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Quelques jours à Munich…

Si vous lisez régulièrement ce blog et mon actu, vous connaissez tous certainement ma passion pour la ville de Berlin. Durant ce mois de juillet et avant de me rendre dans la capitale allemande pour la 7ème (?), 8ème (?) fois j’ai fait un détour vers la ville de Munich, capitale de la Bavière, connue internationalement aujourd’hui pour sa grande fête de la bière (Oktoberfest), pour la richesse culturelle de ses musées d’art et en tant que ville natale de Richard Strauss. Zoom sur la seconde ville la plus touristique d’Allemagne…

Si Munich est la troisième ville la plus peuplée d’Allemagne, derrière Berlin et Hambourg, elle donne un aspect directement de ville plus « petite » avec parfois un côté grand village. Les célèbres costumes traditionnels bavarois (masculins et féminins) sont encore très présents dans les vitrines des magasins et, en rue, il n’est pas rare de voir quelques personnes habillées à la bavaroise, notamment des enfants.

En l’espace d’à peine quelques jours, j’ai eu l’occasion de visiter quelques endroits clefs de la ville. En voici un bref aperçu:

  • L’Eglise Saint-Pierre de Munich : n’étant pas spécialement un grand amateur de visite d’Eglises, j’ai été intrigué par l’entrée de cet édifice au style très particulier. Arrivé à l’intérieur, on est saisi par l’aspect très « rococo » et donc chargé de l’ensemble qui n’est pas sans rappeler le style italien.
Buste de Sophie Scholl à l’Université de Munich (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
  • Le musée de la « Rose Blanche » (Weisse Rose) à l’Université de Munich. La « Rose Blanche » était un mouvement de résistance anti-nazisme actif entre 1942 et 1943 et composé de membres étudiants à l’Université de Munich. Sophie Scholl et son frère Hans sont les figures les plus connues de ce mouvement dont l’action la plus connue est d’avoir répandu des tracts anti-nazis dans le bâtiment de l’unif  en les jetant du haut des escaliers. Malheureusement, suite à cette action, les militants seront dénoncés et exécutés par le régime dictatorial. Aujourd’hui, un musée ainsi que différents éléments commémoratifs rendent hommages aux jeunes résistants.
Les tracts anti-nazi de le Rose Blanche reproduits sur le sol à l’entrée de l’Université de Munich (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)

  • Le« Muencher Stadtmuseum »musée de la ville de Munich, propose 4 musées de collection permanente: un consacré aux instruments de musique, un très intéressant et amusant musée de marionnettes doté d’une collection impressionnante, un musée portant le nom de « Typically Munich » nous retraçant l’histoire de la ville de sa fondation à aujourd’hui avant notamment le document écrit fondateur de la ville, une pièce particulièrement impressionnante et historique. Finalement, le 4e musée, le très complet « National Socialism in Munich », est consacré aux heures sombres de la ville et explique en détail comment la ville a sombré dans la dictature d’Hitler.
  • Rayon expo temporaire, le musée de la ville de Munich en proposait 5 lors de ma visite. J’ai eu l’occasion de découvrir celui consacré à la photographe Andrea Diefenbach et à son projet « Country Without Parent », expo très émouvante axée, entres autres, sur le sort des enfants moldaves contraints de vivre seuls après avoir été abandonnés par leurs parents. Vous pouvez voir quelques photos de l’expo sur le site de la photographe:http://www.andreadiefenbach.com/

  • L’autre expo temporaire que j’ai eu le plaisir de visiter était « A Matter of Taste », consacrée à la mode dans les années 70 à Munich. Principalement basé sur la mode féminine, l’expo évoquait également la grande époque des « discothèques », tant à la fin des années 70 que lors de la période disco. Pour rappel, c’est au studio Musicland de Munich qu’a été enregistré le plus que célèbre « Love To Love You Baby » de Donna Summer sous la houlette de Giorgio Moroder, titre considéré comme l’un des fondateurs du disco. Les fans de Queen qui liront cet article – et je suis certain que vous êtes nombreux et nombreuses – se souviendront aussi que de  nombreux titres de Queen furent enregistrés au Musicland de Munich sous la supervision du producteur Reinhold Mack.
Outre les vêtements de la mode des 70’s on pouvait retrouver aussi quelques objets culte de l’époque comme ce superbe flipper à l’image du groupe Kiss (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
  • Finalement, ma visite m’a également emmené au parc olympique construit en 1972 pour les besoins de Jeux Olympiques de Munich. Bien que marqué par la tragédie (une terrible prise d’otage et l’assassinat de onze athlètes israéliens par un groupe de terroristes palestiniens), cet endroit est aujourd’hui toujours très visité en partie grâce à la présence du stade olympique mais aussi l’Olympiaturm, tour radio et TV (les allemands raffolent des tours TV apparemment) offrant un panorama impressionnant à plus de 180 mètres de hauteur, avec vue imprenable sur la ville, ses alentours et les alpes, un restaurant mais aussi et surtout un petit musée: le  « Rock Museum » . Celui-ci propose quelques objets de collection plutôt sympas, dont voici une petite sélection en photos:
Un piano « flashy » ayant appartenu à Elton John sur lequel il a joué notamment pour une prestation dans la ville de Cologne en 1973 (juillet 2013, photo Laurent Rieppi)
Un pantalon de scène ayant appartenu à Freddie Mercury
Feuille de cahier ayant appartenu à Kurt Cobain dans laquelle il a écrit la liste de ses albums favoris

