Pour célébrer le 75ème anniversaire du Monopoly, une version spéciale « Rolling Stones » du célèbre jeu de société est sortie il y a peu. Ici pas question d’acheter la Rue Neuve et d’y installer un hôtel. Non, dans cette version spéciale du « Monopoly » on retrouve le boulevard « Sticky Fingers » ou encore l’avenue « Beggars Banquet ». Les hôtels et maisons sont remplacés, quant à eux, par des disques d’or et de platine et les gares par des célèbres tournées du groupe. Tout est ici aux couleurs des Rolling Stones… A quand un Monopoly Beatles allez-vous me dire? Ah, mince, il existe déjà…
Le saviez-vous? Le premier nom des Cranberries, célèbre groupe irlandais des années 90, était « The Cranberry Saw Us » hommage au Beatles et particulièrement à une des célèbres farces de John Lennon …
En 1989, lors de sa formation, le groupe se baptise « The Cranberry Saw Us » un jeu de mot sur le « Cranberry sauce » que John Lennon dit à la fin de « Strawberry Fields Forever » des Beatles.
A l’époque, on a beaucoup parlé de cette « Cranberry Sauce ». Certains y entendaient « I Buried Paul » (j’ai enterré Paul) et y voyaient ainsi une sorte d’énième indice de Lennon sur le soit-disant décès de Paul McCartney, qui aurait été remplacé par un imposteur, un certain William Campbell.
Si Lennon et McCartney se sont effectivement bien amusés à glisser de pseudos indices à ce propos sur leurs différents albums, il semblerait – confirmation d’un ingénieur du son d’Abbey Road à la clef – que Lennon dit bien « Cranberry Sauce » à la fin de Strawberry et non « I Buried Paul »… Mais bon on s’égare du sujet-là …
Revenons à nos Cranberries qui ont fait un retour assez remarqué sur scène l’année dernière. Qu’en est-il du groupe aujourd’hui? Et bien, d’après les dernières nouvelles, le groupe devait entrer en studio dans le courant de ce mois pour y enregistrer son 6ème album. Le guitariste du groupe Noel Hogan nous tient au courant de l’évolution sur Twitter, si vous voulez le suivre, c’est ici.
Ci-dessous, LE tube des Cranberries, « Zombies » que tout nostalgique des années 90 connaît par coeur!
Le titre « Silly Love Songs » de Paul McCartney & The Wings est une réaction de Paul McCartney par rapport aux critiques des journalistes de la presse musicale qui lui reprochaient de n’écrire que de « gentilles chansons d’amour » façon sirop dégoulinant, vous voyez? La réponse – ô combien intelligente de McCartney – sera son « Silly Love Songs ». Les paroles parlent d’elles-mêmes, il dit – en gros – dans celles-ci : « les gens me reprochent d’écrire de chansons d’amour un peu bête/naïve, quel est le problème avec ça, je veux savoir…mais en voici une nouvelle« .
Ce sera, à nouveau, un grand succès pour Paul McCartney. Interrogé à l’époque de la sortie du morceau (en 76), l’ex-Beatles déclarera: « J’aime cette chanson, mais quand j’écoute les gens il y a de quoi devenir cinglé. Certains disent ‘on dirait de la variété’ ou ‘un peu faible celle-ci, non?’ ou alors ‘c’est un peu trop gentil’. Je sais tout ça… Les remarques du music business, les critiques, ils vont bientôt me haïr parce que je n’écris pas sur l’acné … »
Ce genre d’anecdotes et bien plus encore se retrouvent dans l’excellente biographie de Paul McCartney par François Plassat qui vient de sortir aux éditions « Hugo & Compagnie« . Cette bio est – plus que probablement – la plus complète et la mieux réalisée à ce sujet concernant un ouvrage en français. Si vous êtes fan de Paul, vous savez ce qu’il vous reste à faire …
Il y a environ un mois nous fêtions dignement l’entrée dans une nouvelle décennie et 2009 semble déjà bien loin, mais, permettons-nous cependant un petit retour en arrière sur l’année qui vient de s’achever. En effet, d’après les calculs réalisés par la société Nielsen SoundScan (société spécialisée dans la comptabilisation des chiffres de ventes de produits musicaux aux Etats-Unis et au Canada), l’année 2009 aurait été l’année… Beatles! 40 ans après leur séparation, les Beatles sont plus que jamais présents sur le marché du disque:
Les Beatles ont ainsi été le 3ème vendeur de disque aux Etats-Unis en 2009 avec 3 282 000 d’albums vendus, les plaçant juste derrière Michaël Jackson et Taylor Swift.
