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Le retour de la 2D et la nostalgie "marketée" pour trentenaire

Dans les années 80 et surtout dans les années 90 et 2000, on nous a vanté tant et plus les qualités de la 3D : au cinéma, dans les jeux vidéo, à la télévision et même dans les magazines, tout devait être en 3D. Même un fabricant de chips a surfé sur la vague pour nous vendre des absurdes « chips 3D » il y a quelques années (allez comprendre…). Mais l’âge d’or de la 3D est-il terminé ? En effet, depuis quelques temps, il semblerait qu’il y a ait une tendance à un retour à la 2D, effet de mode passager ou tendance pour les années 2010, l’avenir nous le dira. En attendant voici un bref aperçu des ‘ nouvelles tendances revival 2D’

Sonic, la mascotte de Sega, qui prépare son retour en 2D cet été sur la plupart des consoles du marché, une version iPhone et iPad serait également en préparation...


  • Mario et Sonic sont indubitablement les deux « héros » les plus célèbres de l’histoire du jeux vidéo. Ennemi juré de la concurrence Nintendo/Sega dans les années 90, on les voit aujourd’hui apparaître dans des jeux communs depuis que Sega a renoncé à fabriquer des consoles de jeux pour se concentre uniquement à la création de jeux vidéo multi-consoles. Mais depuis la fin des années 90, Mario et Sonic ont quitté leurs univers 2D (2D dimension) pour s’aventurer dans des mondes 3D de plus en plus jolis graphiquement parlant. Seulement, depuis environ 6 mois, avec l’arrivée de « New Super Mario Bros » (qui marque le retour de Mario dans son univers 2D), un tendance au retour à la 2D semble se dessiner. « New Super Mario Bros » s’est en effet imposer très rapidement comme un succès mondiale sur la console WII de Nintendo. Sega n’a alors pas tardé à annoncer la sortie imminente de Sonic 4 (la suite des dernières aventures 2D de Sonic, Sonic 3, sorti en 1994). Mais ce n’est tout. Récemment, les consoles de jeux qui dominent le marché (PS3, Xbox 360, Wii) ont actualisé leur catalogue de vente en ligne et propose de rejouer aux « vieux » titres arcades des années 80 et 90 et ce pour une somme généralement assez modique. On recycle donc dans l’ancien et force est de constater que ça fonctionne très bien. Que peut expliquer le succès de cette vague de nostalgie ? Simplement le fait que l’âge moyen du joueur est aujourd’hui de … 30 ans! Il y a donc clairement une volonté stratégique des fabricants de jeux vidéo de cibler ce consommateur avide de retrouver les sensations de jeu de son enfance et son adolescence …
Woody, le héros de Toy Story, célèbre film d'animation des studios Pixar ayant véritablement imposé le modèle 3D dans les longs métrages d'animation

  • Pixar et Dreamworks, les deux célèbres sociétés américaines rivales, ont véritablement occupé la tête des box office mondiaux grâce à longs métrages d’animations en 3D durant les années 90 et 2000. Toy Story, Shrek, l’Âge de Glace, Cars, Kung Fu Panda, Ratatouille ou plus récemment Là-Haut (Up en VO) sont aujourd’hui devenu de véritables standards du genre, énorme succès en salle mais également sous forme d’une multitude de produits dérivés (DVD, Blue-Ray, jouets pour enfants, boite à tartines, brosses à dents etc etc). Cependant, depuis peu, les grands studios de production de long-métrage d’animation envisagent de relancer, parallèlement à la réalisation de nouveaux films d’animations 3D, la confection de films d’animations à l’ancienne, en 2D. C’est le cas de Disney qui vient de sortir il y a quelques jours « La Princesse et la Grenouille », un nouveau dessin animé réalisé à l’ancienne.
L'affiche de "La Princesse et la Grenouille", le nouveau Disney version "old school"...
Le retour des bons vieux "jeux électroniques" Game & Watch de Nintendo. Ici réédité par Takary Tomy et ne fonctionnant plus sur pile mais bien grâce à l'énergie solaire ...



