la moitié des années 70, dans le groupe de scène de Kevin Coyne, on retrouve un certain Andy Summers, qui ne tardera pas à devenir un superstar au sein du groupe Police quelques années plus tard. Coyne signera une sélection d’excellents albums chez Virgin entre 1972 et 1980. A cette époque, il jouira d’une telle popularité en concert qu’il sera contacté personnellement par Jac Holzman (le fondateur d’Elektra Records, célèbre label ayant notamment signé les Doors) pour rejoindre les Doors suite à la tragique disparition de Jim Morrison. Coyne aura l’intelligence de refuser cette proposition (suicidaire artistiquement parlant – il est impossible de remplacer Morrison). Il le fera non sans humour prétextant alors « vous savez les pantalons en cuir, ce n’est pas trop mon truc ».

Début 80, il quitte Virgin pour le label Cherry Red et continue à sortir de très bon albums. En 1985, il divorce, se libère de sa dépendance à l’alcool et part s’installer à Nüremberg en Allemagne. Après quelques années très discrètes, il revient dans le début des années 90 et est dorénavant accompagné par ses deux fils : Robert et Eugene. Sortiront ensuite une sélection de très bons albums jusqu’à la sortie « Donut City », son 41ème ( ! ) et dernier album. Kevin Coyne nous a quitté le 2 décembre 2004 des suites d’un cancer.

Plus d’infos:

Conseils d’écoute:

La nouvelle et très complète quadruple compilation "I Want My Crown - The Anthology 1973-1980" (EMI 2010)
L'excellent second album "Marjory Razorblade" (Virgin 1973/Remaster 2010 EMI)

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=U2no4xBL-zc]

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Sur la platine Lou Reed/John Cale : "Songs for Drella", hommage à Andy Warhol

A la fin des années 80, Lou Reed est particulièrement en forme, parfaitement « clean » depuis quelques années, il sort deux oeuvres majeures de sa carrière « New York » et l’album « Songs for Drella », un disque hommage à Andy Warhol sur lequel il travaillera en compagnie de John Cale, son ancien complice du Velvet Underground…

En janvier 89, l’album « New York » est chez les disquaires, l’album est extrêmement bien reçu par les critiques et Lou a même l’occasion de faire un petit hit sur les radios américains grâce à son « Dirty Boulevard ». Le 9 janvier 1989, Lou Reed s’associe à John Cale – ils n’avaient plus joué ensemble depuis 72 – pour proposer une sélection de leur futur album « Songs for Drella » à l’Eglise St Anne de Brooklyn. Ces titres, ils les ont composé ensemble à la mémoire de leur ami et mentor Andy Warhol, disparu un peu moins de deux ans plus tôt (le 22 février 1987). Lou Reed et John Cale ont donc décidé d’enterrer la hache de guerre l’espace de quelques concerts et de l’enregistrement d’un disque dédié à celui qui les a révélé et produit le premier album du Velvet Underground, le célèbre « Velvet Underground & Nico » (souvent appelé l »album à la banane’)

Fin de l’année 89, Reed et Cale donnent d’autres concerts aux Etats-Unis. Cette fois, le répertoire est complet et le résultat est tout simplement brillant. Beaucoup se demande alors comment Cale et Reed arrivent à se supporter malgré les tensions du passé (et connaissant l’attitude exécrable de John Cale – que j’ai pu expérimenter  – tout ne devait pas être facile tous les jours). Lors d’un des concerts qu’ils donnent fin 89, ils sont rejoints sur scène par Maureen « Moe » Tucker, la ‘batteuse » du Velvet, avec qui ils interprètent un de leurs classiques « Pale Blue Eyes ».

L’album « Songs for Drella » (de Drella, surnom que son entourage donnait au maître et qui est une combinaison de Dracula et Cinderella – Cendrillon en français) sort le 11 avril 1990. C’est une véritable merveille, la musique parfois douce et parfois torturée retrace avec brio la vie de Warhol. L’émotion de deux musiciens est véritablement palpable sur le disque. A la sortie du disque, John Cale (fidèle à sa réputation) déclare qu’il ne veut plus jamais parler à Lou Reed, ambiance, ambiance… Cependant 2 ans plus tard, en 1992, le Velvet Underground annoncera son grand retour sur scène. Une tournée européenne suivra en 1993.

Quelques grands moment de « Songs for Drella » (sous-titré en français)

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"Serge Gainsbourg: vie héroïque"

Mercredi sortira dans les salles en Belgique un film dont on parle énormément dans la presse: « Serge Gainsbourg: vie héroïque » du réalisateur français Joann Sfarr. J’ai eu l’occasion de le voir en vision presse il y a quelques jours et je pense pouvoir vous annoncer que c’est une véritable réussite. Comme me l’a confié Joann Sfarr lors d’une interview qu’il m’a accordé pour Classic 21 vendredi dernier, de nombreux journalistes lui ont avoué qu’ils sont sortis de la salle en étant « soulagés ».

