C’est avec ce titre qu’il referme la plupart de ses shows, c’est le cas notamment sur le dernier DVD intitulé « Theatre of Death » (2010) et que je vous recommande chaleureusement.
Alice Cooper est une source d’influence pour de nombreux groupes de metal, Marilyn Manson et Slipknot sont souvent cités parmi ceux-ci.
Cependant, selon Alice Cooper, la différence entre ses concerts et ceux de Manson et Slipknot, c’est qu’à la fin, quand on sort d’un de ses shows, on se dit « chouette je me suis bien amusé » alors que quand on revient d’un concert d’un des deux autres groupes on a le moral à zéro.
Ok! Soit, s’il le dit…
Perso, j’apprécie la musique et les concerts de Cooper et de Manson, ça veut donc dire que j’aime passer un bon moment ou m’infliger un sérieux coup de déprime … On doit être plusieurs dans le cas, non?
Alice Cooper: star de la FM!
Petite info en passant, vous ne le savez probablement pas mais Alice Cooper est également animateur radio, il a sa propre émission intitulée « Nights with Alice Cooper« , un show de très grande qualité dans lequel il reçoit souvent des invités prestigieux. Il s’agit d’une émission de radio syndiquée, cela veut dire qu’Alice Cooper la revend à différentes stations à travers le monde. Il s’agit essentiellement de radio américaines mais, en Europe, la radio berlinoise Star FM diffuse également l’émission. Plus d’informations ici: Nights with Alice Cooper
Alors qu’en est-il de cette première salve de « remasterisation » du catalogue de Queen? Island rééditera dès ce lundi 10 janvier les deux premiers « Greatest Hits » du célèbre groupe anglais, le petit plus ici c’est que le son a été complètement rénové un peu à la manière du catalogue Beatles qui a subi le même traitement il y a peu. Le résultat? Voici un petit aperçu, en avant-première, dans les lignes qui suivent …
Première chose à signaler à propos du packaging de ces rééditions « Greatest Hits » volume 1 & 2 de Queen, c’est que le design du CD a été quelque peu modernisé. Terminées les vilaines tranches noires sur le côté et les livrets « minimalistes ». On retrouve ici un boîtier de type « jewel box » à bords arrondis (plus modernes) et un livret beaucoup plus complet avec pochette des 45 tours initiaux et petit texte explicatif pour chaque titre.
Mais le principal intérêt ici réside dans le traitement sonore, comme annoncé fièrement sur la première page du livret: « This 2011 version of this album has been meticulously re-created for this debut release on Island Records, using the finest modern analogue and digital technology, from the original first-generation master mixes ». Et en effet, le son a été « retrait » et remasterisé avec soin par une référence du genre, Bob Ludwig, grand « maître » du mastering reconnu pour son travail sur les oeuvres de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, les Rolling Stones, Radiohead, Creedence Clearwater Revival, Rush et de nombreux autres.
Et le travail qui a été effectué n’est pas du bluff. Contrairement à ce que l’on à pu lire à certains endroits sur le net, le nouveau mastering n’est pas trop poussif, il redonne certes une dynamique nécessaire à certains titres mais cela est fait avec beaucoup de respect et ne dénature en aucun cas l’oeuvre originale (précisons bien qu’il ne s’agit pas d’un remix).
Pour rappel, c’est Bob Ludwig qui avait déjà été le responsable de la réédition remaster d’A Night At The Opera à l’occasion du 30ème anniversaire du disque en 2005. Cette version était le seul album de Queen (en CD) disponible sur le marché européen et proposant un son de qualité. Les anciens transferts puis remasters de Queen pour l’Europe (sortis respectivement à la fin des années 80 et en 1993) proposaient un son plat, peu fouillé et on sentait que le passage de l’analogique au numérique ne s’était pas fait sans mal. Seules les versions japonaises, « remasterisées » en 2004 rendaient justice au disques originaux. En réaction à cela, de nombreux fans du groupe snobaient le CD pour retourner à leurs bons vieux pressages originaux en 33 tours qui eux proposaient une pèche et un dynamisme nettement plus palpables.
Voici quelques titres qui m’ont particulièrement impressionné (même si cela est totalement subjectif) pour le traitement sonore de ce nouveau remaster 2011 : Another One Bites The Dust, Save Me, Seven Seas of Rhye, We Are The Champions, Crazy Little Thing Called Love, Breakthru, The Miracle, I Want To Break Free.
Voici qui nous annonce de très bonnes choses pour la prochaine salve de sortie qui devrait voir la réédition des 5 premiers albums du groupe d’ici 2 à 3 mois. J’ai déjà entendu parler de bonus très alléchants, mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment … Suite au prochain numéro!
Vous l’avez entendu un peu partout, une enième rumeur de reformation du groupe d’ABBA circule activement en ce moment. Alors qu’en est-il vraiment? Ayant rencontré il y a peu le biographe officiel d’Abba, Jean-Marie Potiez, je lui ai directement envoyé un mail afin d’obtenir une vision décodée et réaliste de cette information plutôt « racoleuse ». Voici donc son avis d’expert (il m’a autorisé à restituer sa réponse mail telle qu’il me l’a envoyée):
Ce que j’en pense…
Je trouve que les médias s’emballent un peu trop vite. Comment peuvent-ils encore croire à une reformation du groupe alors que les membres d’ABBA ont toujours refusé de le faire et même de poser ensemble, côte à côte, depuis leur séparation fin 1982 ?
Et puis, sincèrement, je suis convaincu que, si cela arrivait, ces mêmes médias qui harcèlent le groupe ne se priveraient pas d’écrire qu’ils ont vieilli, ne sont plus aussi dynamiques, qu’ils sont pathétiques de chanter, à leur âge, des succès comme Dancing Queen ou Mamma Mia… Je les imagine vraiment le faire… Et leurs propos seraient même peut-être encore plus cruels…
Je suis au courant de l’interview, j’ai pu la lire. En mars 2010, quand ABBA avait été admis au Rock & Roll Hall of Fame, Benny avait dit le même genre de chose en public à New York. Au bout de quelques jours, il avait été obligé de faire un communiqué pour s’excuser et dire que c’était une « mauvaise blague et que ABBA ne se reformerait pas » ! Je n’imagine pas du tout une re-formation puisque Björn et Benny se sont toujours opposés à une réunion des quatre, même pour « une bonne cause ».
Tu sais, l’article commence par une introduction de la journaliste qui explique combien il est difficile d’obtenir une interview d’Agnetha. Celle-ci a finalement pu se faire grâce à Lolo Murray, l’ex-maquilleuse du groupe ABBA, car elle travaille pour le magazine M et a réussi à convaincre Agnetha d’accepter l’interview. Et puis, elle s’est occupée entièrement du stylisme des photos, donc Agnetha se sentait « en confiance ».
Je ne trouve pas très sympa de la part d’Agnetha de dire ça dans une interview ! Mais, en fait, ce n’est qu’une toute petite phrase dans une longue série de réponses, évidemment montée en épingle par la presse du monde entier.
Pendant des années, Agnetha a beaucoup freiné et embêté ses trois collègues en ce qui concerne la promotion, les concerts, etc. Ensuite, elle est devenue très négative et s’est repliée sur elle-même, déclarant qu’elle n’écoutait plus de musique, n’avait plus d’équipement hi-fi et que ABBA faisait partie du passé. L’épisode Benny ne lui a pas servi de leçon. Elle ne réalise pas la portée d’une telle phrase dans une interview car les fans et la presse du monde entier attendent cela depuis toujours.
Bien sûr, les membres d’ABBA ont le droit de changer d’avis et, tant qu’ils sont encore en vie, une réunion est toujours possible. Mais ils n’ont plus envie de subir une pression médiatique qui semble encore plus forte aujourd’hui qu’à leur grande époque. Ils savent ce que cela représenterait puisque, même en ne faisant rien pas grand chose, comme c’est le cas aujourd’hui, ils se plaignent d’être très sollicités de toutes parts, chaque semaine.
Je peux me tromper, bien entendu, mais je crois avoir bien analysé leurs comportements depuis des décennies pour comprendre qu’ils ne se reformeront pas. Les membres d’ABBA feraient mieux de remercier leurs fans (pour leur générosité et leur fidélité depuis tant d’années) en sortant les raretés qui traînent dans les tiroirs de Polar Music. Il y a aussi des concerts enregistrés et filmés dans leur intégralité. Mais bon, ça c’est encore une autre histoire…
Désolé de « briser » les espoirs de cette manière, mais je pense être très proche de la réalité.
Personnellement, je pense que si Agnetha a vraiment envie de faire quelque chose avec ses trois ex-collègues, elle devrait plutôt essayer de les convaincre d’enregistrer un single pour une oeuvre caritative… ou bien un album entier. D’autant plus que le studio d’enregistrement est l’endroit qu’elle a toujours préféré, par rapport à la scène, aux voyages et au reste…
Abba: Une légende nordique: un ouvrage de référence
Si notre ami Eric « La France » Laforge a été désigné aujourd’hui « Roi » de Classic 21 après avoir obtenu la fameuse fève de la galette des rois (dangereux d’être roi pour un Français remarquez …), j’ai parallèlement réalisé aujourd’hui un petit sondage « pour rire » sur Facebook: « Qui est le roi du rock? ». Le grand gagnant a été le regretté Freddie Mercury. Certains ont quand même cité le « King », l’officiel: Elvis Presley…
Elvis serait-il donc le roi du rock’n’roll et Freddie Mercury le roi du rock « tout court »? Bon, rien de grave, que ça ne vous empêche pas de dormir non plus…
Nous l’avons appris aujourd’hui matin avec une très grande tristesse, Gerry Rafferty s’est éteint hier à l’âge de 63 ans. Il était, bien entendu, célèbre pour son « Baker Street » qui a fait le tour du monde. Mais Gerry Rafferty était bien plus que l’artiste d’un ou deux titres (si l’on ajoute « Stuck in the Middle » qu’il avait réalisé au sein du groupe Stealer Wheels). Il a signé de nombreux très bons albums et je ne peux que vous conseiller vivement de réécouter l’ensemble de l’album City to City qui est une véritable merveille.
City To City, le chef d'oeuvre de Gerry Raferty sorti en 1978
Egalement disparu hier, le bassiste Mick Karn, mort à l’âge de 52 ans des suites d’une longue maladie. Il faisait partie du groupe Japan. Malheureusement, Japan n’a jamais réellement sorti de « hit single », c’est pourquoi l’info est nettement moins répandue dans les médias. Il n’en reste que Japan était un groupe formidable, un groupe à album, certes. Si vous ne connaissez pas ou peu, jetez une oreille au titre ci-dessous extrait de leur premier album sorti en 1977.
Vous avez toujours rêvé de connaître le secret de construction de sa célèbre « Red Special »? Comment est né le solo de « Bohemian Rhapsody » ou celui de « We Will Rock You »?
Qui pourrait mieux vous répondre que Brian May, lui-même? Le magazine britannique Uncut vous propose de converser avec votre guitariste favoris en lui posant votre question à l’adresse mail suivante: uncutaudiencewith@ipcmedia.com
La réponse à votre question se retrouvera probablement dans la prochaine édition du magazine (le mois prochain). Attention, il ne faut pas traîner, l’opération se termine le 10 janvier!
Mes meilleurs voeux pour l’année 2011! Un maximum de bonnes choses et surtout de rock « to be played at maximum volume » (comme le disait un certain David B. sur un de ses albums…)
Après une année 2009 très ‘marquée’ Beatles, en 2010 – en toute logique – le monde a célébré la mémoire de John Lennon qui aurait 70 ans s’il n’avait pas tragiquement disparu il y a 30 ans.
Pour 2011, de nombreux albums alléchants nous sont déjà annoncés (U2, R.E.M., Red Hot Chili Peppers, Queens of The Stone Age) , je vous en parlerai très prochainement ici sur le blog. Quelque chose me dit aussi que nous aurons l’occasion de reparler beaucoup de deux énormes chanteurs et frontmen de l’histoire du rock: Freddie Mercury et Jim Morrison. Histoire à suivre …
Berlin, 21 ans après la chute du Mur, est une ville libre, charmante, passionnante, quelques mots sur une semaine que je ne suis pas prêt d’oublier …
Quand on débarque dans une grande ville, une des plus importantes capitales européennes (Berlin compte plus de 3,4 millions d’habitants), que l’on est en plein cœur du mois de juillet et que le baromètre indique plus de 30 degrés, on se dit : « Mais quelle idée de visiter une grande ville alors que je pourrais être peinard, les pieds en éventail au bord de la mer, en montagne …?! ». Et j’avoue que ma première impression a été celle-là… En vacances, n’a-t-on pas envie – plus que tout – d’éviter les métros, les bus, la pollution et la foule en ville? Me suis-je trompé de destination?
Mais Berlin n’a pas le côté oppressant que l’on peut parfois retrouver à Paris ou encore plus à Londres. L’attitude des habitants est plus cool. Personne n’est pressé et l’ambiance baba, parfois bobo de quartiers comme Prenzlauer Berg ou encore Mitte (tous deux situés dans l’ancienne partie Est de la ville) est parfaitement relaxante, et, quand le soleil est de la partie, Berlin n’a rien à envier aux habituelles destinations méditerranéennes. A Berlin, on se déplace en métro, mais aussi et surtout à pied et à vélo.
Étonnamment, les automobilistes (pas si nombreux que ça) respectent les limites et les usagers faibles, on se sent donc parfaitement à l’aise pour déambuler joyeusement dans les rues et les différents quartiers de la ville. Parce que si Berlin est riche de musées très intéressants (musées du Mur, Story of Berlin, musée de la photographie, musée de la RDA…), on se plait à simplement s’y promener pour apprécier les différentes architectures et ambiances des nombreux quartiers.
L'ambiance relax du Tiergarten
Pour prendre le plein d’oxygène, une promenade au Tiergarten – véritable poumon de Berlin – s’impose. On y croise des berlinois et berlinoises de tous styles, de tout âge qui s’y promènent en toute sérénité. On est ému quand on y croise des personnes âgées de plus de 75 ans qui ont parfois dû subir les terreurs du nazisme et l’oppression de l’époque RDA… Berlin est enfin en paix et l’air et l’ambiance zen de ce grand parc nous le confirme.
Mais Berlin, outre l’Histoire, est une ville très musicale qui sera source d’inspiration pour de nombreuses personnalités du rock. L’ombre de David Bowie et d’Iggy Pop plane encore non loin des studios Hansa Tonstudio que les artistes avaient rebaptisés « Hansa by the Wall » puisque de la fenêtre du studio on pouvait voir le mur et les gardes de l’est. Bowie aimait Berlin pour sa vie nocturne, pour cette ‘tension’ palpable mais aussi parce qu’il pouvait passer complètement incognito, les berlinois lui fichaient la paix. Après de nombreuses années sous les feux des projecteurs, Bowie avait besoin de se retrouver et Berlin était son sanctuaire. La « trilogie berlinoise » (composée des albums « Low », « Heroes » et « Lodger ») est un des chapitres les plus importants et passionnants de sa carrière.
Berlin, c’est aussi un réseau de métro (U-Bahn) et d’équivalent de RER (S-Bahn) extrêmement complet. Lorsque vous séjournez à Berlin, il vous arrive régulièrement de prendre la ligne de métro 2 (U2) et l’une des stations importantes (pour les correspondances etc.) est la Zoologischer Garten Station, autrement dit la « Zoo Station« , comme on l’appelle là-bas.
U2? Zoo Station? Ça vous dit quelque chose?
Rappelons que U2 a enregistré l’un des ses meilleurs albums à Berlin – « Achtung Baby » – en compagnie du génial producteur Brian Eno (autre grand fidèle de la ville dans le cadre des ses aventures musicales avec Bowie). Alors est-ce que tout cela est le fruit du hasard? Pas vraiment… Pour la ligne de métro, oui, parce qu’à l’époque à laquelle U2 a enregistré l’album (90-91) la Zoo Station était accessible par la U1 et pas encore par la U2 (ce sera le cas après 1993).
Par contre « Zoo Station« , le titre, mais aussi l’énorme Zoo TV Tour fait bien référence à cette ligne de métro berlinoise. En fait, Bono avait entendu parler d’une histoire qui s’était déroulée à Berlin pendant la Seconde Guerre Mondiale. Des animaux s’étaient échappés du Zoo suite à un bombardement. Ainsi des rhinocéros, des pélicans ou encore des flamants roses erraient dans les rues de Berlin le lendemain matin. Cette histoire a intrigué Bono et comme, de plus, il a appris qu’une des célèbres stations de métro, celle du Zoologischer Garten (que je vous conseille d’ailleurs) était appelée familièrement « Zoo Station », l’affaire était en poche, le concept du titre de U2 « Zoo Station » (qui ouvre « Achtung Baby ») était en route …
La "Zoo Station" source d'inspiration pour U2
Mais U2 et Bowie ne sont pas les seuls à avoir enregistré au célèbre Hansa Tonstudio, on citera également Nick Cave et Depeche Mode (qui auront, eux aussi, leurs phases « berlinoises »), les allemands de Tangerine Dream, Killing Joke, Marillion ou beaucoup plus récemment Snow Patrol, Supergrass ou encore KT Tunstall.