Depuis que la société Soundscan existe (1991), les Beatles ont été le second groupe le plus vendeur (avec 60 370 000 albums vendu)
Et finalement, pour la décennie précédente (2000-2009), les Beatles ont été le second plus gros vendeur aux Etats-Unis avec 30 182 000 albums vendus (juste derrière Eminem qui a vendu, lui, un tout petit plus: 32 241 000 albums)
Et ce n’est pas terminé, puisque les boxes des intégrales Mono et Stéréo que les Beatles ont sorti en automne 2009 continuent à se vendre comme des petits pains…
La vidéo de Bohemian Rhapsody est souvent considérée comme le premier clip de l’histoire du rock. Mais tout le monde n’est pas d’accord. En effet, bien avant, les Beatles, Elvis Presley et de nombreux autres « rock stars » ont utilisé le support vidéo pour assurer la promotion de leur musique. Certes, c’était au travers de long métrage, mais les films des Beatles ou ceux d’Elvis Presley sont-ilsautre chose qu’une succession plutôt sympathique de mini-clips vidéo mettant en avant les tubes de ces artistes? Quoi qu’il en soit le clip de Bohemian Rhapsody reste un grand classique qui a été très régulièrement parodié sur le petit et le grand écran. Que ce soit la scène d’ouverture du film Wayne’s World (1992) ou, plus récemment, la version « Muppets show » du clip, celui-ci ne cesse d’être parodié partout, on ne compte plus le nombre de clin d’oeils qui y font référence dans d’autres clip-vidéos, dans des publicités, au cinéma…
Voici une petite sélection des meilleures parodies disponibles sur le web, parodies du clip, ou parodies du titre tout simplement…:
Bohemian Polka de Weird Al Yankovic (il n’existe pas de clip officiel, plusieurs circulent sur le net, ici une version du titre synchronisée avec le clip original)
Jerry Lee Lewis: « C’était en 1973 ou 1974 et on avait donné quelques concerts au Roxy à Los Angeles. John Lennon et quelques types étaient assis sur le balcon, juste en face de nous, et je ne sais pas ce qu’ils fumaient, mais mon saxophoniste essayait de se rapprocher d’eux pour sniffer un peu de leur mixture. Le truc suivant donc je me souviens, c’est que John s’est retrouvé en face de moi, à genoux, et a embrassé mes bottes. Quand il s’est relevé, il m’a dit ‘Merci, Killer, merci de m’avoir appris ce qu’est le rock’n’roll’. Mon fils, Junior, était avec moi et m’a donné un petit coup de coude. Quand John est parti, Junior m’a dit ‘Papa, tu sais qui c’était?’. J’ai rigolé et je lui répondu: ‘oui, fils, je sais qui c’était… »
Londres, 1967. La musique « psychédélique » a fait son chemin. Si les Etats-Unis ont apparemment lancé le courant, l’Angleterre suit le pas. C’est l’été, les couleurs et les sons psychédéliques ont envahi la capitable britannique. C’est à cette période que Patrick Campbell-Lyons, un irlandais et Alex Spyropoulos, un grec (sans blague?) se rencontrent. Les deux jeunes gars ont exactement les mêmes influences musicales, leur trip c’est Pink Floyd et Syd Barrett, Jimi Hendrix, les Beatles, les Stones (mais surtout Brian Jones), Burt Bacharach, les Everly Brothers et la musique baroque. Très rapidement le duo se baptise « Nirvana » et sort un premier album « The Story of Simon Simopath« . C’est Chris Blackwell qui se charge de la production de l’album, Blackwell, légendaire fondateur du label Island, est encore très jeune et croit beaucoup à ce duo. L’histoire racontera que « The Story of Simon Simopath » est l’un des premiers ‘concept album’ de l’histoire du rock. Il n’est reste que c’est album est un véritable merveille oubliée, Nirvana (« Nirvana Uk » comme on l’a rebaptisé aujourd’hui pour ne pas confondre avec le groupe de Kurt Cobain) ne sera jamais véritablement reconnu à sa juste valeur à l’époque. Les années passant, leurs albums seront réédités en CD et les plus jeunes générations découvriront avec joie ces excellentes compositions. Aujourd’hui des groupes comme Arcade Fire ou encore Fleet Foxes revendiquent l’influence de Nirvana UK. A l’occasion du 50ème anniversaire de la création du label Island, on aura probablement l’occasion de reparler de ce groupe culte.
Patrick Campbell-Lyons et Alex Spyropoulos ont d’ailleurs profité de cette occasion pour lancer leur site internet officiel, disponible à l’adresse suivante: