Bonne année!!!!
Mes meilleurs voeux pour 2012!!!
A bientôt pour d’autres aventures musicales sur ce blog…
Et pour bien débuter 2012, un titre dansant et festif. Enjoy!
Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.
Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …
Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 1)
1) Rolling Stones – Going Home (avril 1966)
Un des premiers « long tracks » célèbres de l’histoire du rock. « Goin Home » referme magistralement l’un des meilleurs albums des Rolling Stones sortis dans les années 60, « Aftermath ». D’après la légende, cette longue jam des Stones aurait influencé les Doors pour l’enregistrement du mythique « The End ».
2) The Doors – The End (janvier 1967)
Probablement l’un des titres les plus célèbres des Doors, « The End » va prendre forme sur scène alors que le groupe fait ses débuts au Whiskey-A-Go-Go en 1966, club dans lequel il va se produire énormément à cette époque. L’enregistrement de ce morceau légendaire se fera en studio, dans l’obscurité presque totale : seule une bougie permettra aux musiciens de se repérer… C’est également à cause de ce titre que le groupe va se faire virer du Whiskey-A-Go-Go après une prestation particulièrement remarquée durant laquelle Morrison chantera pour la première fois la célèbre phrase oedipienne « Father, I want to kill you, Mother I want to f–ck you ».
3) Love – Revelation (février 67)
Tout comme les Doors, le groupe Love est issu de la scène psychédélique de Los Angeles de la fin des années 60. Arthur Lee, son leader, sera d’ailleurs celui qui présentera Jim Morrison à Jac Holzman, le patron d’Elektra Records, qui signera ainsi les Doors et lancera leur carrière internationale. Pour refermer son second album « Da Capo », Love nous propose cette longue jam psychédélique, d’un tout autre style que le « The End » des Doors mais une jam non moins réussie et envoûtante pour la cause…
4) The Doors – When The Music’s Over (septembre 1967)
Si l’histoire a surtout retenu « The End » comme LE titre des Doors par excellence, Jim Morrison, Robbie Krieger, Ray Manzarek et John Densmore se lanceront dans la création d’un autre « long track » particulièrement efficace sur le second album du groupe, Strange Days, sorti à peine quelques mois après le premier album. Jim Morrison est ici à son apogée créatrice: « Music in your only friend… until the end… »
5) The Chambers Brothers – Time Has Come Today (novembre 67)
Un des sommets dans les « long tracks » psychédéliques, le « Time Has Come Today » nous emmène dans un voyage musical hypnotique, une atmosphère indescriptible signée par ce groupe black qui mélange ici musique gospel, soul et musique psychédélique. Effet garanti! A noter l’utilisation régulière de ce titre dans de nombreux films et séries télévisées : citons notamment le film consacré aux Doors et réalisé par Oliver Stone ou encore les séries « Les Experts » ou encore « Supernatural ».
Ecouter cette sélection musicale en haute qualité sur Spotify via ce lien: Les meilleurs Long Tracks de l’histoire du rock (volume 1)
Cliquez ici pour la partie 2 de cette sélection « Long Tracks »
Joyeux Noël!
Alors cette année, sur le sapin….
… des boules de Noël Metallica?
Et vos cadeaux: une petite sélection de titres de Noël version rock déjanté en cliquant ici: Christmas Rocks
…et une vidéo : The Darkness – Christmas Time
Allez, comme le groupe prépare son grand retour en juin, petite sélection, subjective of course, de ce que je considère être les 5 albums essentiels de Black Sabbath:
1) Black Sabbath – Master of Reality (1971)
Attention, chef d’oeuvre! « Master of Reality » est sans conteste l’album fondateur du mouvement « stoner ». Sans cet album, pas de Kyuss, pas de Queens of the Stone Age, Monster Magnet ou encore de … Master of Reality (le groupe donc). En 1971, Black Sabbath révolutionne le monde du hard rock avec cet album au son lourd, sale et bluffant. Un véritable régal pour les amateurs du genre.
(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)
Keytracks:
2) Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)
Probablement l’album le plus « ouvert » de Black Sabbath période Ozzy, « Sabbath Bloody Sabbath » nous montre un groupe étoffant quelque peu son son mais sans pour cela perdre son ADN. Rick Wakeman, claviériste de Yes, donne ici un petit coup de main remarqué aux 4 rockers de Birmingham.
