"Working with…": en studio/sur scène avec … David Bowie

Gail Ann Dorsey accompagne David Bowie depuis de nombreuses années. Elle m’a accordé un entretien exclusif dans lequel elle nous parle de son expérience sur scène et en studio avec ce grand artiste et musicien visionnaire…

LR: Quel est votre meilleur souvenir relatif à votre travail avec David Bowie?

Gail Ann Dorsey: Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai un nombre incalculable de bons souvenirs relatifs à cette expérience que je considère comme ma meilleure, celle qui m’a donné le plus d’inspiration mais aussi la plus exaltante de ma carrière. Le fait d’avoir l’opportunité d’apprendre et de travailler aux côtés d’un des artistes les plus innovants et les plus brillants a été vraiment un rêve devenant réalité, une véritable bénédiction …

Je pense que j’ai déjà répondu à cette question à l’une ou l’autre occasion, mais je réalise, qu’après toutes ces années, mon meilleur souvenir est toujours resté le même. Donc, je dirai toujours, toute la préparation ainsi que que la soirée du 50ème anniversaire de David Bowie au Madison Square Garden de New York en janvier 1997. C’est vraiment ça! Aux côtés de mes récentes expériences musicales aux côtés de la belle Olivia Newton-John ou de temps que j’ai passé aux côtés de l’extraordinaire Jane Siberry, je ne me suis jamais sentie aussi complète, autant en paix avec même-moi, ou encore aussi consciente de mon pouvoir personnel et de mes dons que lors de ce concert à New York.

(« Moonage Daydream » extrait du concert au Madison Square Garden de New York en janvier 1997)

LR: Racontez-nous une histoire amusante/drôle qui vous est arrivée en travaillant avec David Bowie

Gail Ann Dorsey: Honnêtement, je n’en ai pas une qui me vient en tête comme ça. Je suis certaine qu’il y en a beaucoup, mais rien ne me vient directement à l’esprit à ce propos, c’est peut être le terme « drôle » qui m’arrête. Drôle, amusante, c’est subjectif… Laissez-moi réfléchir …

Bien, en fait, il y a bien une sorte d’histoire amusante… Un jour le coiffeur et maquilleur de David a voulu lui jouer un petit tour et j’étais complice. Je venais alors de m’acheter une perruque de type « Tina Turner »et je la portais parfois sur scène pour ajouter un aspect « théâtral » au concert. Un soir, avant un concert, le coiffeur de David, qui était aussi spécialisé au design de perruque, avait quelque peu arrangé ma perruque. L’assistante de Bowie s’était affolé en me voyant près de la scène et se demandait qui être cette « drôle de femme » qu’elle venait de croiser. Evidemment, après quelques secondes, elle avait fini par me reconnaître, mais elle avait été surprise par le fait que ça me donnait un air totalement différent. Alors, elle s’est demandé si j’arriverai à jouer un petit tour à David. Donc nous nous sommes rendues dans sa loge – je portais ma perruque « Tina Turner » – et m’a présenté comme une vieille amie. Elle a ensuite demandé à David si il se souvenait d’avoir travaillé avec moi sur tel ou tel projets. Il m’a serré la main puis, est resté bien poli et a fait semblant de me reconnaître pendant au moins 30 secondes, puis, finalement, il a réalisé que c’était moi et a bien ri …

Bien… je suppose que c’est plutôt amusant comme anecdote, non?

LR: Votre duo sur scène sur le titre « Under Pressure » avec David Bowie a toujours été un des grands moments des concerts de David Bowie lors des ces 10-15 dernières années. Gardez-vous un souvenir précis de cette performance, aujourd’hui?

Gail Ann Dorsey: Bien, je me souviens de la première fois qu’il m’a demandé de chanter le titre avec lui. C’était ‘backstage’ après un des concerts que nous avions donné avec  Nine Inch Nails en 1995, au tout début de ma collaboration avec David. Il m’avait alors parlé de la version qu’il avait enregistré en duo avec Annie Lennox lors du concert hommage à Freddie Mercury à Wembley en 1992. Non seulement, je suis une énorme fan d’Annie Lennox, mais Queen est mon groupe favoris! Le fait qu’on me demande de me mettre à la place de Freddie Mercury, mon héros, et de m’inspirer du style et de l’intensité musicale d’Annie Lennox était pour moi une proposition incroyable. Je me souviens avoir pleuré… Après ça, j’ai relevé le défi… La suite, c’est juste un autre accomplissement miraculeux de mon incroyable histoire musicale… Je me sens si reconnaissante de cette bénédiction…

LR: Pouvez-vous nous parler de vos projets musicaux actuels?