Bref, tout ceci pour vous dire que oui, j’ai eu le coup de cœur pour Berlin et que, oui, je vous conseille vivement d’aller y faire un tour lors d’un prochain city trip…
Hommage à Pink Floyd, Roger Waters et Gerald Scarfe à East Side Gallery
"Heroes" (1978), le plus berlinois de la trilogie de Bowie ...
On l’a appris il y a peu, Pete Townshend – le guitariste des Who – pourrait être forcé d’arrêter la scène parce qu’il souffre d’un important problème d’acouphène. Townshend n’est qu’un exemple parmi les listes de centaines de célébrités victimes de ce fléau engendré par des années de concerts survoltés. Mais il n’y a pas que les musiciens sur scène qui risquent leur ouïe lors d’un concert, le public aussi.
En Belgique un arrêté royal de 1977 fixe les normes acoustiques pour la musique dans les établissements publics et privés. En théorie on ne doit pas dépasser les 90 dB. Mais ceux qui fréquentent régulièrement boites de nuit et salles de concert le savent ; ces normes ne sont jamais respectées. Les plus prudents s’arment de bouchons auditifs quand ils se rendent régulièrement à des concerts. Les bouchons réduisent sensiblement les décibels mais ternissent complètement le son (à l’exception des protections auditives sur mesure beaucoup plus onéreuses). On se retrouve donc à préférer un son pourri mais moins « polluant » pour nos délicates petites oreilles. Il y a des solutions alternatives à cette situation : pourquoi simplement ne pas essayer de respecter ces normes?
Lors d’un récent concert d‘Al Di Meola (grand guitariste de jazz-rock), son ingénieur du son, d’origine américaine, me demandait – lors d’un entracte – ce que je pensais du son. En toute honnêteté, je lui ai répondu que ça sonnait très bien dans son ensemble. Il m’a alors demandé une précision » Oui, mais le volume, il n’est pas trop élévé? ». On était dans un concert de jazz-rock, plutôt tendance acoustique, et franchement non, dans ce cadre là, le son n’était vraiment pas trop élevé. Plutôt surpris par sa question, je lui demandais le pourquoi de cette question. « C’est parce qu’on revient tout juste de Suisse là et on a dépassé de 2-3 dB et on s’est fait taper sur les doigts ». Ce n’était pas en Belgique que ça risquait d’arriver…
Sans en vouloir en arriver à des systèmes aussi rigides que la Suisse, ne devrait-on pas cependant se remettre quelque peu en question? Est-ce vraiment indispensable que de nombreux concerts soient assourdissant, un concert de Metallica doit-il est forcément inaudible sans bouchon? Aujourd’hui, des asbl commencent à dénoncer les dangers de la pollution sonore: acouphènes, hyperacousie …La liste des célébrités victimes de problèmes auditifs dû au non respect de ces règles est assez longue. Citons, parmi celles-ci: Neil Young, Brian Wilson des Beach Boys, Sting, Jeff Beck, Eric Clapton, The Edge (U2), Phil Collins, Trent Reznor (Nine Inch Nails), Francis Rossi (Status Quo) et John Illsley (le bassiste de Dire Straits, je vous invite à lire son témoignage très intéressant à ce propos)
Des initiatives assez sympathiques s’organisent également depuis quelques années. Pour exemple le Picnic Festival de Namur, un festival musical mettant l’accent sur la qualité sonore et la surveillance du niveau sonore. Quality Nights, autre initiative belge, qui tente de réunir les lieux, clubs et salles de concert respectueuses de nos fragiles oreilles. L’asbl « Belgique Acouphènes » soutenue par la Société Royale Belge d’Oto-Rhino-Laryngologie est aussi très active.