Keytracks:
3) Black Sabbath – Paranoid (1970)
LE classique, celui qui va réellement faire démarrer la carrière du groupe notamment grâce au 45 tours « Paranoid », un énorme succès. Sur cet album, Black Sabbath a défini un son lourd à souhait, dérivé du blues mais accompagné d’un aspect sombre poussé à son paroxysme. « Paranoid », par le biais de titres tel que « War Pigs » ou encore « Hand of Doom », est un album engagé contre la guerre du Vietnam. Un véritable trésor pour les ‘metalleux’ et une source d’inspiration pour les générations futures…
Keytracks:
4) Black Sabbath – Black Sabbath (1970)
Et au départ était… « Black Sabbath ». Une pochette étrange, une musique venue d’ailleurs, les débuts d’une aventure. La plage titulaire vous plonge tout de suite dans l’ambiance. Une réussite absolue pour un premier album enregistré avec un budget ridicule.
Keytracks:
5) Black Sabbath – Heaven and Hell (1980)
Début du second chapitre de l’aventure du groupe. Tony, Geezer et Bill décident de se priver du chanteur Ozzy Osbourne, devenu totalement ingérable, et font appel à l’ancien chanteur de Rainbow (le groupe de Ritchie Blackmore, ex-Deep Purple), un certain Ronnie James Dio. La collaboration entre Ronnie James et les 3 autres se montrera particulièrement efficace et « Heaven and Hell » sera l’un des modèles d’une nouvelle vague de la musique heavy metal en Anglerre, ce que les critiques musicaux appeleront par la suite, la New Wave of British Heavy Metal, mouvement représenté par des groupes tels que Iron Maiden, Saxon ou encore Def Leppard.
Keytracks:
Vous pouvez écouter ma sélection de ces « Keytracks » sur Spotify en cliquant ici: Black Sabbath Keytracks
Mais aussi
Après une semaine au goût de tempête, quoi de plus approprié qu’un petit aperçu des titres Rock’n’Roll traitant de ce phénomène certes naturel mais souvent désagréable qu’est la pluie…
Voici un excellent titre des Beatles, trop méconnu, mais avec un son particulièrement intéressant, notamment une ligne de basse particulièrement lourde et entêtante de Paul McCartney. « Rain » est sorti – à l’origine – sur la face B du 45 tours de « Paperback Writer ». Ecrit par John Lennon durant les sessions de l’enregistrement de l’album « Revolver », « Rain » sera composé dans des conditions assez particulières.
Lennon expliquera en 1980: « Je suis retourné chez moi après avoir passé du temps en studio… J’étais raide défoncé à la marijuana… et, comme je le faisais souvent à l’époque, je réécoutais alors ce que j’avais enregistré pendant la journée. Puis à un moment, j’ai passé les bandes à l’envers. Je suis resté là, immobile, à écouter le morceau à l’envers avec mes écouteurs, avec mon pétard en bouche. Puis le lendemain, je suis retourné en studio et j’ai dit aux autres: ‘Je sais ce qu’on doit faire avec ce morceau, j’ai compris… écoutez ça ». Donc je leur ai fait rejouer à tous leurs parties musicales, mais à l’envers ».
John Fogerty, chanteur, guitariste et leader de Creedence Clearwater Revival, a toujours été un musicien particulièrement engagé. Les paroles de « Who’ll Stop The Rain » critiquent ouvertement le gouvernement américain de l’époque. La « Pluie » (« Rain ») évoquée ici pourrait nous rappeler notamment celle de Dylan sur son standard « A Hard Rain’s a-Gonna Fall » (qui faisait référence à la crise des missiles de Cuba). La pluie pourrait ainsi être une métaphore sur les bombardements au Vietnam, sur le « tout pouvoir » américain… Mais « Who’ll Stop The Rain » évoque aussi directement la pluie et une célèbre averse qui va arroser abondamment le mythique festival de Woodstock…
John Fogerty, lors d’un concert en 2007, précisera: « Beaucoup de personnes pensent que j’ai joué ce titre à Woodstock à l’époque. Ce n’est pas le cas! Oui, j’y étais. C’était super et rempli de gens biens. Des gens aux longs cheveux, plein de couleurs, puis il a commencé à pleuvoir et la boue a envahi le festival, alors un demi-million de personnes ont commencé à enlever leurs vêtements… Après le festival, je suis rentré chez moi et j’ai écrit ce morceau. »
Le dernier grand tube que Roger Hodgson écrira pour Supertramp avant de se lancer dans une carrière solo. « It’s Raining Again » (il pleut encore), un hommage au public belge? 😉
(ici version solo de Roger Hodgson)
Indubitablement l’un des plus grands chefs d’oeuvres signé par Axl Rose, « November Rain » est un titre qu’il va peaufiner pendant de très nombreuses années. Effet, le chanteur et musicien travaillait déjà sur l’embryon de « November Rain » en 1983 alors qu’il était encore membre des L.A. Guns. La version que nous connaissons tous est éditée dans un format plus « commercialement acceptable » de 8.59 minutes alors que la version d’origine de ce morceau a une durée de plus de 25 minutes.