Gail Ann Dorsey: Je travaille actuellement sur différents projets pour différents artistes et on ne sait jamais ce que l’on va me proposer pour la suite. Demain, je vais commencer à travailler sur un album d’une artiste norvégienne, Rebekka Bakken. Ce sera la première fois que j’aurai l’occasion de travailler avec l’un des mes producteurs favoris: Malcom Burn… Concernant ma carrière solo, je suis en train de tergiverser, comme d’habitude, mais la confiance est là, je peux la sentir …

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Le saviez-vous?

Nirvana à ses débuts
  • Le premier single de Nirvana était une reprise, celle d’un titre de Shocking Blue , « Love Buzz » (1988). Shocking Blue est un groupe néerlandais des années 60, connu pour son célèbre tube « Venus ».

  • Jill Moore, la première femme de Peter Gabriel, était la fille du secrétaire privé de la Reine d’Angleterre.
  • Un des candidats pour remplacer Ozzy Osbourne au sein de Black Sabbath en 1978 a été Michael Bolton, un chanteur spécialisé dans le rock plutôt doux voire carrément siropeux. Le groupe aura la bonne idée de choisir Ronnie James Dio par la suite.
Michael Bolton: pas vraiment la "stature" idéale pour être le frontman de Black Sabbath ...
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Les meilleurs albums live de l'histoire du rock …

Le site de la célèbre radio Classic Rock britannique « Planet Rock » propose un TOP 40 des meilleurs albums live de l’histoire du rock, petit zoom sur les 10 premiers de la liste…

  • 1) Thin Lizzy « Live & Dangerous » (1978)

On en parlait il y a peu à l’occasion de sa réédition en version deluxe, le « Live & Dangerous » de Thin Lizzy est souvent considéré – à juste titre – comme une référence du genre. Seul « hic », c’est que ce n’est pas tout à fait un album live, il y a beaucoup de choses qui ont été corrigées ensuite en studio. On en reparlera d’ailleurs prochainement dans un futur Making-of avec Marc Ysaye sur Classic 21

  • 2) Deep Purple « Made in Japan » (1972)

Perso, j’aurai peut être mis celui-ci en première position. Le live de référence pour tout fan de hard rock qui se respecte. Les versions de « Highway Star », « Strange Kind of Woman » et « Space Truckin » sont inoubliables

  • 3) UFO « Strangers in the Night » (1979)

Le guitariste Michael Schenker à son sommet. A écouter, les incroyables versions de « Doctor Doctor » et « Rock Bottom »

  • 4) The Who – « Live at Leeds » (1970)

Aurait mérité la deuxième place au moins, l’un des albums essentiels des Who à posséder (aux côtés de « Who’s Next », « Tommy » et « Quadrophenia »). « Young Man Blues » et « Magic Bus » sont tout simplement magiques. A noter également l’impressionnante version « 40ème anniversaire » sortie fin 2010 avec un maximum de bonus dont un concert très intéressant enregistré à Hull à la même époque.

  • 5) AC/DC « If You Want Blood, You’ve Got It » (1978)

Je l’aurais placé dans le trio de tête. Certains titres sont ici magnifiés par rapport aux versions studio. C’est le cas notamment de « The Jack », « Let There Be Rock » ou encore « Whole Lotta Rosie ».

  • 6) Iron Maiden « Live After Death » (1985)

Enregistré durant la tournée « World Slavery », tournée promo de l’excellent album « Powerslave ». Un must pour les fans de metal

  • 7) Pink Floyd – PULSE (1995)

Je vais me faire incendier … mais il n’aurait pas fait partie de mon top 40. Ok, le packing était sympa pour l’époque et l’ensemble est très bien joué. Mais un album de Pink Floyd live sans Roger Waters, c’est un peu comme un tribute band.