En effet, beaucoup se sont dits « comment un si jeune réalisateur peut-il oser s’attaquer à un monstre sacré tel que Gainsbourg? ». De plus, les réalisateurs français se lancent assez rarement dans la confection de « biopics » (mis à part quelques rares exceptions comme « La Môme » qui retraçait la carrière d’Edith Piaf) qui sont, généralement, plutôt réservés à la production made in USA. Donc, il y avait ici quelques sérieuses raisons de douter du résultat final. Mais c’était sans compter sur la véritable passion du jeune réalisateur pour Serge Gainsbourg qui est, depuis sa plus tendre enfance, son véritable héros.

En plus de cette passion, Joan Sfarr a également un sérieux flair et a dégoté l’acteur idéal pour incarner Serge Gainsbourg au grand écran. C’est au théâtre qu’il a croisé le chemin d’Eric Elmosnino, un comédien bourré de talent. Elmosnino qui m’a avoué avoir du tout apprendre de Gainsbourg avant de l’incarner dans le film, un atout – selon lui  -puisque s’il avait été fan au préalable, il n’aurait probablement jamais osé accepté ce rôle.

Outre un très bon casting (Laetitia Casta est étonnamment brillante dans le rôle de Brigitte Bardot), « Serge Gainsbourg : vie héroïque » est aussi esthétiquement une très grande réussite. Sfarr, dessinateur, a une idée très précise de ce qu’il souhaite et le résultat est bluffant. Même si comme le répète souvent Joann Sfarr, le film se base sur certains célèbres « mensonges de Gainsbourg« , le soucis du détail pour quelques scènes est parfois ‘extrême’ (le réalisateur m’a notamment certifié que des répliques des partitions originales de certains titres ont été délicatement déposées sur les meubles pour certaines scènes, détails que l’on peut à peine distinguer à l’écran).

Et puis, quand on voit le film, on ne peut s’empêcher de remarquer que beaucoup plus de bobine est consacré à Gainsbourg qu’à Gainsbarre. Ainsi le réalisateur ne s’étale pas trop sur les années 80 (la période après reggae – « You’re Under Arrest », « Lemon Incest » etc), une volonté de ce dernier de montrer l’autre visage – plus sensible – de Serge Gainsbourg pour ceux qui ne connaissent que celui qui a brûlé un billet de banque en direct ou qui a insulté Whitney Houston sur le plateau de Michel Drucker. Gainsbourg, c’est bien plus que ça et le film le montre brillamment…

Tout ceci pour vous dire que nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement sur Classic 21 dans une dizaine de jours dans l’excellente émission Lunch Around The Clock de l’ami Laforge, séquence spéciale dans laquelle vous pourrez entendre des extraits de ces 3 interviews exclusives (Joann Sfarr, Eric Elmosnino et Gilles Verlant – qui était consultant pour le film).

Bref, n’hésitez pas à vous ruer dans la salle du cinéma la plus proche pour voir ce film qui plaira aussi bien aux fans de Gainsbourg qu’à ceux qui souhaitent le découvrir…

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Gainsbourg (Vie Héroïque) – Bande-Annonce HD [VF]

Serge Gainsbourg: vie héroïque sort en salle le mercredi 27 janvier

Joan Sfarr a déjà une sérieuse réputation dans le monde de la bande dessinée en France, son oeuvre la plus célèbre, le « Chat du rabbin », devrait être également portée à l’écran prochainement.

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Histoire de pochettes: "Candy-O" de The Cars (1979)

La pochette de l'album "Candy-O" des Cars réalisée par le célèbre dessinateur Alberto Vargas

Après avoir proposé un photo de la mannequin russe Natalya Medvedeva sur la pochette de leur premier album, les musiciens des Cars se lancent à la recherche d’un artiste qui pourrait réaliser celle de leur second disque. David Robinson, le batteur du groupe, se souvient alors des dessins de pin-up que l’on retrouvait dans ses vieux numéro de Playboy et entre en contact avec Alberto Vargas, célèbre dessinateur pour le magazine dans les années 60.

Natalya Medvedeva sur la pochette du premier album du groupe (1978)

Vargas s’est retiré du business depuis pas mal de temps mais accepte quand même la proposition de Robinson.Ce dernier organise une séance photo avec une certaine Candy Moore, un mannequin qui a eu une petite aventure avec Robinson quelques années plus tôt. Lc cliché est réalisé chez un concessionnaire Ferrari de Los Angeles et est utilisé comme modèle pour la réalisation graphique de Vargas.

L’album « Candy-O » connaît, à sa sortie, un énorme succès et cette pochette s’impose comme une des images rock marquantes de la fin des 70’s.

Alberto Vargas, alors âgé de 83 ans, assiste, par pure curiosité, à l’un des concerts des Cars à l’époque. Il avoue ne pas trop comprendre la musique que propose le groupe mais est ravi de voir autant de jolies jeunes filles à un concert.

Vargas décédera un peu plus de 3 ans plus tard, le 30 décembre 1982.

Une des célèbres "Vargas Girls"

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