Shirley Manson, la chanteuse de Garbage, n’est contente que quand il pleut… C’est en tout cas ce qu’elle chante avec une certaine dérision sur l’un des plus grands tubes de son groupe. En même temps, étant originaire d’Ecosse, elle devait être souvent de bonne humeur…
Mais aussi…
Leonard Cohen est une légende vivante de la culture anglo-saxonne. Si un nouvel album est prévu pour bientôt, Sony a eu la bonne idée de regrouper l’ensemble des albums du chanteur/compositeur/poète canadien dans un coffret soigné à un prix plus que raisonnable (environ 35 euros) pour nous faire patienter jusqu’à la sortie de ce nouvel opus. Petit aperçu…
Quand on pense à Leonard Cohen, le premier mot qui nous vient en tête est « Suzanne », son premier grand succès présent sur l’album « Songs of Leonard Cohen », sorti fin 1967. Mais Leonard Cohen, c’est bien plus qu’une seule chanson. Entre 1967 et 2004, il ne sortira qu’onze albums studios. Ce nombre réduit de disques est notamment dû à son retrait de la vie publique dans les années 90, années durant lesquelles il intègre le Mount Baldy Zen Center, un monastère bouddhiste situé près de Los Angeles. Quoiqu’il en soit, Leonard Cohen ne sera jamais adepte de la surproduction : il prendra généralement toujours pas mal de temps à réaliser ses disques. Cela nous évitera des albums produits à la va-vite et souvent inintéressants dont certains groupes ou artistes solos nous inondent parfois par besoin contractuel.
De « Songs of Leonard Cohen » (1967) à « Dear Heather » (2004), on peut écouter et comprendre le parcours d’un musicien, d’un poète. On peut constater cette remise en question permanente de son oeuvre, de ses sonorités et suivre ainsi son évolution artistique. Que ce soit via l’aspect plus classique des 3 brillants premiers albums, que ce soit par son duo explosif avec le producteur Phil Spector sur le surprenant mais intéressant « Death of a Ladies Man » ou que ce soit dans les années 80 avec « Various Positions » ou « I’m Your Man » avec un son « typique » de l’époque mais doté d’une poésie qui n’a pas pris une ride.
Bref, on prend beaucoup de plaisir à parcourir, album par album, l’oeuvre de ce grand Monsieur de la musique anglo-saxonne. Autant il n’est pas nécessaire de détenir l’intégrale de certains autres Grands, autant il est tout à fait cohérent de posséder l’ensemble de l’oeuvre de Cohen parce que – pour être parfaitement honnête – il n’y a vraiment pas grand chose à jeter ici. N’hésitez pas, surtout que – cette fois – le prix est plus que raisonnable et cela ne peut que nous réjouir. Une bonne idée de cadeau pour Noël? Chuttt… je n’ai rien dit!