  • 8 ) Peter Frampton – Frampton Comes Alive (1976)

La perfection rock & pop sur scène, Frampton Comes Alive est l’un des disques live les plus vendus de tous les temps. Les versions de « Show Me The Way » et « Baby, I Love Your Way » se sont imposées comme des classiques instantanés. La version revisitée du Jumpin Jack Flash des Stones vaut également le détour…

  • 9) Kiss – Alive (1975)

Jamais été un fan de Kiss, c’est le moins que l’on puisse dire. « Alive » reste un classique du genre

  • 10) Genesis – Seconds Out (1977)

Enregistré essentiellement à Paris, ce live nous montre le meilleur de Genesis lors de sa seconde époque (c’est à dire après le départ de Peter Gabriel).

Mais aussi …

11. Status Quo – Live!
12. Yes – Yessongs
13. Jethro Tull – Bursting Out
14. Hawkwind – Space Ritual
15. Cheap Trick – At Budokan
16. Wishbone Ash – Live Dates (1973)
17. Led Zeppelin – The Song Remains the Same
18. Queen – Live Killers
19. Rush – All The World’s A Stage
20. Rush – Exit Stage Left
21. Lynyrd Skynyrd – One More From The Road
22. Motorhead – No Sleep ‘Til Hammersmith
23. Humble Pie – Rockin’ The Filmore
24. Uriah Heep – Live 1973
25. Led Zeppelin – How The West Was Won
26. Queen – Live at Wembley ’86
27. Asia – Fantasia
28. Rory Gallagher – Irish Tour ’74
29. Whitesnake – Live in the Heart of the City
30. Allman Brothers Band – Live at Fillmore East
31. Slade – Slade Alive
32. Metallica – S & M
33. Rolling Stones – Get Yer Ya Ya’s Out
34. Free – Live
35. Rush – Rush In Rio
36. Thunder – 20 Years And Out: Hammersmith Apollo July 2009
37. Rainbow – On Stage
38. Woodstock Soundtrack
39. David Gilmour – Live in Gdansk
40. Judas Priest – Unleashed In The East

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Le saviez-vous?

  • Après la disparition de Kurt Cobain en 1994, le batteur Dave Grohl fonde un nouveau groupe « Foo Fighters ». Il en devient le chanteur/guitariste. Mais que signifie « Foo Fighters »? C’est en fait tout simplement le nom qu’a donné aux ovnis l’US Air Force en 1945, les ovnis étant qualifiés de « foo fighters ».
Moby et votre serviteur suite à une interview au TW Classic
  • Avant de devenir connu dans le monde de la musique électronique, Moby a évolué tout un temps dans un groupe de Trash-Punk qui portait le nom de « Vatican Commandos ».
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Le Monopoly "Rolling Stones"

Pour célébrer le 75ème anniversaire du Monopoly, une version spéciale « Rolling Stones » du célèbre jeu de société est sortie il y a peu. Ici pas question d’acheter la Rue Neuve et d’y installer un hôtel. Non, dans cette version spéciale du « Monopoly » on retrouve le boulevard « Sticky Fingers » ou encore l’avenue « Beggars Banquet ». Les hôtels et maisons sont remplacés, quant à eux, par des disques d’or et de platine et les gares par des célèbres tournées du groupe. Tout est ici aux couleurs des Rolling Stones… A quand un Monopoly Beatles allez-vous me dire? Ah, mince, il existe déjà…

Plus d’informations:

http://www.monopolypedia.fr/editions/pays_spe/beatles/monopoly-beatles.php

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Un film sur le créateur de la pochette de Dark Side of the Moon: Storm Thorgerson

Storm Thorgerson est un personnage illustre de l’histoire du rock. Pourtant il ne joue d’aucun instrument, n’est pas producteur, ni manager… Storm Thorgerson est photographe, réalisateur et designer et c’est lui qui a – notamment – conçu la plupart de la pochette des grands albums de Pink Floyd. Un film/documentaire sur sa carrière sortira en mars, petit aperçu …

Le film, signé par le réalisateur new-yorkais Roddy Bogawa, s’intitule « Taken By Storm » et nous plonge dans la carrière absolument passionnante de ce génie de la réalisation de pochettes « rock ». A travers les témoignages de musiciens et amis de Storm Thorgerson, on redécouvre l’histoire de la réalisation des pochettes d’albums de Pink Floyd mais aussi de Led Zeppelin (« Houses of the Holy »), de Peter Gabriel, de Muse,  de Mars Volta,  de 10cc, de Dream Theater ou encore des Cranberries. Robert Plant, David Gilmour, Peter Gabriel et de nombreux autres sont la pour témoigner de la qualité du travail artistique de Storm Thorgerson mais aussi de leur amitié qui remonte parfois plus de 30 ans…