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Corine au Téléphone …

Hier, j’ai eu l’occasion de discuter un peu plus d’une heure avec Corine Marienneau, la bassiste du groupe Téléphone. L’interview avait pour but de récolter de la matière pour de futures « Making-of(s) » consacré au groupe Téléphone. Mais cet entretien est rapidement devenu bien plus que cela, en effet, en plus de parler de la réalisation de ces albums devenu mythiques aujourd’hui, Corine m’a parlé de cette aventure humaine incroyable qu’a été d’être la seule femme dans un groupe de 3 hommes, groupe qui était alors au sommet de sa gloire…

L’aventure Téléphone est le fruit du hasard. D’après le témoignage de Corine, Téléphone doit son existence à ce concert tout à fait improvisé que donne le groupe le 12 novembre 1976 au Centre américain de Paris (Boulevard Raspail). En effet ce soir-là, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka ont un concert prévu, tout est organisé, les affiches ont été collées dans le tout grand Paris mais petit soucis, le guitariste/chanteur et le batteur n’ont plus de musiciens sous la main. Louis Bertignac et sa petite amie Corine Marienneau les dépannent alors en dernière minute. Et ce soir-là, il se passe quelque chose, quelque chose d’inexplicable qui rend ce concert absolument mythique, les musiciens se découvrent et créent ensemble, sur scène, sans vraiment en être conscient, le « son Téléphone« . Impossible de reculer ensuite, la machine est en marche. Corine, qui n’avait absolument aucun rêve de devenir une rock star, se retrouve donc dans une formation qui va s’imposer comme le premier véritable groupe de rock français de l’histoire… Téléphone aurait-il existé sans ce concert? D’après Corine, non, déjà Jean-Louis Aubert n’aurait jamais accepté de fonder un groupe avec une femme, parce que dixit Corine qui cite Jean-Louis :« Les femmes, ça fout le bordel ».

Voila donc Corine lancée sur la route, à l’instar de Tina Weymouth (qu’elle a bien connue) – la bassiste de Talking Heads – en compagnie de 3 « mecs ». Il y aura des hauts et des bas, des grands moments de joie, des déceptions, des éclats de rire, des disputes, des réconciliations et puis le silence, la fin d’un groupe qui a fait rêvé tellement de fans en francophonie… Pouvait-il en être autrement? Probablement pas. Mais si vous voulez connaître l’histoire plus en détails, soyez à l’écoute du Making-of avec Marc Ysaye sur Classic 21 dans les prochaines semaines, nous vous décortiquerons l’histoire de la réalisation de ces grands albums de l’histoire du rock français. Et, si vous voulez encore plus de détails sur l’histoire de Corine et du groupe Téléphone, je ne peux que vous conseiller chaleureusement de lire « Le Fil du temps », l’autobiographie de Corine Marienneau (2006/Flammarion) un livre parfois tendre, parfois dur mais toujours profondément humain…

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Le saviez-vous?


  • Tony Iommi (à droite sur la photo), le guitariste de Black Sabbath, a été très brièvement le guitariste de Jethro Tull. On peut le voir aux côtés de Ian Anderson et de sa bande sur la video de Rock’n’roll Circus des Rolling Stones (1968)
  • Le claviériste Jon Lord a joué aux côtés de Ron Wood (qui n’était pas encore un Rolling Stone) au sein de The Santa Barbara Machine Head dans les années 60 avant de former Deep Purple avec Ritchie Blackmore, Ian Paice, Rod Evans et Nick Simper.
  • Le nom du groupe Duran Duran est emprunté à celui d’un dangereux scientifique véreux dans le film franco-italien Barbarella de Roger Vadim. Dans ce long métrage, sorti en 1968, le personnage de Barbarella (interprété par Jane Fonda) se lance à la recherche du vilain Duran Duran
  • A ses débuts dans les années 60, Steven Tyler – le célèbre chanteur d’Aerosmith – était également batteur…
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Remember: Kevin Coyne

« Kevin Coyne est le trésor caché de l’Angleterre » (Andy Kershaw, BBC)

Kevin Coyne, auteur-compositeur-interprète anglais, a toujours été un artiste à part. Même s’il ne jouira jamais d’un grand succès commercial, sa musique ne cesse d’être redécouverte par les jeunes générations et a été aussi une énorme source d’inspiration pour des personnages aussi divers que Johnny Rotten des Sex Pistols, notre compatriote Arno, Sting ou encore Peter Hammill (leader de Van Der Graaf Generator). EMI vient de rééditer son second et probablement meilleur album « Marjory Razorblade » (1973) ainsi qu’une très intéressante quadruple compilation/anthologie intitulée « Kevin Coyne: I Want My Crown – The Anthology 1973-1980 ». A cette occasion, revenons en quelques lignes sur la surprenante carrière de cet artiste, culte dans les pays anglo-saxons,  mais malheureusement méconnu en francophonie…