Contenu du coffret:
(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)
SONGS OF LEONARD COHEN (1967)
SONGS FROM A ROOM (1968)
Keytracks
SONGS OF LOVE AND HATE (1971)
Keytracks:
NEW SKIN FOR THE OLD CEREMONY (1974)
Keytracks:
DEATH OF A LADIES’ MAN (1977)
Keytracks:
RECENT SONGS (1979)
Keytracks
VARIOUS POSITIONS (1985)
I’M YOUR MAN (1988)
Keytracks:
THE FUTURE (1992)
TEN NEW SONGS (2001)
DEAR HEATHER (2004)
« Tous les morceaux que nous jouons parlent en fait uniquement de trois choses: la picole, le sexe et le rock’n’roll »
BON SCOTT (1946-1980)
Bon Scott a été le chanteur d’AC/DC entre 1974 et 1980. C’est lui que l’on entend sur des classiques tels que « Highway to Hell », « TNT », « It’s A Long Way to the Top (If You Wanna Rock’n’Roll », « Dirty Deeds Done Dirt Cheap », « Whole Lotta Rosie », « Let There Be Rock » ou encore « Night Prowler ». Il est retrouvé mort dans une Renault 5 le 19 février 1980. La cause officielle du décès parle d’une « intoxication alcoolique ». Bon Scott était âgé de 33 ans.
« J’ai grandi dans un monde qui faisait croire aux jeunes filles qu’elles ne pouvaient pas jouer du rock’n’roll »
JOAN JETT
Si elle n’est essentiellement connue en Europe que pour le méga-tube « I Love Rock’n’Roll (sorti en 1982), Joan Jett est une musicienne qui connait encore un très grand succès aujourd’hui aux Etats-Unis. Son neuvième album, « Sinner », est sorti en 2006. Avant d’évoluer en solo, Joan était membre des Runaways, un groupe composé de 4 musiciennes qui a fait beaucoup parler de lui dans les 70’s aux USA. Un film retraçant la carrière de ce groupe est d’ailleurs sorti en 2010. Joan Jett est considérée par beaucoup de femmes dans le rock comme l’une des pionnières et comme un exemple à suivre.
Ci-dessous, « I Love Rock’n’Roll » à l’époque et une version plus récente (2001) de sa reprise de « Do You Wanna Touch Me » de Gary Glitter.
C’est cette image que Black Sabbath a publié très récemment sur sa page officielle Facebook. D’après les dernières infos qui circulent sur le net, le groupe devrait tenir une conférence le 11 novembre 2011 (11/11/11) au Whiskey a Go-Go de Los Angeles (mythique club qui avait vu notamment les débuts des Doors) à 11.11 AM (heure locale). On parle de l’annonce d’une tournée mondiale et de la sortie d’un nouvel album. Wait and see!
Alice Cooper a donné une prestation particulièrement réussie mercredi à l’Ancienne Belgique. Tout était bien en place: la guillotine, le boa, la poupée sur « Only Women Bleed », un Frankenstein géant et le sang couleur ketchup… Mais aussi et surtout, un Alice Cooper de 63 ans en pleine forme, revigoré par une nouvelle line-up particulièrement efficace. Ambiance on stage et backstage…
Vers 16h, dans un luxueux hôtel bruxellois, j’ai eu l’occasion de rencontrer pour la seconde fois Alice Cooper. C’était assez émouvant : en plus d’être un fan de la première heure, il est le premier artiste que j’avais eu l’occasion d’interviewer, professionnellement parlant. C’était il y a 8 ans, dans un grand hotel hollandais à l’occasion de l »Arrow Classic Rock Festival ». Je me souviens encore du serrement de coeur éprouvé par mon collègue ingénieur son Damien Praet et moi-même lorsque nous avions ouvert la porte de la chambre d’hôtel, limite un peu angoissés par ce qui nous attendait derrière… Et c’est vrai qu’Alice Cooper nous avait joué le grand jeu, à la manière de la mythique scène de « Wayne’s World » (extrait vidéo du film à voir en fin d’article). Mais, à la 3ème question, quand il a vu qu’il avait un grand connaisseur et fan de sa carrière en face de lui, la glace s’était brisée et tout cela s’était formidablement bien déroulé. L’entretien s’était d’ailleurs terminé sur une franche rigolade…
Revenons en 2011, le 2 novembre, lendemain d’Halloween, comme ça tombe bien! Ma première impression: il n’a pas beaucoup changé en 8 ans. Il est même particulièrement en forme. Nous évoquons ses débuts avec Frank Zappa, son nouvel album, la suite de « Welcome To My Nightmare », la réalisation de l’album « original » de 75 et la création de classiques tels que « Only Women Bleed » ou encore « Black Widow », son amitié avec Freddie Mercury et encore de nombreux autres sujets intéressants que vous pourrez découvrir et écouter sur Classic 21 très bientôt.