« Taken by Storm » sera diffusé en avant-première le 11 mars prochain lors de la cérémonie du SXSW Festival d’Austin, Texas, aux Etats-Unis. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que le film soit distribué en Europe. En attendant, une petite bande annonce ci-dessous:

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Aperçu rapide du nouvel album de Bertignac: "Grizzly (ça c'est vraiment moi)"

J’ai eu l’occasion d’écouter en avant-première le nouvel album de Louis Bertignac baptisé « Grizzly (ça c’est vraiment moi) » qui donnera suite à l’album « Longtemps », son précédent album sorti en 2005. La première chose qui saute aux oreilles c’est que la cuvée Bertignac 2011 est nettement plus rock’n’roll que la précédente. J’avais eu l’occasion de le rencontrer lors de la sortie de « Longtemps » et, même s’il n’avait pas renié les Stones et Led Zeppelin, il semblait alors trop ‘envoûté’ par son amie Carla Bruni pour nous livrer un album « punchy ». Le temps a passé et depuis, Carla s’est éloignée et consacre maintenant la plupart de son temps au président français. Terminé donc les petites ballades façon « nouvelle vague » et place à un album plus proche de l’époque Téléphone dans lequel, on l’entend, Bertignac se fait plaisir. Bertignac nous a concocté ici quelques riffs ravageurs que Jimmy Page n’aurait pas renié, bref, les amateurs de bonne musique ne devraient pas être déçus.

« Grizzly (ça c’est vraiment moi) » – Sortie prévue le 14 mars (Universal)

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Le saviez-vous?

Paul Simon et Carrie Fisher

  • Paul Simon est actuellement l’époux de la chanteuse Edie Brickell. Auparavant, il a été marié avec l’actrice Carrie Fisher, qui jouait le rôle de la princesse Leia dans « La Guerre des Etoiles »/ »Star Wars« 
  • Le premier titre à avoir été enregistré par Bon Scott, le célèbre et regretté chanteur d’AC/DC, était le 45 tours « Every Day I Have To Cry/I Can’t Dance With You » avec le groupe The Valentines en mai 67. On l’écoute ci-dessous:

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Thin Lizzy "Johnny the Fox" (1976) "Live & Dangerous" (1978) remasters à l'écoute …

Universal vient de rééditer dans sa célèbre collection « Deluxe Edition » deux excellents albums de Thin Lizzy, l’album concept « Johnny The Fox » (1976) et l’inoubliable « Live and Dangerous » (1978). Petit aperçu …

Johnny the Fox (1976)

Digne successeur de « Jailbreak », « Johnny The Fox » est un album concept signé par Phil Lynott. L’album présente toujours ce que l’on peut considérer comme LE meilleur line-up de Thin Lizzy (Scott Gorham et Brian Robertson aux guitares et Brian Downey à la batterie). Le travail effectué sur le son sur cette version deluxe est remarquable et la différence est vraiment notable par rapport à la précédente version CD qui proposait un son plutôt brouillon. A souligner également ici sur le second CD quelques BBC Sessions 76 particulièrement réussies (« Don’t Believe a Word », « Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed », « Fools Gold » et « Johnny ») ainsi que des remixes intéressants des titres « Don’t Believe a Word » et « Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed » supervisé par Scott Gorham, Brian Downey ainsi que Joe Elliott, le leader de Def Leppard.

Live and Dangerous (1978)

Un live que l’on ne présente plus. Indubitablement à classer dans le TOP 10 des meilleurs enregistrements publics de l’histoire du rock. On le sait, les musiciens et le producteur Tony Visconti (Bowie, T.Rex…) ont quelque peu ‘triché’ en réenregistrant en studio quelques petites sections qui n’avaient pas été bien capturées en live. Mais on s’en fiche, le résultat est excellent et on prend énormément de plaisir à réécouter ce double album rempli de titres plus explosifs les uns que les autres (« Boys Are Back in Town », « Rosalie/Cowgirl’s Song », « Still In Love With You », « Are You Ready » …). A noter ici au rayon des bonus, quelques inédits tels que les versions live de « Bad Reputation » et de « Opium Trail » ainsi que comme troisième disque, un excellent DVD nous proposant de très bonnes images vidéos enregistrées lors de la même tournée que l’audio.