Kevin Coyne a eu un parcours curieux. Après avoir suivi des études artistiques, il est chauffeur de bus pendant quelques temps, puis devient assistant social dans un hôpital du Lancashire de 1965 à 1968. Ces 3 ans passés dans ce département psychiatrique dans lequel il s’occupe de drogués et de désaxés vont fortement le marquer. La thématique de ses deux premiers albums solo « Case History » (1972) et l’excellent « Marjory Razorblade »(1973) sera profondément empreinte de ces années de travail social.

Après après évolué quelques années au sein du groupe Siren – un groupe signé sous le label Dandelion Records appartenant alors au célèbre DJ britannique John Peel Kevin Coyne se fait remarquer par le jeune Richard Branson qui est alors occupé a lancé son propre label Virgin (label qui deviendra ensuite une célèbre mega entreprise d’aviation, de fabrication de colas etc).

Coyne est le second artiste a être signé par Branson, le premier – Mike Oldfield – se fera remarquer en engistrant le mythique « Tubular Bells » en 1973.

Dans la moitié des années 70, dans le groupe de scène de Kevin Coyne, on retrouve un certain Andy Summers, qui ne tardera pas à devenir un superstar au sein du groupe Police quelques années plus tard. Coyne signera une sélection d’excellents albums chez Virgin entre 1972 et 1980. A cette époque, il jouira d’une telle popularité en concert qu’il sera contacté personnellement par Jac Holzman (le fondateur d’Elektra Records, célèbre label ayant notamment signé les Doors) pour rejoindre les Doors suite à la tragique disparition de Jim Morrison. Coyne aura l’intelligence de refuser cette proposition (suicidaire artistiquement parlant – il est impossible de remplacer Morrison). Il le fera non sans humour prétextant alors « vous savez les pantalons en cuir, ce n’est pas trop mon truc ».

Début 80, il quitte Virgin pour le label Cherry Red et continue à sortir de très bon albums. En 1985, il divorce, se libère de sa dépendance à l’alcool et part s’installer à Nüremberg en Allemagne. Après quelques années très discrètes, il revient dans le début des années 90 et est dorénavant accompagné par ses deux fils : Robert et Eugene. Sortiront ensuite une sélection de très bons albums jusqu’à la sortie « Donut City », son 41ème ( ! ) et dernier album. Kevin Coyne nous a quitté le 2 décembre 2004 des suites d’un cancer.

Plus d’infos:

Conseils d’écoute:

La nouvelle et très complète quadruple compilation "I Want My Crown - The Anthology 1973-1980" (EMI 2010)
L'excellent second album "Marjory Razorblade" (Virgin 1973/Remaster 2010 EMI)

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Sur la platine Lou Reed/John Cale : "Songs for Drella", hommage à Andy Warhol

A la fin des années 80, Lou Reed est particulièrement en forme, parfaitement « clean » depuis quelques années, il sort deux oeuvres majeures de sa carrière « New York » et l’album « Songs for Drella », un disque hommage à Andy Warhol sur lequel il travaillera en compagnie de John Cale, son ancien complice du Velvet Underground…

En janvier 89, l’album « New York » est chez les disquaires, l’album est extrêmement bien reçu par les critiques et Lou a même l’occasion de faire un petit hit sur les radios américains grâce à son « Dirty Boulevard ». Le 9 janvier 1989, Lou Reed s’associe à John Cale – ils n’avaient plus joué ensemble depuis 72 – pour proposer une sélection de leur futur album « Songs for Drella » à l’Eglise St Anne de Brooklyn. Ces titres, ils les ont composé ensemble à la mémoire de leur ami et mentor Andy Warhol, disparu un peu moins de deux ans plus tôt (le 22 février 1987). Lou Reed et John Cale ont donc décidé d’enterrer la hache de guerre l’espace de quelques concerts et de l’enregistrement d’un disque dédié à celui qui les a révélé et produit le premier album du Velvet Underground, le célèbre « Velvet Underground & Nico » (souvent appelé l »album à la banane’)

Fin de l’année 89, Reed et Cale donnent d’autres concerts aux Etats-Unis. Cette fois, le répertoire est complet et le résultat est tout simplement brillant. Beaucoup se demande alors comment Cale et Reed arrivent à se supporter malgré les tensions du passé (et connaissant l’attitude exécrable de John Cale – que j’ai pu expérimenter  – tout ne devait pas être facile tous les jours). Lors d’un des concerts qu’ils donnent fin 89, ils sont rejoints sur scène par Maureen « Moe » Tucker, la ‘batteuse » du Velvet, avec qui ils interprètent un de leurs classiques « Pale Blue Eyes ».