Ensuite, petite séance de dédicace pour le fan que je suis. Avant de quitter la chambre, Alice m’informe: « Hey, si tu nous a vus il y a 7-8 ans, tu vas être agréablement surpris : mon nouveau groupe est… beaucoup mieux, on est beaucoup plus soudés qu’à l’époque. Et mon batteur actuel, Glen Sobel, on dirait qu’il joue avec 4 mains… »
Je me réjouis d’entendre le résultat… Après une petite pause repas bien sympathique chez des amis fans d’Alice Cooper, nous nous rendons au concert. Mince, il est trop tard pour la première partie – The Treament – de jeunes britanniques très branchés Classic Rock dont j’avais lu beaucoup de bien… Tant pis… Place à la star du soir. Un énorme rideau masque la scène de l’AB. Sur celui-ci , on peut voir un Alice Cooper ‘façon cartoon’ qui n’est pas sans rappeler Freddy Krueger, célèbre tueur de fiction imaginé par Wes Craven et héro de nombreux films d’horreur. Il est 21h, le concert commence à l’heure… Après la ‘cultissime’ introduction de Vincent Price, le rideau se lève et c’est parti!
Ca commence fort : le groupe entame « Black Widow », l’un des chefs d’oeuvres extrait de l’album « Welcome To My Nightmare » sorti en 1975. Un titre qui a – sans aucun doute – influencé nombre de musiciens de la scène métal britannique des années 80, Iron Maiden notamment. Les titres du concerts s’enchainent sans un seul temps mort : on se régale sur « I’m Eighteen », « Under My Wheels », « Billion Dollar Babies » et on se délecte d’une excellente surprise, une interprétation irréprochable de « Halo of Flies », probablement l’un des titres le plus « prog » du répertoire d’Alice, accompagnée d’un intéressant solo de batterie. D’autres tubes sont revisités avec beaucoup de talent : on pense particulièrement à « Only Women Bleed », « Poison » ou encore, classique par excellence, « School’s Out ». Ce titre se voit ici fusionné avec le « Another Brick in the Wall part II » de Pink Floyd.
Pour le final, « Elected », Alice arbore fièrement le drapeau belge avant de se dévétir quelque peu pour nous montrer sa très belle vareuse aux couleurs de l’équipe belge de football. Chouette clin d’oeil et bonne réaction du public! Quand on parle rock’n’roll, il n’est jamais question de conflit communautaire…
A peine le concert terminé, c’est l’heure de l’after party. Rendez-vous derrière le bar avec le sticker adéquat et nous pouvons alors nous engager dans les coulisses de l’AB. Après avoir suivi la ligne rouge dans le labyrinthe « AB-esque », nous rencontrons tout d’abord un des héros de la soirée, le boa d’Alice Cooper, prêté pour l’occasion par un spécialiste brugeois, le « Snake Guy » comme l’appelle l’équipe de Cooper. Ensuite, c’est la file pour aller prendre une photo avec Alice Cooper. On se croirait dans un supermarché à la période de Saint Nicolas. Les deux jeunes gagnants du concours Classic 21 semblent très impressionnés mais surtout ravis d’être là. Alice les reçoit avec un grand sourire et beaucoup de gentillesse. Mitch « Zozo » Duterck, le plus grand fan et spécialiste de Led Zep parmi les auditeurs de C21, est également de la partie tout comme Eric « La France » Laforge que l’on ne présente plus. Arnaud Rey – l’homme qui ne dort jamais – de chez Universal dirige tout ce petit monde backstage et l’ambiance est très sympa. Petit cliché-souvenir en groupe, et voila, c’est presque terminé. Ayant déjà eu l’occasion de rencontrer St-Nicolas… euh Alice Cooper plus tôt pour l’interview et ayant déjà obtenu un cliché en sa compagnie, je me tiens en retrait. Soudain, il me reconnait et m’interpelle: « Alors, qu’as-tu pensé du concert? C’est comme je t’avais dit, mieux qu’il y a 8 ans? ». Je lui réponds que j’ai été agréablement surpris, notamment par l’interprétation surprise de « Halo of Flies ». Il semble satisfait et surtout arbore pendant toute la séance un sourire bienfaisant … parce que oui, s’il incarne le « mal », le « tueur psychopathe » sur scène, Alice, Vincent Damon Furnier de son vrai nom, est avant tout quelqu’un de profondément « bon ».
Keep on Alice’