Archives de catégorie : Coups de coeur

Ouvrez grand les oreilles: découverte Ben Caplan & The Casual Smokers

Nouvelle rubrique sur le blog: « Ouvrez grand les oreilles » vous propose de découvrir des artistes encore méconnus mais qui méritent le détour et une écoute attentive… On commence aujourd’hui avec Ben Caplan & The Casual Smokers, une nouvelle sensation made in Canada que vous pourrez prochainement découvrir sur scène dans le cadre du Roots & Roses festival le 1er mai à Lessines.


L’univers de Ben Caplan est difficilement définissable. Le premier nom qui vient en tête quand on écoute sa musique – et surtout sa voix – est Tom Waits: on y retrouve ce grain graveleux, celui d’un baroudeur qui aurait un peu trop abusé de whisky. A cet aspect « Tom Waits » vient se greffer le son de la musique klezmer, c’est à dire de la musique juive traditionnelle. Un sacré cocktail pour une ambiance unique qui, parfois, peut même évoquer le monde de Nick Cave.
Bref, si vous êtes amateur de singers/songwriters de qualité et que vous êtes à la recherche de nouvelles sonorités et de découvertes intéressantes, suivez le lien ci-dessous et écoutez quelques titres (disponibles en intégralité) sur le site MySpace de Ben Caplan & The Casual Smokers

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Retour sur "L.A. Woman" le dernier véritable album des Doors…

En décembre 1970, les Doors se retrouvent en studio pour enregistrer « L.A. Woman ». Sans leur producteur Paul Rotchild, les Doors se sentent pousser des ailes et un vent de liberté règne en studio. En effet, sur cet album, devenu aujourd’hui mythique, on retrouve un groupe privé des contraintes de productions qui joue exactement ce qu’il veut et qui rend un ici un fier hommage au son roots du blues…

« L.A. Woman » a été le dernier album enregistré par les Doors en compagnie de Jim Morrison. Autant le dire tout de suite, il s’agit du dernier véritable album des Doors. Certes Manzarek, Krieger et Densmore tenteront de continuer l’aventure sans leur leader charismatique, mais en vain…
« L.A. Woman » est le sixième album des Doors. Sa création ne se fera pas sans peine puisque le groupe connait alors quelques difficultés. Jim Morrison est devenu pratiquement « persona non grata » sur le territoire américain: il est accusé de « comportement indécent », « exhibition indécente », « outrage aux bonnes moeurs » et « ivresse publique » suite à un concert historique donné par le groupe à Miami le 1er mars 1969. Jim Morrison vit tout cela très mal et il est en train de sombrer dans une profonde dépression de laquelle il ne sortira malheureusement jamais. Les 3 autres membres du groupe, même s’ils se doivent d’être solidaire envers leur chanteur, ont du mal à pardonner à celui-ci d’avoir mis en danger l’avenir des Doors. Cependant, le temps passant, les 4 amis se remettent au travail. Ils ont envie de se faire plaisir et de revenir à leurs racines – le blues – et souhaitent proposer un album plus dépouillé, moins « produit » que les précédents. Paul Rotchild, producteur du groupe depuis ses débuts, ne l’entend pas de cette oreille-là. Il qualifie – avec mépris – les démos que lui proposent les Doors de « musique de cocktail »: pour lui, le groupe doit se concentrer sur d’autres compositions et ce projet n’a aucun avenir. Mais Morrison, Krieger, Manzarek et Densmore n’ont pas dit leur dernier mot: pas question d’abandonner « L.A. Woman »… Rotchild n’en veut pas? Qu’il aille au diable, ils le feront sans lui…
Jim Morrison et Robbie Krieger lors de sessions d'enregistrement de L.A. Woman
Morrison et ses 3 musiciens se lancent donc dans la production de cet album avec la collaboration de Bruce Botnick, leur ingé son depuis le début qui se hisse ici au statut de co-producteur de l’album. Pour enregistrer ce disque dans des conditions idéales, le groupe se rend dans sa salle de répétition très justement baptisée très « The Doors Workshop » située juste au-dessus du bureau administratif des Doors, au 8512 sur Sunset Boulevard à Los Angeles. Ici, pas question d’enregistrer le morceau en 30 prises ou instrument par instrument: l’essentiel de l’enregistrement se fait dans des conditions « live », les musiciens jouant ensemble, accompagnés par la voix de Morrison. Le résultat est splendide: on a l’impression de retrouver le groupe des débuts, celui qui nous avait proposé le somptueux album « The Doors » en 1967. Malheureusement, on connait la suite. Quelques mois plus tard, Jim Morrison s’envole pour Paris et il n’en reviendra jamais. « No One Gets Out Alive », « Personne ne s’en sort vivant », c’est vrai, mais à 27 ans, cela reste trop, bien trop tôt…
Warner vient de ressortir l’album pour son 40ème anniversaire. Encore, me direz-vous. Mais force est de constater que cette nouvelle version présente, cette fois, un réel intérêt. Outre d’être le 192ème remaster du catalogue, cette édition « 40ème » propose un second disque contenant des versions alternatives de la plupart des titres de l’album ainsi que les titres bonus « She Smells So Nice » et « Rock Me ». Les versions alternatives apportent un réel plus pour les fans car si l’album a déjà cet aspect direct et spontané qui en fait sa qualité, ces autres « takes » poussent la spontaneité encore un peu plus loin et on a parfois l’impression d’être dans les studios avec le
groupe tant elles ont un aspect intime et agréable.
Note: 4/5 (The Doors: L.A. Woman 40th Anniversary 2012/Warner)
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Le morceau du jour … John Cale "Amsterdam" (1970)