L’album « Songs for Drella » (de Drella, surnom que son entourage donnait au maître et qui est une combinaison de Dracula et Cinderella – Cendrillon en français) sort le 11 avril 1990. C’est une véritable merveille, la musique parfois douce et parfois torturée retrace avec brio la vie de Warhol. L’émotion de deux musiciens est véritablement palpable sur le disque. A la sortie du disque, John Cale (fidèle à sa réputation) déclare qu’il ne veut plus jamais parler à Lou Reed, ambiance, ambiance… Cependant 2 ans plus tard, en 1992, le Velvet Underground annoncera son grand retour sur scène. Une tournée européenne suivra en 1993.

Quelques grands moment de « Songs for Drella » (sous-titré en français)

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2009 aura-t-elle été l'année Beatles?

Il y a environ un mois nous fêtions dignement l’entrée dans une nouvelle décennie et 2009 semble déjà bien loin, mais, permettons-nous cependant un petit retour en arrière sur l’année qui vient de s’achever. En effet, d’après les calculs réalisés par la société Nielsen SoundScan (société spécialisée dans la comptabilisation des chiffres de ventes de produits musicaux aux Etats-Unis et au Canada), l’année 2009 aurait été l’année… Beatles! 40 ans après leur séparation, les Beatles sont plus que jamais présents sur le marché du disque:

  • Les Beatles ont ainsi été le 3ème vendeur de disque aux Etats-Unis en 2009 avec 3 282 000 d’albums vendus, les plaçant juste derrière Michaël Jackson et Taylor Swift.
  • Depuis que la société Soundscan existe (1991), les Beatles ont été le second groupe le plus vendeur (avec 60 370 000 albums vendu)
  • Et finalement, pour la décennie précédente (2000-2009), les Beatles ont été le second plus gros vendeur aux Etats-Unis avec 30 182 000 albums vendus (juste derrière Eminem qui a vendu, lui, un tout petit plus: 32 241 000 albums)

Et ce n’est pas terminé, puisque les boxes des intégrales Mono et Stéréo que les Beatles ont sorti en automne 2009 continuent à se vendre comme des petits pains…

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Le Nexus One plus 'hype' que l'ipod?

Le 5 décembre dernier, Google a présenté son premier smartphone, le « Nexus One », qui se veut une réponse à l’iPhone d’Apple. Quelques informations à propos de ce nouveau joujou « high tech »…

Nous n’allons pas nous aventurer dans les détails techniques mais d’après toutes les informations que l’on peut lire sur le web, le Nexus One ne semble pas être véritable révolution  technologique. En effet, il tourne sous Android, le système d’exploitation open source que l’on retrouve dans la plupart des smartphones HTC (à noter qu’Android appartient à Google depuis 2007). De plus, il est construit par HTC. Donc, finalement, ce n’est qu’une sorte d’HTC ‘modèle de luxe’. Un ‘supersmartphone’ en quelques sorte mais qui n’apporte que quelques évolutions par rapport aux autres modèles HTC. Voici cependant les quelques avantages du Nexus One comparé à son célèbre rival, l’iPhone d’Apple« :

  • L’écran est plus grand et de meilleure qualité (mais n’est pas « multi-touch » contrairement à l’iPhone)
  • L’appareil est plus grand mais aussi moins large
  • Le processeur est un tout petit peu plus performant
  • Le Nexus One est multitâches
  • Le prix (- cher +/- 370 euros)

Bon jusque là, ok, c’est intéressant mais toujours pas révolutionnaire. Interviewé à ce propos Brice Le Blévennec, le boss d’Emakina, semble ne pas être impressionné par ce nouveau joujou ‘made in google’. Cependant on connaît son amour pour les produits Apple donc peut-on réellement se fier à son avis? `