Et pour terminer, quelques liens pour en savoir plus sur Munich:

Merci d’avoir lu cet article, en espérant vous avoir donné l’envie de visiter Munich… Santé!

Santé! Prost!

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Aujourd'hui c'est le Freddie for a Day!

Nous sommes le 5 septembre 2011, s’il était toujours parmi nous, Freddie Mercury aurait fêté son 65ème anniversaire. A l’occasion de cet anniversaire, cela fait quelques années que les fans fêtent le « Freddie for a Day ». L’idée? Se déguiser en Freddie pendant toute une journée. Le but? Aider la recherche contre le sida. En voilà une bonne idée…

Plus d’informations ici:

Voila, c'est fait! Maintenant c'est à vous ...

We will rock you!

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Queen "Innuendo": c'était il y a 20 ans …

En février 1991 sortait « Innuendo », le dernier album studio de Queen à sortir du vivant de Freddie Mercury, petit retour en arrière sur un album brillant …

Nous sommes le 14 janvier 1991, le monde découvre un nouveau single très attendu de Queen, il s’agit d' »Innuendo ». Il faut le dire que depuis la sortie de l’album « The Miracle » (en juin 89), le groupe est discret, très discret. Aussi, plus inquiétant, Queen ne tourne plus depuis 1986 et personne ne sait vraiment pourquoi même si les rumeurs les plus folles et les plus improbables circulent alors. « Innuendo » est une très bonne surprise, certains voient dans ce titre particulièrement « épique » une suite ou un petit frère à Bohemian Rhapsody.

L’album « Innuendo » ne tarde pas à suivre et sort le 5 février. Comme l’avait déjà annoncé « Innuendo », le titre, l’album est de très bonne facture. Des titres comme « Headlong » ou encore « The Hitman » – très « hard » – font références aux premières années de Queen. « These Are The Days Of Our Lives » et « I’m Going Slightly Mad » sont des merveilles pop rock dont Queen à le secret, l’ensemble forme vraiment un tout cohérent, c’est un grand album de Queen. Peu de temps après la sortie du disque, le groupe dévoile les clips de deux titres précédemment cités. On y voit un Freddie Mercury très diminué, certes son état est ‘camouflé’ par l’utilisation du film noir et blanc et du maquillage, mais les fans sont inquiets.

Le 23 novembre 1991, Freddie Mercury annonce publiquement qu’il est atteint du sida, le lendemain, il s’éteint… Le monde du rock est sous le choc, il vient de perdre l’une de ses plus importantes figures. Cependant, « Innuendo » nous démontre que le chanteur aura donné le meilleur de lui-même et ce jusqu’au dernier jour…

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"Working with…": en studio/sur scène avec … David Bowie

Gail Ann Dorsey accompagne David Bowie depuis de nombreuses années. Elle m’a accordé un entretien exclusif dans lequel elle nous parle de son expérience sur scène et en studio avec ce grand artiste et musicien visionnaire…

LR: Quel est votre meilleur souvenir relatif à votre travail avec David Bowie?

Gail Ann Dorsey: Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai un nombre incalculable de bons souvenirs relatifs à cette expérience que je considère comme ma meilleure, celle qui m’a donné le plus d’inspiration mais aussi la plus exaltante de ma carrière. Le fait d’avoir l’opportunité d’apprendre et de travailler aux côtés d’un des artistes les plus innovants et les plus brillants a été vraiment un rêve devenant réalité, une véritable bénédiction …

Je pense que j’ai déjà répondu à cette question à l’une ou l’autre occasion, mais je réalise, qu’après toutes ces années, mon meilleur souvenir est toujours resté le même. Donc, je dirai toujours, toute la préparation ainsi que que la soirée du 50ème anniversaire de David Bowie au Madison Square Garden de New York en janvier 1997. C’est vraiment ça! Aux côtés de mes récentes expériences musicales aux côtés de la belle Olivia Newton-John ou de temps que j’ai passé aux côtés de l’extraordinaire Jane Siberry, je ne me suis jamais sentie aussi complète, autant en paix avec même-moi, ou encore aussi consciente de mon pouvoir personnel et de mes dons que lors de ce concert à New York.