Aujourd’hui, retour sur un titre du premier album solo de John Cale: « Amsterdam ».

Après son départ du Velvet Underground en 1968, John Cale va se consacrer à la production d’albums pour Nico ou encore pour les Stooges, le groupe d’Iggy Pop. Puis, en décembre 1970, soit un mois après la sortie du dernier véritable album du Velvet Underground (l’excellent « Loaded »), Cale va, dans son coin, sortir son premier disque solo, le très intéressant « Vintage Violence ».  C’est sur ce disque que l’on trouve une belle ballade, « Amsterdam », signée par l’esprit torturé de John Cale, grand musicien et compositeur même si, humainement parlant, il peut s’avérer particulièrement décevant. J’en ai malheureusement fait les frais lors d’un entretien à la sortie d’un des ses albums à la fin des années 2000…

Vous pouvez écouter le titre sur Youtube ci-dessous

Ou sur Spotify via ce lien

A noter également, la récente sortie d’une très intéressante autobiographie de John Cale que je vous recommande chaleureusement. Celle-ci évoque aussi bien son enfance difficile que sa carrière tant au sein du Velvet qu’en solo ainsi que son rôle de producteur des Stooges, de Nico, de Patti Smith ou encore de Jonathan Richman et des Modern Lovers.

« John Cale, une autobiographie » de John Cale et Victor Bockris

(mai 2011 – ed. Au Diable Vauvert)

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Les 5 albums essentiels de Black Sabbath

Allez, comme le groupe prépare son grand retour en juin, petite sélection, subjective of course, de ce que je considère être les 5 albums essentiels de Black Sabbath:

1) Black Sabbath – Master of Reality (1971)

Attention, chef d’oeuvre! « Master of Reality » est sans conteste l’album fondateur du mouvement « stoner ». Sans cet album, pas de Kyuss, pas de Queens of the Stone Age, Monster Magnet ou encore de … Master of Reality (le groupe donc). En 1971, Black Sabbath révolutionne le monde du hard rock avec cet album au son lourd, sale et bluffant. Un véritable régal pour les amateurs du genre.

(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)

Keytracks:

  • Sweet Leaf
  • After Forever
  • Children of the Grave
  • Into the Void

2) Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Probablement l’album le plus « ouvert » de Black Sabbath période Ozzy, « Sabbath Bloody Sabbath » nous montre un groupe étoffant quelque peu son son mais sans pour cela perdre son ADN. Rick Wakeman, claviériste de Yes, donne ici un petit coup de main remarqué aux 4 rockers de Birmingham.

Keytracks:

  • Sabbath Bloody Sabbath
  • Sabbra Cadabra (à écouter également la reprise sur l’album « Garage Inc. » de Metallica)
  • Killing Yourself to Live
  • Spiral Architect

3) Black Sabbath – Paranoid (1970)

LE classique, celui qui va réellement faire démarrer la carrière du groupe notamment grâce au 45 tours « Paranoid », un énorme succès. Sur cet album, Black Sabbath a défini un son lourd à souhait, dérivé du blues mais accompagné d’un aspect sombre poussé à son paroxysme. « Paranoid », par le biais de titres tel que « War Pigs » ou encore « Hand of Doom », est un album engagé contre la guerre du Vietnam. Un véritable trésor pour les ‘metalleux’ et une source d’inspiration pour les générations futures…

Keytracks:

  • War Pigs
  • Paranoid
  • Iron Man
  • Hand of Doom
  • Fairies Wear Boots

4) Black Sabbath – Black Sabbath (1970)

Et au départ était… « Black Sabbath ». Une pochette étrange, une musique venue d’ailleurs, les débuts d’une aventure. La plage titulaire vous plonge tout de suite dans l’ambiance. Une réussite absolue pour un premier album enregistré avec un budget ridicule.

Keytracks:

  • Black Sabbath
  • The Wizard
  • N.I.B.