La meilleure façon de comparer les 2 smartphones se fera lors de l’utilisation quotidienne. Il faudra être patient puisque, apparemment, le Nexus One ne sortira qu’au printemps dans certains pays d’Europe et, en Belgique, encore un peu plus tard…

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Grippe A: les meilleures théories de complot …

En 2009,  on a beaucoup parlé de la grippe A. Impossible d’y échapper, le monde médiatique a surfé sur la vague et a inondé tous les canaux de communication sur l’évolution de cette pandémie. Mais dans ce fouillis d’informations, difficile de séparer infos pertinentes et intox. Ainsi beaucoup de choses ridicules ont circulé massivement sur le net,  notamment des théories de complot toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Malheureusement certains groupuscules, on pense notamment à de tristes associations antisémites, ont essayé de faire passer leurs messages nauséabonds via internet et notamment les nouveaux outils de communication (Facebook en tête). Mais on a vu aussi de nombreuses théories de complots complètement farfelues qui valent la peine d’être relues aujourd’hui et qui prêtent à sourire. Voici donc une sélection du meilleur du web concernant le soi-disant « vaccin tueur » ou simplement l’origine du virus:

Michaël Jackson était au courant

Un ancien marine a déclaré, lors d’une interview accordé sur une radio américaine, que Michaël Jackson était au courant que le vaccin était destiné à supprimer une bonne partie de la population mondiale et qu’il s’apprêtait à l’annoncer lors de sa série de concerts « comeback ». La CIA l’aurait alors assassiné… « C’est cela oui … »

Le plan machiavélique de Texas Instrument (ma théorie favorite)

La vaccination était un prétexte pour implanter une puce électronique sous la peau de millions de gens à travers le monde. Une merveille de la technologie actuelle, conçue par Texas Instrument (!), censée court-circuiter la conscience individuelle et ‘tracker’ les individus.

La théorie du général russe Leonid Ivachov (version X-Files)

«Les services secrets américains, croit le général Ivachov, ont estimé que la population mondiale dépasserait de trois milliards les capacités d’hébergement de notre planète en 2015. Ils ont donc décidé de préparer toutes sortes de virus capables de réguler la population terrestre et de la maintenir à un niveau acceptable…»

Le complot Obama

Tous les moyens sont bons pour critiquer Barack Obama et les démocrates américains, surtout quand on est républicain. Ainsi Michele Bachmann , représentante du parti républicain du 6ème district du Minnesota, a déclaré il y a quelques semaines:

“Je trouve ça intéressant que l’épidémie de grippe porcine des années 70 ait eu lieu sous la présidence de Jimmy Carter, un autre président démocrate. Je n’accuse pas le président Obama, je trouve seulement que c’est une coïncidence intéressante.”

Les clandestins mexicains

Le virus A H1N1 a été créé par les Mexicains pour envoyer des clandestins infectés de l’autre côté de la frontière …

Et vous ? Quelle est votre théorie de complot préférée ? …

Si vous souhaitez avoir de véritables informations fiables et fouillées sur la grippe A H1N1, rendez-vous sur le  Journal de la Pandémie d’Antoine Flahault

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"Serge Gainsbourg: vie héroïque"

Mercredi sortira dans les salles en Belgique un film dont on parle énormément dans la presse: « Serge Gainsbourg: vie héroïque » du réalisateur français Joann Sfarr. J’ai eu l’occasion de le voir en vision presse il y a quelques jours et je pense pouvoir vous annoncer que c’est une véritable réussite. Comme me l’a confié Joann Sfarr lors d’une interview qu’il m’a accordé pour Classic 21 vendredi dernier, de nombreux journalistes lui ont avoué qu’ils sont sortis de la salle en étant « soulagés ».

En effet, beaucoup se sont dits « comment un si jeune réalisateur peut-il oser s’attaquer à un monstre sacré tel que Gainsbourg? ». De plus, les réalisateurs français se lancent assez rarement dans la confection de « biopics » (mis à part quelques rares exceptions comme « La Môme » qui retraçait la carrière d’Edith Piaf) qui sont, généralement, plutôt réservés à la production made in USA. Donc, il y avait ici quelques sérieuses raisons de douter du résultat final. Mais c’était sans compter sur la véritable passion du jeune réalisateur pour Serge Gainsbourg qui est, depuis sa plus tendre enfance, son véritable héros.