Bref pensons à nous protéger lorsque nous nous rendons à des concerts et éventuellement à sensibiliser les organisateurs de ce genre d’événement . Mais surtout méditons sur ce titre d’AC/DC issu de célébrissime « Back in Black« : « Rock’n’Roll Ain’t Noise Pollution » (« Le Rock’n’roll n’est pas une pollution sonore »)…
Dans les années 80 et surtout dans les années 90 et 2000, on nous a vanté tant et plus les qualités de la 3D : au cinéma, dans les jeux vidéo, à la télévision et même dans les magazines, tout devait être en 3D. Même un fabricant de chips a surfé sur la vague pour nous vendre des absurdes « chips 3D » il y a quelques années (allez comprendre…). Mais l’âge d’or de la 3D est-il terminé ? En effet, depuis quelques temps, il semblerait qu’il y a ait une tendance à un retour à la 2D, effet de mode passager ou tendance pour les années 2010, l’avenir nous le dira. En attendant voici un bref aperçu des ‘ nouvelles tendances revival 2D’
Sonic, la mascotte de Sega, qui prépare son retour en 2D cet été sur la plupart des consoles du marché, une version iPhone et iPad serait également en préparation...
Mario et Sonic sont indubitablement les deux « héros » les plus célèbres de l’histoire du jeux vidéo. Ennemi juré de la concurrence Nintendo/Sega dans les années 90, on les voit aujourd’hui apparaître dans des jeux communs depuis que Sega a renoncé à fabriquer des consoles de jeux pour se concentre uniquement à la création de jeux vidéo multi-consoles. Mais depuis la fin des années 90, Mario et Sonic ont quitté leurs univers 2D (2D dimension) pour s’aventurer dans des mondes 3D de plus en plus jolis graphiquement parlant. Seulement, depuis environ 6 mois, avec l’arrivée de « New Super Mario Bros » (qui marque le retour de Mario dans son univers 2D), un tendance au retour à la 2D semble se dessiner. « New Super Mario Bros » s’est en effet imposer très rapidement comme un succès mondiale sur la console WII de Nintendo. Sega n’a alors pas tardé à annoncer la sortie imminente de Sonic 4 (la suite des dernières aventures 2D de Sonic, Sonic 3, sorti en 1994). Mais ce n’est tout. Récemment, les consoles de jeux qui dominent le marché (PS3, Xbox 360, Wii) ont actualisé leur catalogue de vente en ligne et propose de rejouer aux « vieux » titres arcades des années 80 et 90 et ce pour une somme généralement assez modique. On recycle donc dans l’ancien et force est de constater que ça fonctionne très bien. Que peut expliquer le succès de cette vague de nostalgie ? Simplement le fait que l’âge moyen du joueur est aujourd’hui de … 30 ans! Il y a donc clairement une volonté stratégique des fabricants de jeux vidéo de cibler ce consommateur avide de retrouver les sensations de jeu de son enfance et son adolescence …
Woody, le héros de Toy Story, célèbre film d'animation des studios Pixar ayant véritablement imposé le modèle 3D dans les longs métrages d'animation
Pixar et Dreamworks, les deux célèbres sociétés américaines rivales, ont véritablement occupé la tête des box office mondiaux grâce à longs métrages d’animations en 3D durant les années 90 et 2000. Toy Story, Shrek, l’Âge de Glace, Cars, Kung Fu Panda, Ratatouille ou plus récemment Là-Haut (Up en VO) sont aujourd’hui devenu de véritables standards du genre, énorme succès en salle mais également sous forme d’une multitude de produits dérivés (DVD, Blue-Ray, jouets pour enfants, boite à tartines, brosses à dents etc etc). Cependant, depuis peu, les grands studios de production de long-métrage d’animation envisagent de relancer, parallèlement à la réalisation de nouveaux films d’animations 3D, la confection de films d’animations à l’ancienne, en 2D. C’est le cas de Disney qui vient de sortir il y a quelques jours « La Princesse et la Grenouille », un nouveau dessin animé réalisé à l’ancienne.
L'affiche de "La Princesse et la Grenouille", le nouveau Disney version "old school"...Le retour des bons vieux "jeux électroniques" Game & Watch de Nintendo. Ici réédité par Takary Tomy et ne fonctionnant plus sur pile mais bien grâce à l'énergie solaire ...