(« Moonage Daydream » extrait du concert au Madison Square Garden de New York en janvier 1997)

LR: Racontez-nous une histoire amusante/drôle qui vous est arrivée en travaillant avec David Bowie

Gail Ann Dorsey: Honnêtement, je n’en ai pas une qui me vient en tête comme ça. Je suis certaine qu’il y en a beaucoup, mais rien ne me vient directement à l’esprit à ce propos, c’est peut être le terme « drôle » qui m’arrête. Drôle, amusante, c’est subjectif… Laissez-moi réfléchir …

Bien, en fait, il y a bien une sorte d’histoire amusante… Un jour le coiffeur et maquilleur de David a voulu lui jouer un petit tour et j’étais complice. Je venais alors de m’acheter une perruque de type « Tina Turner »et je la portais parfois sur scène pour ajouter un aspect « théâtral » au concert. Un soir, avant un concert, le coiffeur de David, qui était aussi spécialisé au design de perruque, avait quelque peu arrangé ma perruque. L’assistante de Bowie s’était affolé en me voyant près de la scène et se demandait qui être cette « drôle de femme » qu’elle venait de croiser. Evidemment, après quelques secondes, elle avait fini par me reconnaître, mais elle avait été surprise par le fait que ça me donnait un air totalement différent. Alors, elle s’est demandé si j’arriverai à jouer un petit tour à David. Donc nous nous sommes rendues dans sa loge – je portais ma perruque « Tina Turner » – et m’a présenté comme une vieille amie. Elle a ensuite demandé à David si il se souvenait d’avoir travaillé avec moi sur tel ou tel projets. Il m’a serré la main puis, est resté bien poli et a fait semblant de me reconnaître pendant au moins 30 secondes, puis, finalement, il a réalisé que c’était moi et a bien ri …

Bien… je suppose que c’est plutôt amusant comme anecdote, non?

LR: Votre duo sur scène sur le titre « Under Pressure » avec David Bowie a toujours été un des grands moments des concerts de David Bowie lors des ces 10-15 dernières années. Gardez-vous un souvenir précis de cette performance, aujourd’hui?

Gail Ann Dorsey: Bien, je me souviens de la première fois qu’il m’a demandé de chanter le titre avec lui. C’était ‘backstage’ après un des concerts que nous avions donné avec  Nine Inch Nails en 1995, au tout début de ma collaboration avec David. Il m’avait alors parlé de la version qu’il avait enregistré en duo avec Annie Lennox lors du concert hommage à Freddie Mercury à Wembley en 1992. Non seulement, je suis une énorme fan d’Annie Lennox, mais Queen est mon groupe favoris! Le fait qu’on me demande de me mettre à la place de Freddie Mercury, mon héros, et de m’inspirer du style et de l’intensité musicale d’Annie Lennox était pour moi une proposition incroyable. Je me souviens avoir pleuré… Après ça, j’ai relevé le défi… La suite, c’est juste un autre accomplissement miraculeux de mon incroyable histoire musicale… Je me sens si reconnaissante de cette bénédiction…

LR: Pouvez-vous nous parler de vos projets musicaux actuels?

Gail Ann Dorsey: Je travaille actuellement sur différents projets pour différents artistes et on ne sait jamais ce que l’on va me proposer pour la suite. Demain, je vais commencer à travailler sur un album d’une artiste norvégienne, Rebekka Bakken. Ce sera la première fois que j’aurai l’occasion de travailler avec l’un des mes producteurs favoris: Malcom Burn… Concernant ma carrière solo, je suis en train de tergiverser, comme d’habitude, mais la confiance est là, je peux la sentir …

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Le rock c'est complètement "wild" …

‎ »Songs are wild animals » (« les morceaux sont des animaux sauvages« ) a déclaré Neil Young dans une récente interview. Le terme « Wild » est très souvent usité dans les titres rock. En voici une petite sélection des plus célèbres « with a little help from my facebook friends » … (si vous cliquez sur les liens en rouge, vous aurez accès aux clips vidéo, magie …)

Neil Young: très "Wild" dans son genre ...

Et bien entendu, le plus « Wild » d’entre tous, Born to Be Wild de Steppenwolf (ahhh « Easy Rider » …)

Easy Rider et sa formidable bande originale

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8&fs=1&hl=fr_FR]

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Le roi du rock?

La statue de Freddie Mercury à Montreux en Suisse

 

Si notre ami Eric « La France » Laforge a été désigné aujourd’hui « Roi » de Classic 21 après avoir obtenu la fameuse fève de la galette des rois (dangereux d’être roi pour un Français remarquez …), j’ai parallèlement réalisé aujourd’hui un petit sondage « pour rire » sur Facebook: « Qui est le roi du rock? ». Le grand gagnant a été le regretté Freddie Mercury. Certains ont quand même cité le « King », l’officiel:  Elvis Presley

Elvis serait-il donc le roi du rock’n’roll et Freddie Mercury le roi du rock « tout court »? Bon, rien de grave, que ça ne vous empêche pas de dormir non plus…

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