5) Black Sabbath – Heaven and Hell (1980)

Début du second chapitre de l’aventure du groupe. Tony, Geezer et Bill décident de se priver du chanteur Ozzy Osbourne, devenu totalement ingérable, et font appel à l’ancien chanteur de Rainbow (le groupe de Ritchie Blackmore, ex-Deep Purple), un certain Ronnie James Dio. La collaboration entre Ronnie James et les 3 autres se montrera particulièrement efficace et « Heaven and Hell » sera l’un des modèles d’une nouvelle vague de la musique heavy metal en Anglerre, ce que les critiques musicaux appeleront par la suite, la New Wave of British Heavy Metal, mouvement représenté par des groupes tels que Iron Maiden, Saxon ou encore Def Leppard.

Keytracks:

  • Children of the Sea
  • Lady Evil
  • Heaven and Hell
  • Die Young

Vous pouvez écouter ma sélection de ces « Keytracks » sur Spotify en cliquant ici: Black Sabbath Keytracks

Mais aussi

  • « Sabotage » (1975), un autre grand album de la période Ozzy, « Symptom of the Universe » est une fameuse « claque » musicale.
  • « Vol, 4 » (1972), autre classique de la période Ozzy.
  • « Mob Rules » (1981), le petit frère de « Heaven & Hell », second album avec Ronnie James Dio.
  • « Technical Ectasy » (1976), le Sabbath époque Ozzy fait évoluer son style mais perd quelque peu son identité. Un album cependant très agréable à réécouter.
  • « Born Again » (1983), une curiosité, Sabbath et Ian Gillan de Deep Purple. Quelques titres sympathiques…
  • « Dehumanizer » (1992), le retour remarqué et remarquable d’un Ronnie James Dio en pleine forme dans le début des années 90.
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Le rock et les Simpsons

On l’a appris il y a peu, après une sérieuse menace d’arrêt de la série, les Simpsons sont sauvés. Du moins pour encore deux saisons. Pour célébrer cela revenons sur les moments les plus rock de la série animée de Matt Groening avec une petite sélection des moments les plus marquants…

  • Le 11 avril 1991, Ringo Starr est une des premières rock star à faire une apparition dans les Simpsons … (épisode « Brush with Greatness », « Le Pinceau qui tue » en français – 18ème épisode saison 2)

  • Le 21 novembre 1991, Aerosmith est le premier groupe rock à faire son apparition dans une épisode des Simpsons (épisode « Flaming Moe’s », « Un cocktail d’enfer » en français – 10ème épisode  saison 3, Steve Tyler et sa bande y interprètent « Walk This Way »)

  • Le 9 janvier 1992, Sting apparait dans les Simpsons (épisode « Radio Bart », « Un puits de mensonges » en français – 13ème épisode saison 3) . Cependant, l’idée première des producteurs était de faire apparaître Bruce Springsteen.

  • Le 13 mai 1993, les Red Hot Chili Peppers apparaissent dans les Simpsons (épisode « Krusty Gets Kancelled », « Krusty, le retour » en français, 22ème épisode saison 4). Barry White, Elizabeth Taylor ou encore Luke Perry sont également de la partie…

  • Le 30 septembre 1993, c’est George Harrison et David Crosby qui apparaissent dans les Simpsons (épisode « Homer’s Barbershop Quartet », « Le Quatuor d’Homer » en français, premier épisode de la saison 5). A cette occasion, la taverne de Moe, la « Moe’s tavern » deviendra la « Moe’s Cavern » en référence au célèbre Cavern Club de Liverpool dans laquelle les Fab Four lanceront leur carrière.

  • Le 15 octobre 1995, Paul et Linda McCartney apparaissent dans la série (épisode « Lisa the Vegetarian », « Lisa la végétarienne » en français, 5ème épisode de la saison 7).

  • Le 10 novembre 2002, ce sera le tour des Rolling Stones (épisode « How Is Spent My Strummer Vacation », « Homer Like a Rolling Stone » en français, 2ème épisode de la saison 14). Pour les accompagner, on retrouvera aussi Elvis Costello, Tom Petty ou encore Brian Setzer.

La nombre de rock stars invitées dans les Simpsons est très longue. Citons également les apparitions de:

  • Green Day (dans le film The Simpsons)
  • U2
  • Les White Stripes
  • The Who
  • Smashing Pumpkins
  • R.E.M.
  • Metallica
  • Les Ramones
  • James Brown
  • Elton John
  • Sonic Youth
  • James Taylor
  • Peter Frampton
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Aujourd'hui c'est le Freddie for a Day!

Nous sommes le 5 septembre 2011, s’il était toujours parmi nous, Freddie Mercury aurait fêté son 65ème anniversaire. A l’occasion de cet anniversaire, cela fait quelques années que les fans fêtent le « Freddie for a Day ». L’idée? Se déguiser en Freddie pendant toute une journée. Le but? Aider la recherche contre le sida. En voilà une bonne idée…

Plus d’informations ici:

Voila, c'est fait! Maintenant c'est à vous ...

We will rock you!

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Écoutez Riders on the Storm des Doors au casque

Grand fan de Jim Morrison et des Doors depuis de nombreuses années, je me suis rendu compte récemment – et tout à fait par hasard – qui si on écoute le titre Riders on the Storm très attentivement – et particulièrement au casque, on peut entendre que Jim Morrison a doublé sa voix en chuchotant sur une des prises… Essayez, après vous n’entendrez plus que ça… Surprenant, non? Un véritable petit plus qui contribue à l’ambiance envoutante de ce classique et ce, sans que l’on s’en rende compte…

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Joey Ramone, 10 ans déjà

Le 15 avril 2001, il y a 10 ans déjà, disparaissait une figure emblématique du mouvement punk américain. Son nom ? Joey Ramone. Profession ? Chanteur des Ramones…


Il y a déjà 10 ans que Joey Ramone nous a quitté et ce après un combat de 7 ans contre une terrible maladie. La légende raconte que quand il s’est éteint il écoutait le titre « In a Little While » de U2, extrait de l’album « All That You Can’t Leave Behind » qui était sorti quelques mois plus tôt.

Joey Ramone, de son vrai nom Jeffrey Hyman, est né dans le Queens à New York le 19 mai 1951. C’est en 1974 qu’il fonde les Ramones aux côtés de ses camarades Johnny, Dee Dee et Tommy. D’abord batteur de la formation, , il en devient rapidement le chanteur. C’est le 23 avril 1976 que sort « Ramones », le premier album du groupe. Aujourd’hui reconnu comme un album culte, celui-ci aura une grande influence sur le mouvement punk naissant aux Etats-Unis et en Angleterre. Contrairement à certains groupes britanniques du mouvement, les Ramones ne s’opposeront pas aux groupes qui les ont précédés, il n’y aura pas d’attaque directe envers leurs aînés (ce qui sera plus fréquent chez certains groupes punks britanniques). Les Ramones défendront simplement une musique très accessible, très  » 1,2,3,4  » qui marquera un certain retour vers le côté plus direct, plus garage du rock’n’roll des années 50 et du début des années 60.

Joey sera fidèle au Ramones jusqu’à la fin du groupe en 1996. Les tensions entre les deux têtes fortes du groupe Joey et le guitariste Johnny étaient devenues trop importantes. Les deux hommes avaient du mal à discuter politique ensemble, Joey était un fervant défenseur d’une politique de gauche libérale et Johnny un conservateur de droite.

A la fin des aventures des Ramones, Joey se montrera assez discret et ne remonta qu’occasionnellement sur scène lors de fêtes privées organisées par des amis et produisant discrètement quelques disques pour d’autres artistes.

En 2002, quelques mois à peine après sa mort, sortira le premier album solo de Joey Ramone, un album intitulé « Don’t Worry About Me » sur lequel on retrouvera une intéressante reprise du « What a Wonderful World », véritable titre signature du jazzman Louis Armstrong.

Même si les Ramones n’ont pas vendu des centaines de millions de disques à travers le monde, leur influence sur de très nombreux groupes est indéniable et aujourd’hui, qu’on les aime ou pas,  on peut affirmer qu’ils ont marqué profondément l’histoire du rock.

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Quand les Inconnus parodiaient le Hard Rock

C’était le 2 novembre 1992, Antenne 2 (France 2 aujourd’hui) diffusait la 6ème édition du célèbre show humoristique « La Télé des Inconnus ». Au menu de celle-ci, on y retrouvait notamment une parodie des groupes hard rock de l’époque… Souvenirs …

Les Inconnus avaient un art particulier pour critiquer la télé du début des années 90. Outre leurs excellentes parodies des shows tv d’Ardisson (« Trouble jeu », « Lunettes Noires »), des émissions de chasse, ils avaient le nez fin pour parodier les artistes musicaux de l’époque. Leur reportage sur le hard rock était particulièrement désopilant tout comme l’était le clip vidéo de « Poésie » que vous pouvez revoir ci-dessous. Quand on regarde le look et l’attitude de ce « groupe », on ne peut s’empêcher de penser que Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus avaient bien cernés les « acteurs » de l’époque. En effet, dans chaque personnage, il y a une mélange farfelu des expressions et particularités des membres de Guns’n’Roses, Trust, Van Halen, AC/DC, Metallica. Quelques signes ne trompent pas, le bandana d’Axl, l’attitude du guitariste qui évoque Eddie Van Halen, le look de Pascal Légitimus qui évoque directement celui de Kirk Hammett de Metallica…

Bref, le génie des Inconnus n’est plus à prouver. Petit rappel ci-dessous, un grand moment de télévision… 🙂

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