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Comment se retrouver par hasard en pleine session d'enregistrement du nouvel album de dEUS?

J’ai eu l’occasion de le glisser à l’oreille de certains (et certaines) mais la plupart de ceux qui ont reçu l’information étaient dubitatifs quant à l’aspect « hasard » de l’événement. Et pourtant, Eric « La France » Laforge et moi-même nous sommes bel et  bien retrouvé par hasard en studio à Anvers en plein durant les sessions d’enregistrement du nouvel album de dEUS. Petit récit …

rencontre avec dEUS

Début de l’année 2011, je décide de prendre contact avec le producteur canadien David Bottrill afin de lui demander s’il accepterait un entretien téléphone à propos de son travail durant l’enregistrement de l’album « US » de Peter Gabriel. Evidemment, j’ai la réalisation d’un Making-of bien en tête et j’ai besoin d’un témoignage clef…

Bottrill semble la personne idéal pour répondre à mes questions. Ce jeune protégé de Daniel Lanois (légendaire producteur de U2 et fidèle collaborateur de Brian Eno) a commencé sa carrière comme assistant-son sur l’album « So ». Ensuite il est devenu l’ingénieur du son pour la plupart des albums de Gabriel qui ont suivi et est finalement devenu producteur notamment dedEUSMuse ou encore Placebo.

Je le contacte sur son mail auquel est associé l’adresse de son studio au Canada. Quelle n’est pas ma surprise lorsqu’il me répond : « Laurent, je suis actuellement à Anvers, voici mon numéro de téléphone cellulaire pour l’Europe ». Je n’avais absolument aucune information à propos de sa présence sur notre territoire. Anvers? Belgique? Je contacte des personnes proches du groupe : « dEUS ne serait-il pas actuellement en train d’enregistrer dans leurs studios anversois?« . Oui, ils sont en studio en ce moment.

Nouveau mail à David Bottrill:

LR: David ne seriez-vous pas en train d’enregistrer un nouvel album avec dEUS?

David Bottrill: Effectivement Laurent. Je me doutais que tu serais au courant, viens nous rejoindre en studio, on fera l’interview pendant le break avant le dîner.

Le rendez-vous est pris. C’est comme ça qu’Eric Laforge et moi-même débarquions un soir dans la banlieue d’Anvers. Nous sommes accueillis chaleureusement par le producteur à notre arrivée. Il nous ouvre les portes de ce studio impressionnant. Le groupe est occupé à réécouter ce qu’il vient d’enregistrer et ça sonne très bien, on peut s’attendre à une excellent cuvée pour ce dEUS 2011 prévu pour le mois de septembre.

Sur place, c’est un studio très moderne mais très loin des studios à l’américaine rempli de bois laqué. Le studio ressemble plus à une usine d’expérience musicale. Il y a des instruments et des mac books un peu partout, sur le divan, par terre… Des instruments parfois étrange, que l’on voit rarement. Klass Janszoons nous parle d’un instrument qui nous intrigue particulièrement et le producteur nous en joue quelques notes. Bottrill qui nous révèle ensuite les secrets de fabrication de l’album « Us » (que vous découvrirez prochainement sur Classic 21 dans le Making-of). Avec notre accent frenchie plus que reconnaissable, les différents membres du groupe viennent vers nous : « vous parlez français »? Et on discute un peu avec chacun d’entre eux. Après l’interview, Tom Barman, leader du groupe, se montre intéressé par le travail effectué par Bottrill sur « Us ». Barman semble apprécier l’album de Gabriel.

Tom Barman: « Vous enregistrez l’interview de David pour quelle émission? »

LR: « Pour le Making-of de Marc Ysaye sur Classic 21. D’ailleurs nous avions enregistré ensemble une interview à propos de la réalisation de l’album ‘Ideal Crash’ pour l’émission »

Tom Barman: « Ah oui, je m’en souviens. C’est une excellente émission, on l’écoute souvent Mauro et moi quand on est en voiture … »

Plutôt sympa, non? Eric Laforge discute également avec Tom Barman et lui rappelle qu’ils se sont croisés au récent concert de Gorillaz à Anvers, concert que le leader de dEUS a, semble-t-il particulièrement apprécié. Le temps de quelques photos encore et puis nous nous éclipsons discrètement question de laisser les artistes aller se restaurer dans une taverne du coin…

Oui, oui, il s’agissait bien du hasard le plus total, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses…

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