En plus de cette passion, Joan Sfarr a également un sérieux flair et a dégoté l’acteur idéal pour incarner Serge Gainsbourg au grand écran. C’est au théâtre qu’il a croisé le chemin d’Eric Elmosnino, un comédien bourré de talent. Elmosnino qui m’a avoué avoir du tout apprendre de Gainsbourg avant de l’incarner dans le film, un atout – selon lui  -puisque s’il avait été fan au préalable, il n’aurait probablement jamais osé accepté ce rôle.

Outre un très bon casting (Laetitia Casta est étonnamment brillante dans le rôle de Brigitte Bardot), « Serge Gainsbourg : vie héroïque » est aussi esthétiquement une très grande réussite. Sfarr, dessinateur, a une idée très précise de ce qu’il souhaite et le résultat est bluffant. Même si comme le répète souvent Joann Sfarr, le film se base sur certains célèbres « mensonges de Gainsbourg« , le soucis du détail pour quelques scènes est parfois ‘extrême’ (le réalisateur m’a notamment certifié que des répliques des partitions originales de certains titres ont été délicatement déposées sur les meubles pour certaines scènes, détails que l’on peut à peine distinguer à l’écran).

Et puis, quand on voit le film, on ne peut s’empêcher de remarquer que beaucoup plus de bobine est consacré à Gainsbourg qu’à Gainsbarre. Ainsi le réalisateur ne s’étale pas trop sur les années 80 (la période après reggae – « You’re Under Arrest », « Lemon Incest » etc), une volonté de ce dernier de montrer l’autre visage – plus sensible – de Serge Gainsbourg pour ceux qui ne connaissent que celui qui a brûlé un billet de banque en direct ou qui a insulté Whitney Houston sur le plateau de Michel Drucker. Gainsbourg, c’est bien plus que ça et le film le montre brillamment…

Tout ceci pour vous dire que nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement sur Classic 21 dans une dizaine de jours dans l’excellente émission Lunch Around The Clock de l’ami Laforge, séquence spéciale dans laquelle vous pourrez entendre des extraits de ces 3 interviews exclusives (Joann Sfarr, Eric Elmosnino et Gilles Verlant – qui était consultant pour le film).

Bref, n’hésitez pas à vous ruer dans la salle du cinéma la plus proche pour voir ce film qui plaira aussi bien aux fans de Gainsbourg qu’à ceux qui souhaitent le découvrir…

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Gainsbourg (Vie Héroïque) – Bande-Annonce HD [VF]

Serge Gainsbourg: vie héroïque sort en salle le mercredi 27 janvier

Joan Sfarr a déjà une sérieuse réputation dans le monde de la bande dessinée en France, son oeuvre la plus célèbre, le « Chat du rabbin », devrait être également portée à l’écran prochainement.

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Histoire de pochettes: "Candy-O" de The Cars (1979)

La pochette de l'album "Candy-O" des Cars réalisée par le célèbre dessinateur Alberto Vargas

Après avoir proposé un photo de la mannequin russe Natalya Medvedeva sur la pochette de leur premier album, les musiciens des Cars se lancent à la recherche d’un artiste qui pourrait réaliser celle de leur second disque. David Robinson, le batteur du groupe, se souvient alors des dessins de pin-up que l’on retrouvait dans ses vieux numéro de Playboy et entre en contact avec Alberto Vargas, célèbre dessinateur pour le magazine dans les années 60.

Natalya Medvedeva sur la pochette du premier album du groupe (1978)

Vargas s’est retiré du business depuis pas mal de temps mais accepte quand même la proposition de Robinson.Ce dernier organise une séance photo avec une certaine Candy Moore, un mannequin qui a eu une petite aventure avec Robinson quelques années plus tôt. Lc cliché est réalisé chez un concessionnaire Ferrari de Los Angeles et est utilisé comme modèle pour la réalisation graphique de Vargas.

L’album « Candy-O » connaît, à sa sortie, un énorme succès et cette pochette s’impose comme une des images rock marquantes de la fin des 70’s.

Alberto Vargas, alors âgé de 83 ans, assiste, par pure curiosité, à l’un des concerts des Cars à l’époque. Il avoue ne pas trop comprendre la musique que propose le groupe mais est ravi de voir autant de jolies jeunes filles à un concert.

Vargas décédera un peu plus de 3 ans plus tard, le 30 décembre 1982.

Une des célèbres "Vargas Girls"

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